samedi 30 juin 2012
Prochain conseil municipal
il aura lieu le jeudi 05 juillet, à 20 h 00 au Café cultures.
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Actualité municipale
samedi 23 juin 2012
Un compte-rendu de la commission scolaire
Commission
scolaire du lundi 18 juin
Écoles : La
valse des ouvertures et fermetures continue
Deux fermetures de
classes sont annoncées pour la rentrée 2012 : une à Jaurès,
une à Pierre et Marie Curie ; une ouverture est assurée sur
Marie Laurencin, une demande d'ouverture est faite pour Mainville.
Sur Ferry le « seuil d'ouverture » ne sera probablement
pas atteint.
La situation est donc
toujours aussi « tendue » à cause d'une gestion à
l'économie. L'annonce par le nouveau gouvernement des 1000 postes
« créés » fait oublier qu'avec les 5700 suppressions
qui étaient programmées par l'ancien gouvernement dans le premier
degré... cela fait toujours 4700 suppressions de postes pour la
rentrée 2012.
Cantine : C'est
toujours pas bon !
Les plaintes continuent
sur la qualité du service de la société privée chargée de livrer
les cantines de la ville : qualité insuffisante, retards, ...
On se demande quels
choix sont fait par cette société pour maintenir ses coûts avec
les augmentations des prix des aliments pratiqués par les
grossistes : diminuer les marges et les rémunérations des
actionnaires… ou bien la qualité du service en
gagnant du temps depuis des mois avec de belles
promesses ?
Règles et règlements
Cette commission
scolaire a été l'occasion de mettre à jour les règlements des
études surveillées, des APS (accueil périscolaire), de la
restauration...
Rien de plus normal que
de préciser les conditions d'utilisation et règles collectives.
Cependant quelques
remarques :
Études surveillées : Manque de recrutement
Il a manqué cette année
plusieurs personnes afin d'assurer les études surveillées. Par
exemple aucune étude sur l'école Saint Exupéry, celle du quartier
des Bergeries.
Difficile de trouver des
volontaires à cause des horaires (fin d'après midi), du temps pris
pour s'y rendre, et de la rémunération dérisoire.
Double peine ?
Dans le projet de
règlement des études surveillées, une possibilité d'exclure un
enfant (après plusieurs avertissements et pour des faits graves) est
prévue. Pour des cas exceptionnels il est bien normal de prévoir
cette possibilité. Mais le règlement ajoute « en cas
d'exclusion aucun remboursement ne sera effectué ».
En plus de l'aspect
moralisateur type « puisque c'est ça », du niveau d'une
cour de récréation,
il s'agit ici de punir les adultes, qui subiraient alors une double
peine en plus de l'exclusion de leur enfant. Cela n'est pas
acceptable.
Point de règlement : Soyons vigilants.
Beaucoup de parents
auraient négligé d'envoyer leur dossier complété pour inscrire
leur enfant à la restauration et à l'APS. ( Plus de
150 au départ et encore 80 après les 3 courriers de rappel).
Cela pose des problèmes
d'assurance et d'organisation du service. Est-il normal qu'après
l'échec des nombreux courriers de rappel une possible sanction soit
envisageable ?
La mairie propose dans certains cas de doubler le coût du repas ou
de l'accueil périscolaire, le temps que le dossier soit complété.
Elle assure que cela ne toucherait que des
personnes ouvertement négligentes, sans difficulté personnelle
particulière et avec comme but unique que les dossiers soient
remplis.
Un bilan dès la fin du
premier trimestre sera fait. Veillons à ce qu'il n'y ait aucun abus.
Réévaluation des
quotients : Pire que chez Picsou !
Les tranches qui
définissent le quotient familial n'ont pas été réévaluées
depuis des années, au moins une dizaine semble-t-il.
De fait, année après année, les familles passaient d'une tranche
à une autre
avec l'augmentation des tarifs qui correspondait. Il faudrait donc
les réévaluer d'au moins de 15 à 20%, or la nouvelle
grille tarifaire ne le propose pas. Je suis intervenu encore une fois
en ce sens, constatant qu'il était décidément plus facile pour la
mairie de sanctionner y compris financièrement que de prendre cette
décision qui coûterait un peu d'argent.
Il a cependant été dit
que cela devrait être applicable pour les voyages scolaires puis
décidé lors du budget 2013...
La mairie refuse de
s'engager avant d'avoir compté ses sous, au maximum quelques
milliers d'euros. Une attitude digne d'Oncle Picsou.
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dimanche 10 juin 2012
ELECTIONS LEGISLATIVES 2012 - Communiqué du dimanche 10 juin 2012
Lutte Ouvrière qui
a été présente dans 552 circonscriptions remercie les électrices et les
électeurs qui ont voté pour ses candidats. Bien que nos résultats
soient modestes, ils témoignent de l’existence d’un courant présent
partout dans le pays, porteur de la conviction que les travailleurs
doivent se donner un programme de lutte pour imposer leur droit à un
emploi et à un salaire correct face au grand patronat et au
gouvernement.
Hollande aura probablement la majorité qu’il souhaite à l’Assemblée nationale. Les électeurs des classes populaires n’ont cependant aucune illusion à se faire, ce ne sera pas « le changement maintenant » promis par Hollande pendant la campagne de l’élection présidentielle.
La période électorale n’est même pas terminée que les licenciements ont repris et se multiplient. Jeter des travailleurs à la rue, les priver de ressources dans cette période de crise, est un crime social. Il est évident cependant que le gouvernement ne veut ni ne peut arrêter ce crime faute de vouloir prendre des mesures contraignantes pour interdire les licenciements collectifs, faute aussi de vouloir s’en donner les moyens.
Une fois de plus, un gouvernement de gauche mettra ses pas dans ceux des gouvernements de droite. Non seulement il reculera devant le mur de l’argent mais il mettra les moyens de l’État à la disposition de la classe capitaliste.
L’offensive du grand patronat, qui cherche à récupérer sur le dos des travailleurs ce que le marché ne peut lui donner, découle directement de la crise économique et de son aggravation. Elle se poursuivra et s’intensifiera jusqu’à ce que la bourgeoisie se heurte à une opposition déterminée venant des exploités.
Malgré la crise et les ravages du chômage, les travailleurs gardent leurs capacités d’intervention intactes. Bien que l’activité industrielle soit en diminution, bien qu’un nombre croissant d’usines soient fermées ou délocalisées, la vie économique continue. C’est toujours l’exploitation de ceux qui continuent à produire qui engendre le profit des entreprises et enrichit leurs propriétaires et actionnaires.
Lutte Ouvrière n’aura pas de députés. Nous continuerons cependant à dire la vérité aux travailleurs, même si elle n’est pas agréable à entendre. Il est toujours plus facile de faire miroiter de faux espoirs que d’affirmer que les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres luttes pour se défendre.
Les élections terminées, Lutte Ouvrière sera toujours du côté des exploités. Sa raison d’être est d’agir dans les entreprises et les quartiers populaires pour que les exploités se donnent un parti qui représente leurs intérêts politiques. Nous continuerons à affirmer que les travailleurs ont la force de se défendre contre l’exploitation car ce sont eux qui font tourner l’économie. Organisés et conscients, ils ont la capacité de faire bien plus : prendre la direction de la production et de la société. Ils le feraient infiniment mieux que les riches parasites préoccupés de leur seul profit privé et qui mènent la société au désastre.
Hollande aura probablement la majorité qu’il souhaite à l’Assemblée nationale. Les électeurs des classes populaires n’ont cependant aucune illusion à se faire, ce ne sera pas « le changement maintenant » promis par Hollande pendant la campagne de l’élection présidentielle.
La période électorale n’est même pas terminée que les licenciements ont repris et se multiplient. Jeter des travailleurs à la rue, les priver de ressources dans cette période de crise, est un crime social. Il est évident cependant que le gouvernement ne veut ni ne peut arrêter ce crime faute de vouloir prendre des mesures contraignantes pour interdire les licenciements collectifs, faute aussi de vouloir s’en donner les moyens.
Une fois de plus, un gouvernement de gauche mettra ses pas dans ceux des gouvernements de droite. Non seulement il reculera devant le mur de l’argent mais il mettra les moyens de l’État à la disposition de la classe capitaliste.
L’offensive du grand patronat, qui cherche à récupérer sur le dos des travailleurs ce que le marché ne peut lui donner, découle directement de la crise économique et de son aggravation. Elle se poursuivra et s’intensifiera jusqu’à ce que la bourgeoisie se heurte à une opposition déterminée venant des exploités.
Malgré la crise et les ravages du chômage, les travailleurs gardent leurs capacités d’intervention intactes. Bien que l’activité industrielle soit en diminution, bien qu’un nombre croissant d’usines soient fermées ou délocalisées, la vie économique continue. C’est toujours l’exploitation de ceux qui continuent à produire qui engendre le profit des entreprises et enrichit leurs propriétaires et actionnaires.
Lutte Ouvrière n’aura pas de députés. Nous continuerons cependant à dire la vérité aux travailleurs, même si elle n’est pas agréable à entendre. Il est toujours plus facile de faire miroiter de faux espoirs que d’affirmer que les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres luttes pour se défendre.
Les élections terminées, Lutte Ouvrière sera toujours du côté des exploités. Sa raison d’être est d’agir dans les entreprises et les quartiers populaires pour que les exploités se donnent un parti qui représente leurs intérêts politiques. Nous continuerons à affirmer que les travailleurs ont la force de se défendre contre l’exploitation car ce sont eux qui font tourner l’économie. Organisés et conscients, ils ont la capacité de faire bien plus : prendre la direction de la production et de la société. Ils le feraient infiniment mieux que les riches parasites préoccupés de leur seul profit privé et qui mènent la société au désastre.
Pour Lutte Ouvrière
Nathalie Arthaud
Nathalie Arthaud
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