jeudi 31 mars 2011

Communiqué de presse de l'intersyndicale Dupuytren du 31 mars


Deux cents personnels de l’hôpital Joffre-Dupuytren Assistance Publique (91) véhiculés dans une soixantaine de voitures décorés aux couleurs de l’Intersyndicale CGT-FO-SUD ont défilé dans les rues du département en opération escargot jusqu’à la préfecture de l’Essonne. Reçue par le directeur de cabinet du Préfet Mr Fleurtiaux, une délégation composée de syndicalistes et d’un collectif de médecins ont plaidé pour la construction du bâtiment Castor (240 lits de longs séjours) sur le Site de Dupuytren.
Déterminée depuis 10 semaines de mobilisation, l’Intersyndicale de l’Hôpital Joffre-Dupuytren et ses personnels toutes catégories confondues n’entendent pas la remise en cause ou l’arrêt sur image du projet d’investissement qui assombrirait la pérennité de l’hôpital et son activité.

mercredi 30 mars 2011

Commissions scolaires

Quelques informations suite aux deux réunions de la commission scolaire (à laquelle je suis convié en tant qu'élu d'opposition) : 

à propos du centre social :
Plusieurs questions m'ont été adressées à propos de la fermeture du centre social Oberkirch  :  le projet de fermeture "est à l'étude", mais "aucune date officielle n'est avancée". Les associations "devraient être relogées dans d'autres locaux"... mais certains sont en travaux (le 75 bvd de Gaulle), la salle Chapuis est pour le moment condamnée, l'ancienne maison des sociétés vendue...
Bref, un véritable projet sur plusieurs années aurait été nécessaire, et on a l'impression d'un début d'improvisation. Les associations (comme le montre dans un courrier aux conseillers municipaux la présidente de l'UAG) ont de quoi être inquiètes.

Piscine pour les scolaires : 
Comme je l'ai demandé depuis des mois, la fermeture pour un an de la piscine oblige à trouver une solution pour les centaines de scolaires. Le centre aquatique en travaux pouvait servir de relais... mais voilà, rien n'a été prévu par les 3 communes de l'agglomération lorsqu'elles ont négocié avec la société privée qui en a la gestion. Alors les élèves et les enseignants sont dans l'attente d'un éventuel accord...

Subventions aux associations...
Comme l'an passé, une somme de 1500 euros est donnée à l'association de l'école privée... qui oblige déjà tous les parents à payer une adhésion. Et tout cela pour un frigo, un pot de départ en retraite, etc. Les deux associations de parents d'élèves du public ont la même somme, alors qu'elle s'adressent non pas à quelques centaines mais aux milliers d'enfants des écoles, des collèges et du lycée...avec des frais conséquents de photocopies.

Rentrée 2011 dans les écoles : 
Les inscriptions ne sont pas closes mais le seront la semaine prochaine. D'après la mairie aucune fermeture mais deux ouvertures possibles : une à Jaurès et une sur Brossolette. A voir. Reste la galère pour que les Assistantes de Vie scolaire soient nommées à temps (comme ce qui s'est passé sur Villiers à la rentrée) ou encore pour qu'il y ait assez de remplaçants en cas de maladie ( le cas s'est présenté à Jaurès il y a quelques jours à peine : les élèves ont du être répartis dans les autres classes... déjà surchargées avec des effectifs poches des 30).

mardi 29 mars 2011

Prochain conseil municipal

lundi 4 avril 2011
au Café Cultures à 20h

lundi 28 mars 2011

Le prochain Cercle Léon Trotsky

vendredi 1er avril 2011 - 20h30 
 Il aura pour sujet :
Aux origines, lointaines et proches,
de la révolte dans les pays arabes
 
Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre - ligne 9
 
 
Participation aux frais : 3 euros

mercredi 23 mars 2011

Lutte Ouvrière et le deuxième tour

Dans une demi-douzaine de cantons où nos camarades ont été sollicités, notamment par des candidats du Parti Communiste opposés au deuxième tour à des candidats du Front National, ils ont accepté d'appeler à voter pour ses candidats dans les termes suivants :

« Les grands partis de la gauche réformiste, Parti Socialiste en tête mais allié au Parti Communiste et aux écologistes, ont joué un rôle majeur dans la montée électorale du Front National. Ils ont déçu, démoralisé le monde du travail lors de leur passage au gouvernement. Et, même dans l'opposition, ils sont incapables de proposer une perspective aux masses laborieuses, face à la dégradation de leurs conditions d'existence due aux attaques violentes du grand patronat.

De ce fait et contrairement à ce qu'ils affirment, ces partis ne peuvent pas constituer un barrage à la montée de l'extrême droite.

Par solidarité cependant avec les militants et les électeurs du Parti Communiste, victimes eux-mêmes de la politique de la direction de leur parti, le groupe Lutte Ouvrière de la ville appelle à voter, au deuxième tour des élections cantonales, pour le (la) candidat(e) du Parti Communiste, confronté à un candidat du Front National ».

mardi 22 mars 2011

Élections cantonales : Après le premier tour

On ne peut commenter valablement les résultats des différentes formations en lice au premier tour des élections cantonales du 20 mars sans prendre en compte d'abord l'abstention record qui l'a marqué. Avec près de 56 % des inscrits ( plus de 59 % si on y ajoute les votes blancs et nuls) elle dépasse les chiffres jamais atteints dans un scrutin général, même s'il n'était pas national, puisqu'il ne concernait que la moitié des cantons.

Ce nouveau recul de la participation traduit incontestablement la colère et le désaveu largement fondés d'une fraction de l'électorat à l'égard d'un monde politicien que l'on a vu, surtout à droite, mais pas seulement, mêlé à des scandales à répétition. Un monde que l'on a vu aussi renier ses engagements. Cette abstention, par nature difficile à interpréter, touche dans ce scrutin plus la droite que la gauche et en particulier l'UMP. Mais tous les partis qui présentent des candidats dans la majorité des cantons - aucun n'est présent partout - c'est-à-dire l'UMP, le PS, le FN et le Front de gauche en subissent les effets à des degrés divers.

lundi 21 mars 2011

Le piège du front républicain

Les contorsions de l'UMP entre les deux tours de l'élection cantonale traduisent le fait qu'elle est écartelée entre deux visées, électoralement contradictoires : le désir de gagner une fraction de l'électorat du FN sans perdre les électeurs qui voient d'un mauvais œil une collusion trop affichée avec l'extrême droite. D'où des consignes de vote peu claires, des volte-face ridicules.

Une partie de la droite et toute la gauche parlementaire s'indignent. Il est reproché à l'UMP de déroger au « pacte républicain », une règle non écrite qui voudrait que tous les partis républicains fassent front, sans condition, pour faire face, sur le terrain électoral, à l'extrême droite. Mais être « républicain », qu'est-ce que cela veut dire concrètement ?

samedi 19 mars 2011

Kadhafi, comme les grandes puissances qui prétendent le combattre, sont des ennemis du peuple libyen

Le Conseil de sécurité de l’Onu a autorisé, ce 18 mars, des frappes aériennes contre les bases de Kadhafi en Libye – avec la participation de l’armée française en première ligne.

On peut comprendre l’explosion de joie provoquée par cette annonce dans la ville de Benghazi, bastion de la révolte contre Kadhafi : les insurgés, qui se font bombarder par l’aviation du dictateur depuis plusieurs semaines, espèrent que le soutien des grandes puissances permettra d’arrêter le massacre.

Mais lorsque l’impérialisme intervient militairement, ce n’est jamais dans l’intérêt des peuples.

Le revirement d’un État comme la France, qui soutient Kadhafi depuis des années, qui a reçu ce massacreur dans les palais de la République en 2007, ne peut abuser personne. Et son soutien au « Conseil de transition » libyen, composé en partie d’anciens ministres de Kadhafi qui ne valent pas mieux que lui, est une sinistre farce.

Les milliers de morts civils provoqués par l’intervention impérialiste en Irak et en Afghanistan nous rappellent que ce sont toujours les peuples qui payent le plus lourd tribut des opérations militaires impérialistes, quels que soient les faux nez derrière lesquelles celles-ci se dissimulent. Le gouvernement français n’a que faire du sort de la population libyenne. Il cherche simplement à placer un remplaçant à Kadhafi plus malléable.

Communiqué de presse de Nathalie Arthaud du vendredi 18 mars 2011.

jeudi 17 mars 2011

Prochaine conférence du Cerlce Léon Trotsky

Le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour sujet :

Aux origines, lointaines et proches, de la révolte dans les pays arabes

Vendredi 1er avril à 20h30 - Espace Paris-Est Montreuil

128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis) - Métro : Robespierre (ligne 9)

Participation aux frais : 3 euros

samedi 12 mars 2011

Garrel et navarre : les chauffeurs de bus en colère !

Vendredi dernier (11 mars), aucun bus ne circulait sur les villes de Draveil-Vigneux-Montgeron. Les chauffeurs décidaient d'assurer les ramassages des scolaires, pas plus. Quelles sont les raisons de leur colère ?

C'est suite à l'agression de l'un d'entre-eux qu'ils se sont immédiatement mobilisés en déposant une "alerte sociale", pour dénoncer cette agression et demander des embauches supplémentaires. Car c'est bien de manque de personnel qu'il s'agit !

Au lieu d'embaucher pour assurer un service convenable, la politique de la direction est de faire pression pour faire respecter des horaires trop serrés, mission impossible aux heures de pointes, et depuis peu les travaux qui se sont multipliés n'ont rien arrangés ! Les chauffeurs sont exténués, les usagers mécontents !

Alors lorsqu'ils ont appris que l'agresseur de leur collègue avait été libéré le jour même, et qu'aucune réponse concrète à leur revendications n'avait été donné, la colère a éclaté !

C'est lundi qu'ils doivent se retrouver pour décider de la suite de leur mobilisation.

mercredi 9 mars 2011

Hôpital Joffre-Dupuytren - Draveil (Essonne) Les promesses de Georges Tron... et la réalité

Joffre et Dupuytren, à Draveil, sont deux hôpitaux de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) spécialisés en gériatrie. Dans le cadre de sa politique de réduction des coûts, la direction des hôpitaux parisiens a décidé de fermer le site de Joffre en 2014, le personnel devant être reclassé à Dupuytren, où deux bâtiments baptisés Castor et Pollux seraient construits. Du moins est-ce ce que l'AP-HP et les syndicats avaient négocié.

Tout en justifiant la fermeture de Joffre au profit d'une opération immobilière, le député-maire de Draveil, Georges Tron, qui est aussi secrétaire d'État à la Fonction publique, avait juré que les emplois seraient maintenus. Il avait même reçu le soutien inattendu de la CGT, principal syndicat de l'hôpital !

Après plusieurs alertes qui ont chaque fois mobilisé le personnel et provoqué des manifestations, l'AP-HP a annoncé que finalement elle renonçait à construire la tour Castor. Cela induirait la suppression d'au moins 240 postes. En tout cas c'est ce que craint le personnel, qui a manifesté à l'appel de l'intersyndicale le 17 février dans les rues de Draveil, et le 24 en organisant une opération escargot entre l'hôpital et la préfecture de l'Essonne à Evry.

Georges Tron, habituellement si bavard sur les médias, est maintenant aux abonnés absents. Il est vrai que la mise en échec des projets de suppressions d'emplois dépendra de la mobilisation du personnel... et pas de son blabla.

Lutte Ouvrière n°2223 du 11 mars 2011

mardi 1 mars 2011

Conseil municipal du 28 février 2011

Voici mon intervention, faite lors du débat sur les "orientations budgétaires".


Le contexte dans lequel s'élabore le budget de la commune n'est guère différent de celui de l'an passé :
Ce contexte est celui de l'augmentation du chômage, et notamment de celui des jeunes.
C'est aussi celui de la hausse du coût de la vie, qui touche toute la population, que ce soit lors des achats alimentaires ou encore lors du paiement des factures de chauffages devenues exorbitantes pour les ménages les plus modestes, suite aux augmentations successives des prix, pratiquées par EDF comme par GDF-SUEZ.

Depuis un peu plus de deux ans, les centaines de milliards distribués aux banques et aux entreprises pour soi-disant les aider à passer la crise ont fait fructifier leurs profits et assécher les caisses de l'état ce qui se traduit par une forte augmentation de la dette publique.

Cette augmentation de la dette publique, le gouvernement la fait payer à la population

Par la réduction des concours financiers de l'état aux collectivités régionales, départementales ou communales, réductions entamées l'an passé et qui s'aggravent cette année.
Mais aussi par des réductions des budgets de la santé, de l'éducation, des transports ou encore du logement, qui touchent toute la population comme en témoignent des exemples locaux :

La santé, c'est aujourd'hui l'augmentation des frais pour les usagers d'un côté, des économies, suppressions de lits ou fermetures d'hôpitaux de l'autre.  

Je renouvelle ici ma pleine solidarité avec les personnels en lutte contre les menaces qui pèsent sur les services de l'hôpital Joffre-Dupuytren, et pour dénoncer votre responsabilité personnelle comme Maire et secrétaire d'état de l'actuel gouvernement dans ces attaques contre les hôpitaux publics.




Dans les écoles de Draveil les effectifs sont en hausse dans les classes. Certaines ont dépassé les 30 élèves cette année, tandis qu'on a du parfois attendre de long mois l'arrivée d'assistants de vie scolaire, dont des milliers de postes ont été supprimés dans le pays.
Au collège Daudet comme au collège Delacroix où je travaille, ce sont au total 4 classes qui seront supprimées à la rentrée prochaine, dont deux classes de 6eme, une dans chaque collège. Et je pourrais détailler les suppressions de postes d'enseignants ou encore de surveillants, suppressions qui mettent en péril la sécurité des enfants dans ces établissements.

Autre dégradation du service public pour les familles et leurs enfants : les menaces de fermetures des centres d'information et d'orientation de Vigneux et de Juvisy, les deux seuls proches de Draveil.

Et parfois ces mesures de casse du service public sont directement destinées à favoriser le privé : il n'y a qu'à voir la façon dont vous vous félicitez, Monsieur le Maire, de, je vous cite, «  la bonne santé des écoles privées de la ville » alors qu'au même moment l'école publique est attaquée.



à propos du personnel municipal...

Dans le document qui nous a été remis, la municipalité se vante de contenir le budget de fonctionnement consacré au personnel. Mais à quel prix ?
Soulignons une nouvelle fois que sur un peu plus de 400 agents, plus de la moitié n'est pas titulaire.
Se préoccuper d'un véritable service public municipal, ça n'est pas d'externaliser toujours plus de services vers le privé.

Par exemple, comment une seule équipe de deux agents peut-elle assurer les réfections urgentes des chaussées après l'hiver ?

Il est aussi plus qu'indispensable d'augmenter les salaires des agents, d'améliorer leurs conditions de travail et d'effectuer les embauches des personnels nécessaires et pas leur remplacement par des caméras ou encore par des centres d'appels automatisés. Certaines améliorations annoncées, comme celle de services en ligne mis à disposition des usagers, devraient permettre d'alléger la charge de travail et donc d'améliorer les conditions de l'accueil en mairie, pas de faire sans cesse des économies au détriment du service public.

Ce futur budget municipal se devrait aussi de garantir l'accès de tous aux installations de piscine :
La municipalité a-t-elle avancé sur ce dossier afin de garantir, au moins pendant la durée des travaux de la piscine municipale, l'accès des élèves (avec si besoin la mise à disposition d'un car municipal) mais aussi l'accès des usagers, et ceci dans les mêmes conditions financières, au centre aquatique en construction ?

Enfin, une autre priorité de la commune devrait être la vie associative, qui passe par la mise à disposition de salles aujourd'hui disparues ou délabrées. Ces réfections ou reconstructions sont à mon sens plus prioritaires que certaines des opérations onéreuses sur des bâtiments religieux.

Alors une municipalité au service des intérêts du plus grand nombre devrait favoriser et défendre les services publics, pas simplement par des phrases mais par des actes.