vendredi 31 décembre 2010

Prochaine réunion du Cercle Léon Trotsky

Il aura pour sujet :
Les religions, l’athéisme et le matérialisme
Attention : les conférences du Cercle Léon Trotsky ont désormais lieu à Montreuil. Prenez note du nouveau lieu ! vendredi 28 janvier 2011 - 20h30Espace Paris-Est Montreuil

128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre - ligne 9

Consulter le plan d'accès 

Participation aux frais : 3 euros

jeudi 30 décembre 2010

Prochain conseil municipal

Il est prévu le lundi 10 janvier 2011 à 20 h, Café Cultures.

jeudi 16 décembre 2010

Voici un bref compte-rendu de mes interventions et questions lors du dernier conseil municipal du lundi 13 décembre 2010 :


- A propos des « décisions du Maire » :
A propos de la cession de l'immeuble du 75 boulevard de Gaulle, il m'a été garanti que toutes les personnes concernées par la fin prochaine de leur bail auraient une proposition de relogement par la commune.
Une décision concernait l'installation de caméras de vidéo-surveillance : j'ai demandé le coût de chaque opération prévue (Installation, maintenance, frais de fonctionnement...). Le Maire a indiqué qu'il donnerait toutes les informations voulues (non connues ce jour-là).


- Comme l'an passé, une délibération concernait la subvention de la commune à l'école privée. Je me suis par principe prononcé contre cette subvention (même si celle-ci est réglementaire et prévue par la loi).

- Une autre délibération concernait la refonte de la carte scolaire des écoles. Je me suis abstenu (comme l'ensemble de l'opposition) et j'ai fait quelques remarques :


    « Je constate tout d'abord que le projet initial de déplacer une classe de la maternelle Brossolette vers l'élémentaire Curie a été abandonné, suite aux remarques faites par les enseignants et parents. Le projet actuel de construction d'un bâtiment supplémentaire sur Brossolette semble une bien meilleure idée.
    Concernant les travaux :
    Les personnels des écoles tiennent à faire remarquer qu'il est dommage de ne pas les consulter davantage pour les projets de construction. Les futurs usagers et salariés des écoles ont souvent des idées très concrètes et pratiques qui pourraient améliorer ces projets. Pour le chantier de Mainville, le projet paraît bouclé, mais pour ceux prévus par exemple pour Jaurès, cela serait souhaitable. Y compris pour résoudre au mieux les problèmes liés à la cantine qui, semble-t-il, ne pourrait pas accueillir tous les enfants pendant au moins une année.
    Enfin une dernière remarque sur le projet de construction d'un nouveau gymnase à Champrosay. Ces travaux sont nécessaires afin d'anticiper l'arrivée de nouveaux habitants liée à l'opération immobilière en cours sur le site de l'actuel hôpital Joffre. Or le coût estimé serait de... (Plus de 200 000 euros m'a-t-on indiqué), sans compter le terrain donné par la mairie. Pour ma part, je suis pour que l'intégralité du coût des travaux soit supportée par le futur promoteur, en prenant sur ses profits. Ce ne doit pas être à la population de payer. »

vendredi 10 décembre 2010

Ghislaine Joachim-Arnaud citée à comparaître : Un procès contre les travailleurs et le peuple martiniquais

Le Comité de soutien à Ghislaine Joachim-Arnaud a tenu une conférence de presse lundi 6 décembre à la Bourse du travail de Paris.

Ghislaine, secrétaire générale de la CGTM (Martinique), membre de la direction de Combat Ouvrier et l'une des dirigeantes du K5F, collectif à l'origine de la grève de février-mars 2009 en Martinique, est citée à comparaître par le procureur de la République de Fort-de-France, le 15 décembre, sur plainte d'un certain Jean-François Hayot au nom de l'association « Respect DOM ». Il lui reproche d'avoir repris, lors d'une émission diffusée par la chaîne publique ATV, le slogan lancé par des dizaines de milliers de manifestants lors de la grève de 2009 : « Matinik sé ta nou ; an band béké, profitè, volè ; nou ké fouté yo déwò ! Komba ta la fok nou kontinié » (La Martinique est à nous ; une bande de béké profiteurs, voleurs ; on va les foutre dehors ! Ce combat-là, nous devons le continuer »). Elle aurait ainsi, selon ses accusateurs, « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes, en l'occurrence les békés ».

jeudi 9 décembre 2010

4-5 décembre : Le congrès de Lutte Ouvrière

Lutte Ouvrière a tenu son congrès annuel le week-end des 4 et 5 décembre et Nathalie Arthaud en a présenté les conclusions le 6 décembre au cours d'une conférence de presse.

lundi 6 décembre 2010

Prochain conseil municipal

Il est prévu lundi 13 décembre à 20 h, au Café Cultures.

samedi 4 décembre 2010

Après les dernières révélations de WikiLeaks

Les médias ont passé la semaine à parler des "révélations" de Wikileaks... et certains journalistes de s'inquiéter du "risque pour la démocratie" de la divulgation des "secrets". C'est comme divulguer "la vie privé d'une famille, ça ne se fait pas " (Chronique radio écoutée ce matin !).
Et les "rétro-commissions" du Pakistan ?
Et les médicaments dangereux pour la santé ? Et les mauvais coups des spéculateurs ?
Ce sont leurs "secrets" qui sont une menace pour toute la société !

Benoit Grisaud

Pour faire le point, un article utile sur la question :

Le site Internet WikiLeaks (qui a pour spécialité de publier des « fuites ») vient de faire connaître, avec l'aide de cinq journaux en Europe et en Amérique, le contenu de 250 000 télégrammes diplomatiques américains récents. Ces « câbles » lèvent un coin de voile sur ce qui se dit, sinon se trame dans les chancelleries, et sur la différence entre le langage public fleuri des diplomates et leurs propos moins enrobés d'hypocrisie lorsque, dans des notes à leur gouvernement, ils commentent les faits et gestes des dirigeants du pays où ils sont en poste

vendredi 3 décembre 2010

Manifestation Contre le chômage et la précarité

Pour la huitième année consécutive, diverses organisations de chômeurs et de travailleurs précaires appellent à manifester à Paris Samedi 4 décembre 2010 à 14 heures place de Stalingrad

Lutte Ouvrière se joint à cet appel

jeudi 2 décembre 2010

Un procès colonial en Martinique !

Martinique - Procès contre Ghislaine Joachim-Arnaud : les patrons veulent se venger

Le 15 décembre, Ghislaine Joachim-Arnaud, secrétaire générale de la CGT Martinique et dirigeante de l'organisation trotskyste antillaise Combat Ouvrier, est assignée devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence, à l'égard d'un groupe de personnes ». En l'occurrence, il s'agit des Békés, c'est-à-dire des descendants des propriétaires d'esclaves qui, aujourd'hui encore, dominent l'économie de l'île.

À l'origine de la plainte, on trouve Jean-François Hayot, membre d'une des plus puissantes familles de Békés qui ont la mainmise sur l'économie de l'île. Il reproche à Ghislaine Joachim-Arnaud d'avoir repris, dans une émission télévisée, le slogan de milliers de manifestants de la grève générale de février 2009, disant en créole : « La Martinique est à nous, la Martinique n'est pas à eux. Une bande de Békés, profiteurs, voleurs, on les foutra dehors ».

C'est le monde à l'envers. S'il y a bien une discrimination et une violence qui s'exercent aux Antilles, c'est celles du patronat dans son ensemble à l'égard de la population pauvre. C'est l'exploitation de toute une population, maintenue dans le chômage ou payée des salaires de misère par quelques familles qui effectivement contrôlent toute l'économie, depuis le commerce, la distribution, l'import-export jusqu'aux grandes exploitations agricoles.

Des milliers de manifestants ont crié leur colère contre les Békés, et par extension, contre l'ensemble des patrons. S'ils veulent les rejeter hors de l'économie, si la secrétaire de la CGT Martinique reprend ce slogan à son compte, quoi de plus normal ?

En fait, il s'agit d'un nouveau procès colonial intenté par le lobby possédant de la Martinique, doublé d'une vengeance à l'égard de la dirigeante du principal syndicat de la Martinique et de l'organisation Combat Ouvrier. C'est aussi un procès inique visant les milliers de grévistes du mouvement de 2009.

Pour revenir sur les véritables raisons de ce procès, le Comité de soutien à Ghislaine Joachim-Arnaud organise une conférence de presse à Paris, lundi 6 décembre. Lutte Ouvrière s'associe à cet appel, et invite tous les représentants de syndicats ou d'associations luttant aux côtés des travailleurs à y participer.

Lundi 6 décembre à 15 h 30

Salle Jean-Jaurès, à la Bourse du travail

3, rue du Château-Rouge - Mo République

mercredi 1 décembre 2010

Arlette Laguiller sur la Côte-d'Ivoire et Haïti : "Les démocraties de la trique et de la misère" Lutte Ouvrière - 30/11/2010 10:25:00

Dimanche dernier était jour d'élection en Haïti et en Côte-d'Ivoire. Ces deux pays sont sur deux continents différents, l'un en Amérique, l'autre en Afrique, à des milliers de kilomètres de distance l'un de l'autre. Mais ils ont ceci en commun qu'ils ont été tous les deux colonisés par la France et qu'ils en portent encore aujourd'hui les stigmates. Ils ont aussi en commun d'avoir été pillés, appauvris, par la même bourgeoisie qui nous exploite ici.

Haïti a été colonie française pendant deux siècles. Sa population d'origine a été massacrée pour être remplacée par des femmes et des hommes déportés d'Afrique, transformés en esclaves pour cultiver les champs de cannes à sucre. Ce sucre, produit de luxe à l'époque, qui a fait d'Haïti la colonie la plus riche de la France d'alors.

Nombre de grandes familles bourgeoises de France ont bâti leur fortune par le trafic d'êtres humains et par la sueur et le sang d'esclaves travaillant dans les champs de cannes. Cela a duré jusqu'à ce que les esclaves se révoltent et se libèrent eux-mêmes en chassant les troupes françaises de Napoléon Bonaparte.
Ni la bourgeoisie française ni ses comparses des autres nations bourgeoises n'ont jamais pardonné aux esclaves de Haïti d'avoir rompu leurs chaînes. Leur coalition réussit, avec la complicité des dirigeants locaux, à imposer que les anciens esclaves dédommagent les anciens propriétaires. Haïti fut littéralement étranglée. La plus riche colonie devint le pays le plus pauvre de l'hémisphère américain.

La Côte-d'Ivoire, elle, a été colonisée bien plus tard. Mais, pendant le court siècle où elle a subi la domination coloniale de la bourgeoisie française, elle a aussi connu tout ce qui allait avec : le pillage de ses richesses naturelles, le travail forcé pour construire les ports, le chemin de fer, les routes, nécessaires à l'évacuation de ce qui était pillé, la mainmise sur ses principales richesses agricoles, le café et le cacao. Lorsque la bourgeoisie française a commencé à se dégager de ses colonies, elle a confié le pouvoir à Houphouët-Boigny, ancien ministre du gouvernement français, à qui son origine ivoirienne a valu de devenir le dictateur du pays grâce à l'armée française laissée sur place.

Le drapeau français a été remplacé par le drapeau ivoirien mais le pillage économique du pays a continué et continue encore aujourd'hui. Le port, le chemin de fer, l'aéroport, les banques, les principales usines sont entre les mains de groupes capitalistes, essentiellement français, comme Bolloré, et les grands chantiers de construction continuent à enrichir Bouygues et ses semblables.
Deux pays qui ont subi ou subissent encore la dictature de « nos » groupes capitalistes. Deux pays où une partie plus ou moins importante des classes populaires subit une autre dictature, celle de la faim qui menace. Deux pays dont on enfonce la population dans la pauvreté, mais auxquels les grandes puissances qui les pillent offrent généreusement des bulletins de vote.
C'est particulièrement révoltant dans le cas d'Haïti. Pendant que le pays reste en ruines après le tremblement de terre et qu'aucun programme de reconstruction n'a été entamé ; pendant qu'une partie de la population survit dans des campements de fortune et que l'épidémie de choléra sévit, les grandes puissances ont offert à quelques candidats de quoi se payer des affiches géantes collées sur les murs qui restent debout !

Le président dont le nom sortira des urnes sera inévitablement un pantin que les plus grandes puissances pourront manipuler à leur guise. Mais qu'importe ! Elles appellent ça la démocratie !
Comme elles parleront de « retour à la démocratie » en Côte-d'Ivoire, si l'un ou l'autre des deux candidats restés en lice pour le deuxième tour, Gbagbo et Ouattara, peut s'installer au palais présidentiel sans que la proclamation du résultat ne provoque trop de massacres entre les partisans des deux camps, dressés l'un contre l'autre depuis des années par une démagogie ethniste abjecte. Mais les machettes sont déjà sorties et, si la proclamation du résultat provoque un bain de sang, les dirigeants du monde lèveront les bras au ciel et diront que, décidément, ces peuples ne sont pas mûrs pour la démocratie. Les infâmes hypocrites !
Cette démocratie dont se vantent les puissances impérialistes, comme la France, a poussé sur l'esclavage colonial de peuples d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique. Et tant que dure le capitalisme, les pays pauvres n'ont droit, en guise de démocratie, au mieux qu'aux caricatures qui s'installent à Port-au-Prince et à Abidjan.

lundi 29 novembre 2010

Licenciement des fonctionnaires : une attaque de plus contre les travailleurs

Le décret sur la réorientation des fonctionnaires lorsque leur poste est supprimé vient d'être publié au Journal officiel.

Le texte prévoit que si l'administration ne peut reclasser un fonctionnaire dans un emploi correspondant à son grade, il sera « placé en situation de réorientation professionnelle », période pendant laquelle son « projet personnalisé d'évolution professionnelle sera établi », et qui pourra aussi inclure des emplois temporaires.

Ensuite, trois propositions de reclassement lui seront faites et, s'il les refuse, il sera alors « mis en disponibilité », c'est-à-dire sans salaire ni indemnité chômage. S'il refuse encore trois nouvelles offres, il sera licencié ou mis à la retraite d'office.

Les stages de reconversion, les « perspectives d'évolution de carrière » et les emplois intérimaires, beaucoup de travailleurs du privé les ont connus, pour se retrouver en fin de compte au chômage. La démarche est la même dans le cas de la Fonction publique que pour les entreprises privées : il faut « dégraisser » pour faire des économies.

Georges Tron, le secrétaire d'État à la Fonction publique, affirme pourtant que ce décret est beaucoup plus favorable que les anciens textes qui permettaient à l'administration de licencier un fonctionnaire dès le premier refus, assimilable à un abandon de poste. Sauf qu'il était extrêmement rare qu'un fonctionnaire refuse un poste, puisque ce qu'on lui proposait correspondait à sa formation et son souhait de carrière. Et quand, pour des raisons personnelles, il ne souhaitait pas rejoindre un poste, parce que trop éloigné de son domicile par exemple, son cas était discuté en commission paritaire avec les syndicats et un arrangement était en général trouvé. Mais avec la baisse du nombre d'emplois dans la Fonction publique, les possibilités de reclassement s'amenuisent d'autant.

Par ce décret, le gouvernement prévoit d'abord la possibilité de muter des fonctionnaires d'un service à un autre, en fonction des besoins en personnel ou après quelques mois de pseudo-reconversion. Et tant pis pour eux s'ils ne s'adaptent pas, le seul autre choix sera la porte. Mais surtout, le nombre de fonctionnaires ayant été réduit dans tous les services, il ne sera pas si facile que cela de proposer un nouvel emploi à tous ceux qui auront perdu l'ancien. Quand, dans un département, on supprime des tribunaux, où les employés peuvent-ils aller ? Dans le département voisin qui connaît la même situation ? Au Trésor public ou dans l'Éducation nationale, qui suppriment des postes ?

Le décret sur la reconversion des fonctionnaires est une attaque contre la garantie qu'ils avaient, dès l'instant où ils étaient titulaires de leur poste, de ne pas se retrouver au chômage du jour au lendemain. C'est aussi une attaque contre les conditions de vie de l'ensemble de la population, qui verra les services publics se dégrader encore plus.

Lutte Ouvrière n°2208 du 26 novembre 2010

samedi 13 novembre 2010

Le monde du travail a relevé la tête

Le 5 juillet 2008, devant un parterre de courtisans, Sarkozy déclarait avec un sourire satisfait : « Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit. » Et les spectateurs de ricaner et d’applaudir le bon mot de leur président.

Aujourd’hui, ils ne ricanent plus. Et c’est le passage en boucle de ce discours dans un certain nombre de cortèges qui a bien fait rire les grévistes. Ce gouvernement si méprisant vis-à-vis des travailleurs et si servile vis-à-vis des riches, qui affirmait avec superbe, il y a trois mois, qu’il agissait « au nom du peuple », a dû ranger sa morgue et faire passer sa loi presque en catimini, avec une procédure d’urgence au Parlement.

Pourquoi ? Parce que pendant deux mois, chaque semaine, parfois deux fois par semaine, le pays a été le théâtre de centaines de manifestations. Jeunes et vieux, actifs et retraités, travailleurs du public et du privé, syndiqués et non syndiqués, français et immigrés, se sont retrouvés au coude à coude des semaines durant, par millions, pour rappeler au gouvernement qu’il a eu bien tort d’enterrer la combativité ouvrière. Bien tort de croire que la période pendant laquelle gouvernements de gauche et de droite pouvaient taper sur le monde du travail sans que celui-ci réagisse, allait durer à jamais.

Pendant deux mois se sont succédé les grèves, longues ou courtes, les débrayages, les journées d’action, les blocages. De la grande grève des raffineries de pétrole ou des transports jusqu’aux petites succursales d’agences bancaires qui ont fermé le rideau, le mouvement a touché à un degré ou un autre toutes les catégories qui composent le monde du travail. Et pour la première fois depuis de nombreuses années, on a vu défiler des contingents significatifs venus des entreprises privées.

Pendant deux mois, les plus petites villes du pays ont vu des manifestations qu’elles n’avaient jamais connues, avec des familles entières de travailleurs qui descendaient dans les rues pour la première fois.

Pendant deux mois, dans les ateliers, dans les bureaux, dans bien des écoles, dans les transports en commun, dans les cafés, on n’a parlé que de ça. Dans les quartiers populaires, il y avait ceux qui participaient au mouvement, et puis il y avait ceux qui les soutenaient. Et c’est tout. Parce que les rares qui étaient encore favorables à Sarkozy et à sa politique n’osaient pas ouvrir la bouche, et c’est tant mieux.

Pendant deux mois, les médias ont aligné les sondages montrant que plus de 70 % des « personnes interrogées » soutenaient le mouvement. Mais dans les « personnes interrogées », il y a aussi des patrons, petits ou grands, des hauts cadres ou des professions libérales. Aucun sondage n’a été fait pour interroger exclusivement les salariés. Quel résultat aurait-il donné ? 90 %, 95 % ? Pendant deux mois, c’est le monde du travail tout entier qui a été solidaire de ce mouvement.

Le monde du travail, pour la première fois depuis bien longtemps, a relevé la tête. Il a montré sa force, il l’a redécouverte lui-même. Il a aussi redécouvert ce que signifient les mots « unité des travailleurs » et « solidarité ». C’est déjà, en soi, une victoire, riche d’enseignements et d’espoir pour l’avenir.

Cette bataille, nous ne l’avons pas gagnée – au sens où nous n’avons pas réussi à faire reculer le gouvernement et le patronat. Mais nous avons réussi à nous faire respecter, et ce n’était pas arrivé depuis bien longtemps.

Et pourtant, nous n’avons fait que laisser entrevoir notre force. La véritable bataille, elle aura lieu quand nous serons prêts à entrer en grève, générale, totale, dans toutes les entreprises, comme en juin 1936 ou en mai 1968. En quelque sorte, le mouvement qui vient d’avoir lieu a été une préparation aux luttes futures. Et cela seul a déjà réussi à faire changer de ton ce gouvernement habituellement si arrogant. Cela nous fait mesurer ce qu’il se passera lorsque nous engagerons une lutte d’une autre ampleur.

Tous ceux qui l’avaient oublié ont redécouvert pendant ces deux mois que sans le monde du travail, un pays ne peut pas fonctionner. C’est une leçon que nous ne devons pas oublier.

Nous n’avons pas fait plier le gouvernement – pas cette fois – mais nous avons gagné en prise de conscience. Bien des travailleurs ont fait, pendant ce mouvement, leur première expérience de lutte. Ce ne sera certainement pas la dernière.

Article extrait d'un supplément exceptionnel de Lutte Ouvrière, disponible gratuitement auprès de nos camarades, à lire et faire lire autour de nous !

Prochaine réunion du Cercle Léon Trotsky

Elle aura lieu vendredi 19 novembre à 20 h 30
Espace Paris-Est Montreuil, 128 rue de Paris à Montreuil (Métro Robespierre, L9)
Le sujet portera sur l'Allemagne, 20 ans après la réunification.
(participations aux frais d'entrée 3 euros)

mardi 2 novembre 2010

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre

Nous serons présents entre 10 h et 12 h sur le marché de Draveil dimanche 7 novembre.

Le mouvement actuel n’est pas une fin mais un commencement. Participons massivement aux manifestations du 6 novembre !

Nous nous sommes fait respecter, nous saurons les faire reculer.

Le gouvernement a eu le vote qu’il voulait. Mais que le gouvernement ne croie pas qu’il a les mains libres. Les travailleurs ont pu voir que si le mouvement n’est pas encore suffisant pour le faire reculer, le rapport de force est en train de changer.

Des centaines de milliers de travailleurs, trois millions au total, ont participé au mouvement sous une forme ou une autre et en sont fiers. D’autant plus fiers qu’ils savaient qu’ils avaient la sympathie de la grande majorité du monde du travail. La journée du 6 novembre doit être l’occasion d’affirmer une nouvelle fois qu’ils savent que c’est ensemble qu’ils peuvent se défendre et contre-attaquer. Ils ont pu se rendre compte de la puissance collective qu’ils représentent.

Participer aux actions et aux manifestations de ce samedi 6 novembre est la meilleure façon d’affirmer que le mouvement actuel n’est pas une fin mais un commencement. D’autres luttes sont inévitables car ni le patronat ni le gouvernement ne nous laissent d’autre choix.

Le rendez-vous de la manifestation à Paris est à 14 h 30, place de la République (en direction de Nation).

mardi 26 octobre 2010

jeudi 28 octobre 2010 : Tous dans la rue !

Lutte Ouvrière appelle à participer massivement aux manifestations du jeudi 28 octobre qui sont organisées dans de nombreuses villes de France.
Pour Paris, le point de rassemblement de Lutte Ouvrière est fixé à l’angle du boulevard Bonne-Nouvelle et de la rue d’Hauteville, à partir de 13 heures. C’est de là que Lutte Ouvrière se joindra au cortège.

vendredi 22 octobre 2010

Un communiqué de notre porte parole nationale : le mouvement continue !

Le mouvement continue : amplifions-le !
Faisons du 28 octobre et du 6 novembre
des démonstrations de force.

Aujourd’hui, en s’en prenant aux grévistes de la raffinerie de Grandpuits, Sarkozy a fait un pas de plus dans la guerre qu’il mène contre les travailleurs.

Hier, il choisissait de précipiter, par la procédure du vote unique, le vote de la réforme au Sénat. C’est chaque jour que le gouvernement montre qu’il est pressé d’en finir avec une mobilisation qui se renforce et s’approfondit et est devenue imprévisible. Le temps où Sarkozy fanfaronnait sur le thème « quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit » est décidément bien loin !

Depuis des années, le gouvernement et le patronat sèment le chômage et la misère. Aujourd’hui ils récoltent la colère. Et celle-ci est forte, comme le montrent les manifestations de la jeunesse, les grèves qui se poursuivent, notamment dans les raffineries et les transports. La fuite en avant du gouvernement et les jérémiades du patronat contre les grèves et les blocages témoignent à elles seules que nous sommes sur la bonne voie.

Lutte Ouvrière appelle donc à amplifier la mobilisation, à généraliser les grèves, à participer partout, le plus nombreux possibles, aux actions organisées au quotidien par ceux qui veulent faire reculer le gouvernement. Elle appelle à faire du jeudi 28 octobre et du samedi 6 novembre de nouvelles démonstrations de la colère et de la force des classes populaires.

Nathalie Arthaud

mercredi 20 octobre 2010

Une semaine de mobilisation !

Lundi 18 octobre : MANIFESTATION REUSSIE A DRAVEIL !

Nous étions 550 lundi dernier à nous retrouver devant la mairie de Draveil pour contester le projet rétrograde du gouvernement sur les retraites.
Lycéens, ouvriers de la Snecma, d’Altis, enseignants, cheminots, employés territoriaux, le cortège rassemblait également des parents bien conscients des attaques du gouvernement que le Maire de Draveil, Georges Tron, a nouvellement rejoint en tant que secrétaire d’état à la Fonction Publique.
Le cortège était bien remonté, et vu le nombre, le rassemblement s’est transformé en manifestation dynamique !
On s’est ensuite donné rendez vous pour le lendemain, bien résolus à remettre cela à Paris.

Mardi 19 octobre : Une mobilisation toujours aussi forte !

Parfois un peu moins de grévistes, mais une manifestation aussi fournie et déterminée, avec le renfort de nombreux lycéens très actifs. Aidés par des parents et des enseignants plusieurs dizaines se sont rendus à la manifestation parisienne : après avoir rejoint des cheminots de Juvisy et bien d'autres en gare d'Austerlitz, le cortège a intégré la manifestation au niveau du métro Gobelins : la manifestation s'est très bien passée, tout le monde était satisfait.

Et aujourd'hui ?

De nouveau les lycées semblaient bloqués, à l'image de Nadar ce matin. La grève se poursuit, comme celle des cheminots de Juvisy.

Rendez-vous demain à Evry :

A l'appel de l'intersyndicale départementale et des lycéen manifestation à Evry demain : rendez-vous à 12 h Place des droits de l'Homme, devant la mairie d'Evry.

dimanche 17 octobre 2010

Pour se rendre à la manifestation de mardi 19 octobre :

Un car de l'Union Locale CGT partira à 12 h 45, devant le cinéma de Draveil. Participation de 5 euros (minimum). S'inscrire dès que possible.

La manifestation commencera Place d'Italie.

“Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire”. (Communiqué de notre porte parole nationale).

Après la journée de manifestations du 16 octobre, il faut développer les grèves et faire du 19 octobre un succès

“Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire”.

Sarkozy et son entourage ont beau fanfaronner, la protestation contre sa politique anti-populaire ne faiblit pas. La manifestation de ce samedi 16 octobre a rassemblé sensiblement le même nombre de manifestants que la mobilisation du samedi 2. La tentative du gouvernement de faire croire que, d’une journée à l’autre, le nombre d’opposants dans la rue à sa politique s’affaiblit est, une fois de plus, démentie. D’autant qu’à chacune de ces journées se joignent des manifestant nouveaux.

Cette journée du 16 octobre constitue un encouragement pour la réussite de la journée suivante que les syndicats ont fixée au mardi 19 octobre et à laquelle Lutte Ouvrière appelle à participer. Il faut que s’amplifie la protestation, et c’est possible car la conviction qu’il ne faut pas laisser passer cette réforme, qu’il faut donner un coup d’arrêt à une politique qui se traduira par d’autres attaques contre le monde du travail, est de plus en plus largement partagée.

L’arrogance de Sarkozy et de ses ministres n’est pas de mise. Ils ont beau prétendre qu’ils ne céderont pas, nous pouvons les contraindre à s’incliner, comme l’ont fait en 2006 leurs prédécesseurs devant les étudiants qui ont réussi à faire annuler le CPE pourtant voté par le Parlement. Parmi les mots d’ordre des manifestant figure cette affirmation : « Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire ». Une maxime que nos gouvernants actuels feraient bien de méditer.

Nathalie Arthaud

vendredi 15 octobre 2010

La lutte continue !

La mobilisation contre le projets du gouvernement et plus généralement contre l'ensemble des attaques du patronat contre les salariés monte jour après jour. La jeunesse entre dans le mouvement et c'est tant mieux !

Quelques dates et informations locales à retenir :

Prochaine manifestation samedi 16 octobre à Paris (14 h 30 République, en direction de Nation). Un départ collectif de salariés du secteur est prévu : RDV 12 h 30 gare RER de Juvisy, côté Draveil.

Mobilisation dès lundi 18 et manifestation à Draveil !

L'intersyndicale départementale appelle à une journée de grève et de manifestation lundi dans le 91. Un rassemblement est prévu devant la mairie de Draveil, car son maire (G. Tron) est aussi secrétaire d'état dans le gouvernement Sarkozy et le bras droit de Woerth. RDV à partir de 12 h et jusqu'à 14 h devant le bâtiment municipal avenue H. Barbusse.

Une nouvelle journée nationale de grève et de manifestation est prévue mardi.

Bon courage et bonne mobilisation à tous !

lundi 4 octobre 2010

Compte-rendu du conseil municipal du 29 septembre 2010.

Mon intervention principale a porté sur les aires d'accueil pour les «Gens du voyage » sur l'agglomération :

Personne n'ignore le climat détestable créé par les discours de Sarkozy et de son équipe, discours tenus cet été et qui n'ont fait qu'attiser les pires préjugés, tout cela à des fins bassement électoralistes. Et les draveillois qui ont participé à la manifestation du 4 septembre ou qui se sont indignés face à la campagne xénophobe du gouvernement ont eu raison.

C'est pourquoi je crois qu'il convient d'aborder ici les obligations qu'a la commune de Draveil vis à vis de la loi, c'est à dire des aires d'accueil des gens du voyage.

Comme vous le savez, la loi du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage impose aux communes, notamment en fonction de leur taille, l'aménagement ou la création d'aires d'accueil.

Un schéma départemental qui date de janvier 2003 précise que pour les communes de Montgeron Vigneux et Draveil, 11 emplacements devraient être créés, et ceci par commune, dans des aires dites de longue durée.
Une aire supplémentaire, dite « aire de passage intercommunale » de 50 emplacements devant être réalisée sur la commune de Vigneux.

Pour le moment, seule la commune de Montgeron respecte ses obligations, et va même au delà, puisqu'elle dispose de 20 emplacements, soit bien plus que les 11 prévus par le schéma départemental. Et c'est tout à l'honneur de sa majorité municipale, l'opposition- de droite- votant contre le projet de cet aménagement, lors du conseil municipal du 2 juillet de l'année passée.

Dans un supplément récent du Journal du Parlement, consacré à la communauté d'agglomération Sénart Val-de-Seine, il est précisé (p 23, je cite) :  « L'exigence du Schéma départemental impose, conformément aux orientations du Programme Local de l'Habitat, la création, pour les comptes des deux autres villes (Vigneux et Draveil) d'une seconde aire. »

Il y est précisé que le problème se pose dans une situation de raréfaction du nombre de terrains disponibles sur le territoire communautaire.
On y ajoute qu'un site a été identifié sur la commune de Vigneux, site qui à priori est dans un état lamentable et indigne d'un accueil.

Le texte se termine par l'annonce que la communauté d'agglomération « étudie toutes les éventualités concernant ce terrain et la recherche en parallèle d'une solution alternative. »

Question : où en est-on de ces études ? Quelles « solutions alternatives » sont-elles envisagées ? Peut-on espérer dans un avenir proche que la commune de Draveil puisse se mettre en conformité avec la loi sur ce sujet ?


(A noter que la réponse a été plus que floue : visiblement il est urgent d'attendre... le futur schéma départemental. 10 ans après...)


Autres interventions :

J'ai renouvelé mon opposition au licenciement d'une employée de mairie : la saisie d'un cabinet d'avocat par la mairie a été évoquée lors des "décisions du maire".
Une autre intervention, à propos du bilan annuel sur la gestion de l'eau et des déchets a été l'occasion de défendre un véritable service public, et la nécessité pour la population, pour les salariés, de contrôler les comptes de ces entreprises afin de pouvoir par exemple baisser les prix pour les consommateurs.

Enfin, autre attitude notable de la majorité à propos de la mise en place du télétravail : je me suis abstenu non pas par opposition de principe, mais parce qu'il est apparu que les élus du personnel CGT n'avait pas eu la possibilité de faire dans des conditions acceptables leur travail d'élus.

lundi 20 septembre 2010

Prochain conseil municipal

Le prochain conseil municipal est prévu le mercredi 29 septembre

au Café Cultures à 20h.

jeudi 9 septembre 2010

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre

Nous serons dans le centre-ville de Draveil de 10 h à 12 h le samedi 18 septembre.

mercredi 8 septembre 2010

Grève du 7 septembre 2010 : mobilisations à Draveil

La grève chez Garrel et Navarre !

Dans beaucoup de secteurs les salariés de Draveil se sont mobilisés pour cette journée nationale de grève contre les attaques du gouvernement. Dans les écoles, les deux collèges, au lycée Nadar, parmi les personnels de la mairie ou ceux de l'hôpital Dupuytren...
Mais ce qui a marqué cette journée fût certainement la grève chez "Garrel - Navarre", entreprise de transport de cars appartenant au groupe Keolis, une première !
Une grande majorité des chauffeurs et des personnels (plus des 3/4) se sont mis en grève : occupation du rond point devant le site et distributions de tracts, participation à la manifestation parisienne... les discussions étaient nombreuses, de la colère face aux difficultés du boulot, aux salaires trop bas, aux attaques contre les retraites, et de la colère contre ce gouvernement au service des riches !

samedi 14 août 2010

Le samedi 4 septembre : manifestons nombreux contre la politique xénophobe et raciste du gouvernement

Une quarantaine de partis et associations appellent, à Paris et dans un certain nombre de villes, à une manifestation ou à un rassemblement le samedi 4 septembre, pour protester contre la campagne xénophobe du gouvernement. À Paris, rendez-vous est donné place de la République, à 14 heures.

C'est la moindre des choses qu'une protestation s'élève contre les discours de Sarkozy et de son équipe, attisant les pires préjugés à des fins bassement électoralistes. Lutte Ouvrière y sera présente.

Un certain nombre des initiateurs de cet appel veulent mettre cette manifestation sous le patronage de la IIIe République, dont ce sera ce 4 septembre le 140e anniversaire, République qui symboliserait, laissent-ils entendre, une ère de liberté, de fraternité, d'égalité.

Curieuse référence historique. C'est oublier, par exemple, que le premier président de cette République n'était autre qu'Adolphe Thiers, le massacreur des communards de 1871. C'est omettre de rappeler que sous la IIIe République se réalisa l'expansion coloniale française, synonyme de massacres et de spoliation de peuples entiers. C'est passer sous silence l'affaire Dreyfus. C'est ne pas parler des grévistes assassinés par la police sous les ordres de Clemenceau en 1910. C'est cacher le triste rôle des dirigeants politiques de tout bord, droite et gauche confondues, dans la préparation et le déroulement de cette boucherie que fut la Première Guerre mondiale. C'est se taire sur ce que fut le Parlement de cette République, élu en 1936, qui en 1940 remit les pleins pouvoirs à Pétain. Voilà quelques hauts faits parmi les plus marquants de cette République.

Alors, pour protester contre la campagne raciste et xénophobe du gouvernement, nous serons présents, mais en faisant référence, non pas à la IIIe République, mais à la solidarité des travailleurs.

(Lutte Ouvrière N°2193 du 13 Août 2010)

mercredi 7 juillet 2010

Conseil municipal du 05 juillet 2010


Ceci est mon intervention lors du conseil municipal à propos du P.L.U. (Plan Local d'Urbanisme). Le document est consultable sur le site de la mairie. Il ne s'agissait pas de voter mais de « prendre acte des débats ».



Je souhaite surtout revenir sur la partie qui concerne le logement.
La construction de quelques centaines de logements est donc envisagée dans les années qui viennent. C'est une évidence qu'il manque des logements, des logements de toutes sortes, des dizaines de milliers rien qu'à l'échelle de la région. Je suis bien sûr pour la construction de logements, constructions qui nécessitent d'être discutées et organisées.

Mais au delà des objectifs qu'on nous présente, j'ai des doutes quand aux affirmations contenues dans ce document :
Qu'en est-il exactement de la construction de logements dits « sociaux » ?
Les constructions envisagées ne sont pas des HLM. Alors je me pose la question : quels en seront les loyers ? Peut-on avoir la garantie que ces logements profiteront aux salariés dont les revenus sont bas ? Pour prendre un exemple, un salaire d'ouvrier ou de fonctionnaire de catégorie C, à 1200 euros par moi, permettra-t-il à un couple de se loger ? La ville aura-t-elle le moindre pouvoir de contrôler les loyers ?

Ces constructions de logements vont être confiées à des organismes privés, tel que le Crédit agricole Immobilier, filiale d'une grande banque appartenant au monde des spéculateurs qui ont entrainé l'économie mondiale dans la crise. Alors il faudrait leur faire confiance pour construire des logements, et surtout des logements abordables pour les classes populaires ?



Sur la commune les loyers pour un 3 pièces sont au minimum de 7 à 800 euros sans les charges. Qui peut se payer de tels loyers ? Les gens qui ont les relations et les moyens, pour eux se loger n'est pas un problème, mais la réalité c'est que même les classes moyennes n'y arrivent pas, ou alors en s'endettant de plus en plus pour acheter . Personne dans ce conseil municipal ne l'ignore.
Mais il faut bien loger les gens , alors comment faire ?
Comme je l'avais affirmé lors du débat sur le PLH (Plan Local de l'Habitat), c'est l'État qui devrait prendre en charge le contrôle et la construction des logements affectés à la population laborieuse, pour éviter les abus, abus de bailleurs privés dont un exemple* a d'ailleurs été évoqué lors de ce conseil.


(*Il s'agit du bailleur "Batigère" du quartier des Bergeries qui semble avoir décidé d'augmenter les charges des locataires au prétexte d'une réparation du système de chauffage défectueux)

Autre sujet :
Lors de ce conseil municipal, j'ai aussi évoqué le problème de la diminution envisagée des créneaux horaires de piscine accordés aux classes des collèges. La majorité municipale n'étant pas en mesure de donner une explication au problème (qui relève de l'agglomération qui gère les piscines), le Maire a promis une réponse « dans la semaine ».

mercredi 23 juin 2010

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre

Samedi matin 03 juillet venez discuter avec les militants de Lutte Ouvrière : nous serons dans le centre-ville, entre 10 h et 12 h.

jeudi 17 juin 2010

Prochain conseil municipal

Il est prévu le lundi 05 juillet 20h Café Cultures.

mardi 15 juin 2010

Conseil munincipal du lundi 14 juin 2010

Rapide conseil municipal, fait en à peine une heure.

Concernant la ZAC du centre-ville, je me suis abstenu sur la "désignation de l'aménageur". Les quelques logements dits "sociaux" prévus pèsent peu face aux multiples constructions résidentielles de ces dernières années.Les "garanties" présentées par le maire sur la "concertation" à venir sur le projet qui ne serait "pas du tout bouclé" n'ont pas convaincu grand monde...

Sur l'usine de retraitement des eaux de Vigneux, rappelons que la gestion des eaux par l'agglomération reste confiée au privé (Lyonnaise des eaux). Je me suis là aussi abstenu (à propos de l'extension de l'activité de l'usine).

jeudi 10 juin 2010

Prochain conseil municipal

Une séance extraordinaire du conseil municipal est prévue le lundi 14 juin 2010 à 19 h 00 au Café-Cultures de Draveil pour désigner l'aménageur de la ZAC Centre Ville. C'est confirmé.

mercredi 9 juin 2010

Prochain Cercle Léon Trotsky

À l'occasion de la coupe du monde de football, la prochaine réunion aura pour thème : Sport et business !

Vendredi 18 juin - à 20 h 30 Théâtre de la Mutualité
24, rue Saint-Victor à Paris 5e (Métro : Maubert-Mutualité)
Participation aux frais : 3 euros

mardi 8 juin 2010

Urgent !

Une nouvelle journée de grève dans tout le pays est annoncée par l'intersyndicale le jeudi 24 juin !
Plus que jamais, il faut nous opposer nombreux aux mauvais coups contre les salariés et les retraités.
Cette crise, ce sont les banquiers et les actionnaires qui l'ont provoqué, à eux de la payer !

jeudi 3 juin 2010

Solidarité avec le peuple palestinien

Dénonçant « l’attaque meurtrière de la flottille de la liberté pour Gaza par l’armée israélienne dans les eaux internationales », le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à une manifestation

samedi 5 juin à 15 heures à Paris,
Place de la Bastille en direction de la Concorde


Lutte Ouvrière appelle ses militants et sympathisants à s’y joindre.

mercredi 2 juin 2010

À propos des débats sur le PLU (Plan Local d'Urbanisme)

Voici pour mémoire mon intervention lors du conseil municipal du 6 Avril 2010, lors de la présentation du document. Dans celui-ci on trouve l'objectif de construire des logements, dont un certain nombre de logements sociaux. Voici ma brève intervention lors de la discussion. Je me suis abstenu lors du vote.

Il y aurait beaucoup à dire sur ces problèmes d'aménagement, voici quelques remarques :

On parle dans ce document de construire des logements, très bien, mais rien par exemple sur le problème des transports. Comment vont se déplacer ces habitants ? Sur quelles routes ? Rien sur le transport ferroviaire, avec le RER qui mériterait des investissements car le matériel est vétuste.

Qui va payer les infrastructures supplémentaires ?

Quel contrôle sur les promoteurs immobiliers, sur leurs marges financières ?

C'est l'État qui devrait prendre en charge directement, à prix coûtant, la construction des logements nécessaires.

Bien sûr, en tant qu'élu de Lutte Ouvrière, je suis pour « l'amélioration de l'habitat » et « l'augmentation des logements sociaux ».

Mais face à toutes ces questions non résolues, il est à craindre qu'un document, aussi bien écrit soit-il, ne soit pas une garantie suffisante.

mercredi 26 mai 2010

Quelques images de la fête 2010...





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Article du "Parisien" du 24.05 sur la fête de Lutte Ouvrière.

Entre deux slogans, « travailleurs, travailleuses », on partage une glace ou une barbe à papa, un minigolf ou une partie de trampoline pour se détendre. Voici un raccourci pour décrire la Fête de lutte ouvrière qui se tient durant tout ce week-end de Pentecôte au château de Presles. La quarantième édition accueille en effet, jusqu’à ce soir, des familles, des curieux et des militants… En résumé, beaucoup de gens pour un grand rassemblement populaire à la manière de la Fête de l’Huma.
Soleil aidant, 30000 personnes sont attendues sur les trois jours. Objectif qui, selon les premières impressions, devrait être allégrement rempli.

Ambiance festive, champêtre… et politique
C’est donc une ambiance très conviviale et champêtre que l’on découvre en pénétrant dans cet immense parc boisé où s’entremêlent plusieurs dizaines de stands. Le village médiéval, la grande roue, le petit train, le parcours dans les arbres côtoient les échoppes de spécialités culinaires diverses, variées et surtout très abordables. Le chapiteau Karl-Marx où des débats et d’autres échanges s’enchaînent, le forum et les stands des différentes organisations politiques NPA, PCF… se mélangent au gré des allées et des chemins, parcourus hier après-midi par beaucoup de visiteurs. Dont Christine 38 ans, venue de Paris avec son fil Dorian, 4 ans, et des amis, pour la journée entière. « C’est la première fois que je viens et je trouve l’atmosphère vraiment plaisante… et fraternelle, explique la jeune maman. Car si nous sommes, tout d’abord, venus pour des raisons politiques afin d’échanger et assister à des conférences, la fête permet de venir en famille. Nous allons d’ailleurs passer au stand maquillage », poursuit-elle.
Partisans de Nathalie Arthaud, la nouvelle porte-parole de LO qui a succédé à Arlette Laguiller, simples visiteurs venant passer du bon temps ou encore spectateurs pour les concerts, comme celui de HK et les Saltimbanks cet après-midi (voir encadré), la fête de Lutte ouvrière allie depuis toujours le festif et le politique.

Aujourd’hui, jusqu’à 20 heures. Entrée : 15 €. Gratuit pour les moins de 14 ans accompagnés. Navette gratuite depuis le métro Saint-Denis-Université (ligne 13).

mercredi 19 mai 2010

Un article de Lutte Ouvrière du 21 mai

Mairie de Draveil (Essonne)
Contre le licenciement d'une employée

Dans la ville de Draveil, en banlieue parisienne, une agent titulaire ayant quatorze ans d'ancienneté a été licenciée. Il lui a été ordonné de reprendre son travail alors qu'elle était en arrêt-maladie, certificat médical à l'appui. Elle a été brutalement radiée de la Fonction publique et se retrouve aujourd'hui sans aucun revenu.

Cette décision est le fait du maire de la ville, le villepiniste Georges Tron, devenu il y a peu secrétaire d'État à la Fonction publique dans le gouvernement Sarkozy. À ce poste, Tron met en œuvre le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Il déclare d'ailleurs à l'occasion de chaque Conseil municipal que des « efforts » seront nécessaires et qu'il faudra encore « réduire la voilure », pas celle des riches mais celle des services publics bien sûr !

Mardi 11 mai, sur une radio nationale, il a dit que sera expérimenté dans quelques villes un système de contrôle des petits arrêts-maladie. « L'objectif de cette disposition (...) c'est d'avoir une meilleure connaissance des causes de l'absentéisme des fonctionnaires, donc de connaître ce qui les affecte en termes de santé et de pouvoir mieux y remédier ». Tout est à craindre lorsque l'on voit la façon dont il s'est comporté avec l'agent de la mairie qu'il dirige.

À Draveil, il est d'ailleurs hors de question de reconnaître une quelconque maladie professionnelle aux agents de la mairie. Comme l'ont exprimé les collègues de l'employée licenciée, « le but de la manœuvre est que tout le monde se sente menacé ».

Les militants du syndicat CGT se sont mobilisés. Une pétition de soutien circule, au-delà même des agents de la mairie. Car, en complément des démarches juridiques en cours, c'est sur la solidarité du plus grand nombre qu'il faut compter.

Correspondant LO

Dernier conseil municipal : lundi 17 mai 2010

Voici pour information ma principale intervention lors du dernier conseil. Cette déclaration a été coupée par les élus de la majorité, le maire avait peu avant quitté la séance... mais voici grâce à ce blog le texte intégral !

Dans le dernier numéro de « Vivre à Draveil », une attaque personnelle m'a été portée dans un article signé par la majorité municipale : Au prétexte de ma non participation au vote d'une motion, cet article sous-entend que le conseiller municipal de Lutte Ouvrière n'aurait pas soutenu la mobilisation contre les menaces de fermetures de lits et de suppressions de postes. Eh bien cet article est mensonger. Ma déclaration lors du conseil municipal où cette motion a été présenté était claire :

En tant qu'élu de Lutte Ouvrière, je n'ai pas participé au vote de cette motion, que je considère plus que jamais comme une mascarade, j'ai par contre apporté mon soutien plein et entier à la mobilisation du personnel de l'hôpital Joffre-Dupuytren.
Lutte Ouvrière a d'ailleurs diffusé largement, auprès du personnel comme de la population, un tract qui dénonçait les menaces qui pèsent contre l'hôpital public, dont celui de Draveil, et qui sont le fait du gouvernement Sarkozy -UMP.
Alors, au moins pour le moment, ces quelques postes sont sauvegardés, sur le site de Dupuytren, et c'est tant mieux.
Mais rappelons que le site de Joffre est lui dans l'attente d'une fermeture prochaine, au plus grand plaisir d'un groupe de promoteurs immobiliers, mais certainement pas dans l'intérêt de la santé publique.
Rappelons que ce sont toujours 4000 postes qui sont en passe d'être supprimés sur l'ensemble des hôpitaux de l'Assistance-Publique Hôpitaux de Paris.
Rappelons que c'est vous-même qui avez avancé l'idée du non-remplacement d'un poste de fonctionnaire sur deux, ce que votre gouvernement met en application.
Que si vous êtes le sauveur de quelque chose, ça n'est pas du système de santé publique mais bien des intérêts privés, des intérêts des banques et des financiers, qui entrainent en ce moment même la ruine de l'économie et celles des finances publiques.
Votre premier ministre l'a annoncé il y a quelques jours : la rigueur est de retour. Il faudra bien les trouver quelque part, les centaines de milliards donnés aux financiers. On connaît la chanson. Les efforts seront encore demandés aux mêmes. Les attaques contre la population et les services publics vont s'aggraver. Alors vos paroles et vos promesses n'engagent que ceux qui les croient.
Oui, comme élu et comme militant de Lutte Ouvrière, je suis un défenseur du service public, parce qu'il est un des rares moyens de compenser les inégalités sociales, inégalités qui ne cessent de se renforcer. Et sur ce sujet, je n'ai de leçon à recevoir de personne, et encore moins de vous.
Je réclame donc un droit légitime à réponse dans le prochain journal municipal. Je réitère ma demande de disposer, comme chaque groupe politique constitué ici, d'une tribune régulière dans le journal municipal.