lundi 25 novembre 2013

Lutte Ouvrière appelle à rejoindre la manifestation du Front de Gauche du 1er décembre contre la hausse de la TVA et à manifester aussi pour l’interdiction des licenciements

Les agriculteurs, les camionneurs et de nombreuses catégories sociales ont récemment exprimé leur colère contre la politique gouvernementale. Mais les salariés, qui sont les principales victimes de l’austérité et du chômage, n’ont jusqu’ici pas fait entendre leur voix. Pourtant, face aux coups redoublés du patronat et du gouvernement, il est vital que la classe ouvrière mette en avant ses propres revendications.
Dimanche 1er décembre, le Front de Gauche organise une manifestation contre l’augmentation de la TVA. Lutte Ouvrière s’associe à cette manifestation car l’augmentation de la TVA est une attaque de plus contre le niveau de vie des couches populaires. Mais il est aussi nécessaire pour les travailleurs de défendre leur droit à un emploi et à un salaire permettant de vivre. C’est pourquoi, Lutte Ouvrière manifestera aussi pour l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, et pour le contrôle des travailleurs sur les comptes des grandes entreprises.
Le cortège de Lutte Ouvrière se rassemblera dimanche 1er décembre
à 13h Place d’Italie devant le centre commercial Italie2.

Pour lire l'éditorial sur ce sujet cliquer ici

Face au manque de moyens dans l'éducation, pas de résignation !

C'est le message qu'ont exprimé la trentaine de parents et d'enseignants du collège E. Delacroix de Draveil en se retrouvant samedi matin dans le centre-ville. Non pas que la situation de leur collège soit particulière (c'est plutôt un collège où l'ambiance est bonne entre les personnels et avec les parents et qui fonctionne donc bien !), mais parce qu'ils ne se résignent pas à une situation que vivent une grande majorité des établissements scolaires.
Au delà du cas urgent d'un prof de math en arrêt maladie non remplacé, la crainte que la situation s'aggrave lors du départ en congé maternité d'une autre collègue de math dans quelques jours, le manque d'au moins 2 AVS (personnes qui accompagnent les élèves qui souffrent de handicaps), le besoin d'une infirmière à temps plein ou encore de surveillants supplémentaires a été réclamé ! C'est la pénurie chronique d'adultes, causée par les suppressions de postes qui se sont accumulées, la précarité, les effectifs dans les classes... bref, c'est le quotidien de tous les établissements scolaires en mauvais état qui a été dénoncé.

La petite assemblée a décidé unanimement d'un autre rassemblement le samedi 14 décembre (devant la halle du marché à 10 h 30). Ils invitent les parents et personnels des autres collèges, lycées ou écoles qui le souhaitent à venir avec eux réclamer les moyens qui manquent pour l'éducation !

jeudi 21 novembre 2013

Écoles, collèges, lycées... galère dans l'éducation.

      Depuis la rentrée de septembre il manquait un professeur de technologie au collège Wallon de Vigneux. Face à une Inspection se déclarant incapable de recruter, les parents ont publié une annonce... sur le bon coin ! Quelques jours après quelqu'un a été trouvé et un recrutement est annoncé. L'information a fait partie de la "UNE" de plusieurs journaux ce matin même.

      Une anecdote amusante... sauf qu'elle révèle le manque chronique de profs depuis les dizaines de milliers de suppressions d'emplois de ces dernières années, et aussi que la situation ne s'est pas améliorée depuis l'arrivée du nouveau gouvernement.
      Samedi matin à 10h30 dans le centre de Draveil (Boulevard Barbusse, à côté de l'arrêt de bus "mairie"), ce seront les parents et personnels du collège Delacroix qui protesteront pour exiger les embauches qui manquent pour assurer un service public de qualité et des conditions de travail acceptables.
      Les professeurs du premier degré sont quand à eux appelés à la grève le mardi 05 décembre contre la réforme des rythmes scolaires...
      Vivement qu'on s'y mette tous ensemble !


mardi 19 novembre 2013

La « remise à plat » fiscale d’Ayrault : un écran de fumée pour faire oublier le coup qu’il prépare (Communiqué de presse LO)

Ayrault a annoncé une « remise à plat » de la fiscalité. On allait donc voir ce qu’on allait voir. Eh bien, ni l’impôt sur les bénéfices des sociétés, ni celui sur la fortune ne seront augmentés. La seule annonce réelle d’Ayrault, interrogé par France Inter, a été que la hausse de la TVA au 1er janvier sera bien maintenue. C’est pourtant l’impôt le plus injuste, celui qui frappe le plus durement les classes populaires. Son augmentation, applaudie par le Medef, se traduira par une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs. Sur cette taxe comme sur les autres, le gouvernement se comporte en loyal serviteur du patronat.
La « remise à plat » annoncée par Ayrault est au mieux un écran de fumée, et plus probablement encore la menace de nouvelles ponctions pour les travailleurs. Espérons que le monde du travail réserve à la hausse de la TVA une riposte comparable à celle suscitée par l’écotaxe, et que le gouvernement soit contraint d’y renoncer.
Nathalie Arthaud

samedi 16 novembre 2013

Conférence à Paris du Cercle Léon Trotsky

Il aura pour sujet :
Les mouvements populaires du printemps arabe et leurs répercussions
vendredi 22 novembre 2013 - 20h30 - Théâtre de la Mutualité
24, rue Saint-Victor Paris 5e, Métro : Maubert-Mutualité - ligne 10 - Participation aux frais : 3 euros

mardi 12 novembre 2013

Lutte Ouvrière à votre rencontre

Samedi 16 novembre entre 10 h et 12 h nous serons dans le centre-ville de Draveil, près de la poste (et ailleurs).
L'occasion d'échanger sur l'actualité sociale et politique. Après les manifestations en Bretagne et dans d'autres régions contre les licenciements, après une semaine de mobilisation des employés municipaux et des enseignants contre le manque de moyens et de postes et contre l'actuelle réforme des rythmes scolaire... une actualité qui illustre l'importance d'un programme de défense des intérêts des travailleurs !

vendredi 8 novembre 2013

Réunion de la mairie sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires du 6 /11

Une cinquantaine d'élus parents d'élèves, de directrices et directeurs d'écoles de Draveil, se sont retrouvés pendant plus de 2 heures à l'invitation de la mairie pour parler de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires prévue à la rentrée 2014. Le but annoncé était de valider un projet d'emploi du temps tenant compte de questionnaires réalisés en juin dernier par les parents.

La concertation c'est bien, mais pas trop...
La mairie se vante d'avoir organisé une « véritable concertation ». En effet, respectant le résultat des questionnaires réalisés par les parents d'élèves en juin, elle les présente 4 mois après son projet et demande à ce qu'une décision définitive soit validée... dans moins d'une semaine !!
Face aux protestations le délai a été rallongé de quelques jours jusqu'au 18 novembre.
Et les personnels de la mairie ??
Toujours aucune réunion n'a été organisée avec les personnels de la mairie, même si après ma question sur le sujet Mme De Ruidiaz a confirmé qu'elle serait organisée «très prochainement ».

Le projet d'organisation des horaires : une usine à gaz...
Plus la réunion avançait, plus la salle s'est rendue compte du bazar à venir : horaires variables entre les jours de la semaine, certaines journées restent aussi longues qu'aujourd'hui, d'autres risquent de multiplier lieux et intervenants, utilisation des salles de classe pour les activités imaginées après les cours... mais avec qui et comment ?
A la lumière de ce qui se passe dans nombre de communes, au secours !

Simplifier le problème... sauf pour la mairie ?
Une proposition de simplification a été faite vers la fin de la réunion par plusieurs participants. Un seul horaire pour tous pour toutes les écoles : une ouverture le mercredi matin jusqu'à 11h30, une diminution des après-midi de 45 minutes, donc un arrêt de cours à 15h45 au lieu de 16h30 aujourd'hui.
Après une récréation de 15 minutes les élèves seraient ensuite soit en garderie soit dans les études (comme aujourd'hui).
Problème : cela fait reposer sur la mairie seule l'amélioration du cadre d'accueil des élèves en fin de journée, le recrutement de personnels et la mise à disposition de locaux adaptés...

Confiance, ayez confiance...
Il y a aujourd'hui près de 50 % de précaires à la mairie. Les locaux municipaux sont loin d'être tous adaptés et beaucoup nécessitent des rénovations ou des reconstructions. La fermeture de la halte garderie des Mazières pour cause d'insalubrité et de présence d'amiante a de quoi inquiéter.
Comment faire confiance aux promesses - toutes électorales - de « recruter un maximum » de « fidéliser les animateurs » de les « former au mieux »...

Grève dans les écoles le 14 novembre et démagogie politicienne de la mairie
Mme de Ruidiaz a appelé à faire grève le 14 (une journée de mobilisation nationale est organisée) et a annoncé qu'une pétition serait proposée sur le marché dimanche ! Ben oui, comme c'est une réforme de la gauche on peut se permettre !
Elle n'est pas allée jusqu'à annoncer que les salaires des employés ne seraient pas ponctionnés (alors qu'elle, elle ne sera pas gréviste)... par contre cela sera toujours ça d'économisé pour la mairie.

Contre la réforme actuelle, pour nos propres revendications
Je suis intervenu pour répondre à ses arguments : d'abord pour rappeler que c'est le gouvernement Sarkozy que la droite municipale soutenait qui a supprimé 80 000 postes d'enseignants ces dernières années. Combien de classes sont aujourd'hui à 30 ou plus sur la commune ? Et l'actuel gouvernement ne veut pas recréer ces postes. Cette réforme a été faite pour coûter le moins possible à l’État, pour dire « on fait quelque chose », mais finalement au mépris de la population et des mairies surtout des plus défavorisées.
  • Les personnels municipaux, les enseignants et les parents qui se mobilisent contre cette réforme bidon et injuste ont raison.
  • Améliorer l'école c'est recruter les enseignants et les personnels qui manquent ! (Voilà ce que ne dit pas l'actuelle équipe municipale)

jeudi 7 novembre 2013

Après les manifestations en Bretagne et ailleurs...

Suite aux manifestations de samedi dernier, voici quelques articles publiés dans le nouveau numéro de Lutte Ouvrière :

Des échos de la manifestation à Quimper

... de celle de Carhaix

et notre éditorial sur le sujet : Pour l’emploi, imposer au patronat l’interdiction des licenciements

Un dernier mot sur le mépris de Mélenchon...

Bonne lecture !!

vendredi 1 novembre 2013

A propos de la manifestation en Bretagne à Quimper

Un communiqué de presse : 
Non à l’écotaxe qui frappe à peine les gros, mais surtout les petits
Faire payer sur leurs profits les grandes entreprises du transport, de l’agro-alimentaire et de la distribution

Pour ne pas imposer, au niveau où ils devraient l’être, les profits des entreprises capitalistes ainsi que la fortune et les revenus de leurs propriétaires et actionnaires, le gouvernement Sarkozy avait inventé une écotaxe. Le gouvernement Hollande l’a reprise à son compte et s’apprêtait à l’exécuter avant que les manifestations le fassent reculer.
C’est une taxe injuste car si elle concernait aussi les grandes entreprises de transport qui ont les moyens de la répercuter sur les consommateurs, elle frappe surtout les artisans, ceux du transport comme bien d’autres qui vivent de leur travail et qui utilisent leurs camions pour gagner leur vie et pas pour faire du profit.
Lutte ouvrière considère que les travailleurs salariés ont tout intérêt d’être solidaires des autres catégories sociales qui vivent de leur travail sans exploiter personne. Elle dénonce surtout toute prétention des entreprises capitalistes du transport, des patrons licencieurs de l’agro-alimentaire, et des grandes chaines de distribution de prendre la tête des manifestations de colère au nom d’un quelconque prétendu intérêt commun. Ces capitalistes sont les ennemis directs des salariés qu’ils exploitent avant de les licencier mais ils le sont aussi de tous ceux, artisans, petits paysans, pêcheurs qui vivent de leur travail, qui sont étranglés par les banques et écrasés par les capitalistes de l’agro-alimentaire comme par ceux de la grande distribution.
Lutte ouvrière considère que dans le climat de colère provoqué par les fermetures d’usine et la politique du gouvernement, les travailleurs doivent mettre en avant leurs propres exigences : interdiction des licenciements, répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. Quant aux impôts et aux taxes, la seule politique fiscale juste consiste dans la suppression des impôts indirects sauf sur les produits de luxe, et le paiement de l’impôt sur le revenu sur les seuls revenus du capital.