François Hollande, relayé par son ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré que le plan social de la direction de PSA était inacceptable « en l’état » et qu’il faudrait le renégocier. Sauf que ce plan n’a jamais été négocié. Sauf aussi que le gouvernement annonce d’emblée, sans oser le dire ouvertement, qu’il acceptera ce plan moyennant une réduction – mais de combien ? – du nombre d’emplois supprimés.
Il considère donc acceptable d’entrer dans le jeu de dupes que PSA propose en ces termes : « Dans un premier temps, je supprime 8 000 emplois – sans compter les milliers d’emplois induits – puis je consens à réduire ce chiffre ». Ainsi ces messieurs du gouvernement, les économistes et, peut-être, certains dirigeants syndicalistes se montreront satisfaits et crieront « victoire », se félicitant d’avoir ainsi « évité le pire ». C’est un tour de passe-passe classique.
Mais le pire, comme ils disent, il est bien là pour les travailleurs.
mardi 17 juillet 2012
dimanche 15 juillet 2012
Le groupe PSA sème la misère, il récoltera la colère
Après des mois de
mensonges et de faux-semblants, la famille Peugeot, qui cache des
milliards de bénéfices en Suisse depuis des décennies, a annoncé ce
matin que l’usine PSA d’Aulnay, qui emploie plus de 3 000 salariés,
fermera ses portes en 2014.
À cette fermeture s’ajoutent des milliers de suppressions d’emplois dans les autres usines du groupe, notamment à Rennes et à Sevelnord. Au total, 8 000 suppressions de postes sont annoncées. Sous prétexte que les ventes de PSA auraient chuté au premier semestre 2012, les actionnaires de PSA vont faire perdre leur gagne-pain à des milliers de travailleurs.
Il n’y a aucune raison d’accepter cela.
C’est une nécessité pour tous de faire reculer ce patronat avide, qui accumule des milliards sur le dos des travailleurs et licencie dans de nombreux secteurs. Il faut qu’il apprenne, lui et tous ceux qui le soutiendront, qu’en semant la misère, c’est la colère de tout le monde ouvrier qu’ils vont récolter.
À cette fermeture s’ajoutent des milliers de suppressions d’emplois dans les autres usines du groupe, notamment à Rennes et à Sevelnord. Au total, 8 000 suppressions de postes sont annoncées. Sous prétexte que les ventes de PSA auraient chuté au premier semestre 2012, les actionnaires de PSA vont faire perdre leur gagne-pain à des milliers de travailleurs.
Il n’y a aucune raison d’accepter cela.
C’est une nécessité pour tous de faire reculer ce patronat avide, qui accumule des milliards sur le dos des travailleurs et licencie dans de nombreux secteurs. Il faut qu’il apprenne, lui et tous ceux qui le soutiendront, qu’en semant la misère, c’est la colère de tout le monde ouvrier qu’ils vont récolter.
Nathalie Arthaud
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dimanche 8 juillet 2012
Compte-rendu du conseil municipal du 5 juillet
Voici quelques points abordés et mes principales
interventions :
A propos des salles municipales : Gouverner c’est
« prévoir » ?
Après la suppression du Centre social Oberkirch le discours
officiel était clair : « il n’y a pas de problème de salle ».
Quelle surprise de découvrir dans une « décision » du maire, comme
justification à un droit de préemption de bâtiments : « suite aux
fermetures » « la ville manque de salle à usage collectif » pour
« les Draveillois et les associations locales ».
Prime pour le personnel et entretien professionnel : mémoire sélective…
« Ces deux délibérations ont été votée à l’unanimité
par les représentants du personnel » a-t-on entendu lors de la
présentation de ces deux délibérations.
En fait, excédés par le comportement agressif de certains
membres de l’équipe de Tron à leur encontre les élus de la CGT, syndicat
majoritaire du personnel de la ville, avaient quitté la réunion en question (le Comité Technique Paritaire)…
On admire la « présentation objective » faite en
conseil municipal… inutile de dire qu’ils n’étaient pas content lorsque je suis
intervenu pour apporter un démenti net à leurs petits mensonges.
Explication de vote : contre ces deux délibérations.
J’ai voté contre la mise en place d’une telle prime, pour
les agents de catégorie « A », en grande partie variable en fonction
d’objectifs, pour deux raisons essentielles : d’abord car elle met en
situation de concurrence et pas de coopération les salariés. J’ai ensuite
expliqué que les salariés de toutes les catégories ont besoin d’augmentations
de salaires et pas de primes.
En ce qui concerne la mise en place de
« l’entretien individuel », présenté par Tron comme la
possibilité d’une discussion libre et franche entre un salarié et son chef de
service ( !!)… j’ai expliqué la raison principale de mon vote : qu’on
ne peut faire aucune confiance dans la politique du personnel conduite par la
majorité municipale.
Autant dire que cela n’a pas beaucoup été apprécié.
à propos des tarifs de cantine et des APS
La marie a fait le constat que plusieurs dizaines de
dossiers d’inscription aux Accueils péri-scolaires (APS) restaient incomplets
ou non fait, avec les problèmes d’assurance et d’organisation qui vont avec.
Solution proposée immédiatement : doubler les tarifs
pour tous ces contrevenants. Et dès le premier jour de septembre !
J’ai fait remarqué que ce problème, réel, n’avait pas été
évoqué de toute l’année. Que la « solution » proposée n’avait jamais
été discuté par exemple lors des conseils d’écoles, ni même en commission
scolaire (sauf lors de la toute dernière).
J’ai aussi ajouté que la mairie était rapide pour augmenter
ses tarifs, mais que les quotients familiaux n’avaient pas été relevé,
eux. Ce qui, année après année, fait
payer plus cher surtout les ménages les plus modestes. Promesse a été faite de
revoir cela… lors du prochain budget en 2013.
Je me suis abstenu sur cette délibération.
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