mercredi 29 janvier 2014

La casse de l'éducation... version gouvernement PS-Vert

Les enseignants du Lycée Pagnol seront en grève ce vendredi 31 janvier contre la suppression annoncée de nombreuses heures d'enseignement, suppression qui remet en cause des options théâtre, sport ou encore des cours en langue étrangère...
Pas très loin au collège la Vallée à Epinay-Sous-Sénart, un établissement "Eclair", ce sont l'équivalent de 3 postes qui sont annoncés supprimés pour la prochaine rentrée ! Malgré les déclarations du ministre de l'éducation nationale qui veut faire croire que "l'éducation prioritaire" est un enjeu majeur du gouvernement, cet établissement qui recrute dans des quartiers particulièrements pauvres voit sa dotation baisser fortement. Le personnel en colère exige d'être reçu en urgence, demande au ministre de revoir sa copie, et a annoncé qu'il sera en grève mardi prochain 4 février.

lundi 27 janvier 2014

Défense du droit à l’IVG

Lutte Ouvrière appelle à participer à la manifestation prévue le 01 février contre la remise en cause du droit à l’avortement. Elle débutera à 14h00 de la Place Joffre (métro École militaire) en direction de l’Ambassade d’Espagne en passant par le Trocadéro.

lundi 20 janvier 2014

Des listes Lutte Ouvrière, pourquoi et avec quel programme ?

Des listes « Lutte Ouvrière » pour « faire entendre le camp des travailleurs »
Nous allons présenter des listes aux élections municipales, dans un maximum de villes en France. Il y aura autour de 200 listes Lutte Ouvrière, dont celles de Vigneux et Draveil.

Ces listes s'appelleront « Lutte Ouvrière faire entendre le camp des travailleurs ». Parce que nous nous revendiquons clairement de la classe ouvrière et du communisme. Et que nous militons pour que les travailleurs prennent conscience de leurs intérêts collectifs.
Ceci est à l'opposé des partis qui prétendent défendre « l'intérêt du pays », qui nous parlent de «l'intérêt des français » ou plus ridicule de celui des  « Vigneusiens » ou des « Draveillois ».
Pour donner un petit florilège des autres listes, citons celles de Draveil aux titres particulièrement inventifs, jugez vous même... à Draveil il y a la liste « 100% Draveil », la liste « Draveil s'éveille », celle de « réussir Draveil », sans compter la dernière annoncée qui se nomme, sans rire, « Draveil tout simplement »...

Programme local ou national ?
Toutes ces listes vont avancer des propositions. Réfections des écoles, logement, pistes cyclables et autres travaux d'embellissement des centres-villes. Mais en réalité les possibilités sont minces. Construire des logements cela veut souvent dire livrer la ville aux promoteurs. Et s'il faut refaire les écoles et avoir un bon service public, comment faire ? S'endetter ? C'est à dire être à la merci des banques ? Cela reviendra à étrangler un peu plus la population sous les impôts locaux, et au final à une dégradation des services publics. Compter sur les subventions de l'état ? De la région ? Du département ? La réalité c'est que les dotations sont en baisse, et les objectifs du gouvernement n'annoncent pas d'amélioration bien au contraire. Les collectivités locales, et particulièrement les municipalités et agglomérations sont dans le collimateur afin de faire réaliser des économies à l'état... pour servir la soupe aux patrons.

C'est pourquoi prétendre que cette campagne municipale serait une campagne locale, c'est peut-être naïf pour certains, mais de la part des appareils politiques c'est démagogique et mensonger.
Bien sûr, nous pourrions développer bien des exemples et idées pour améliorer la vie locale. Il suffit pour cela de questionner les candidats et sympathisants de notre liste : ils travaillent dans les hôpitaux, sont employés municipaux ou sur des chantiers, sont facteurs, ingénieurs, retraités, enseignants, employés, juristes, ouvriers, secrétaires, étudiants... ils prennent les transports en commun, vont chercher leurs enfants à l'école ou encore sont des usagers des hôpitaux... à nous tous, ce programme il est facile à faire !
Mais ce qui fera la différence avec les autres listes c'est que nous ne prétendrons pas pourvoir régler les problèmes qui se posent localement sans défendre un programme au niveau du pays. Car les principaux problèmes des travailleurs, et avant tout les licenciements et le chômage, ne peuvent se régler à l'échelon d'une municipalité.
Choisir de voter uniquement en fonction de la capacité réelle ou supposée à gérer la municipalité, ou à plus forte raison en fonction de la personnalité de la tête de liste, c'est passer à côté d'une occasion d'exprimer les exigences du monde du travail.
Un programme pour les luttes
C'est pourquoi nous défendrons dans ces élections des objectifs pour les luttes, les explosions de colère qui ne manqueront pas d'arriver. Des objectifs face au chômage et à la baisse brutale du pouvoir d'achat :

Face aux patrons qui jettent des travailleurs à la rue par milliers il faut imposer l'interdiction des licenciements collectifs et la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire.

Face aux hausses des prix des loyers, de l'énergie, de l'alimentation, il faudra imposer l'indexation des salaires, pensions et allocations sur les prix.

Et pour vérifier que tout cela est possible, à condition de s'en prendre aux profits des actionnaires et aux fortunes personnelles des grands bourgeois, il faudra imposer l'ouverture des comptabilités des entreprises, la suppression des secrets bancaires et commerciaux.

Alors, face à la montée de l'extrême-droite et face à une droite arrogante, il faut qu'une opposition à ce gouvernement s'exprime, dans le camp des travailleurs, et il n'y pas de raison de se priver de le faire lors des prochaines élections municipales.

mercredi 15 janvier 2014

Hollande : un nouveau pacte contre les travailleurs (Communiqué de presse)

Le « pacte de responsabilité » que le gouvernement et le patronat appellent de leurs vœux n’est qu’un pacte contre les travailleurs. La principale mesure en sera une baisse des cotisations patronales, à hauteur de 35 milliards, soit l’équivalent des cotisations familiales.
Tout ce que le gouvernement épargnera au patronat, il le fera payer aux travailleurs d’une façon ou d’une autre. Les classes populaires paieront même la baisse des dépenses publiques. Car pour tout ce que les services publics n’assureront plus, il faudra en passer par des entreprises privées. Pour les travailleurs, il ne s’agira pas d’économies mais de dépenses supplémentaires.
Tous ces sacrifices sont demandés au prétexte de réduire le chômage. Un million d’emplois, dit même le patronat. Mais de qui se moquent le patronat et le gouvernement ? Ils ont été incapables de faire reculer le chômage, qui a même augmenté de 500 000 chômeurs depuis que Hollande est au pouvoir. Et ils veulent nous faire croire qu’ils vont créer un million d’emplois ?! Quand il a créé le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), le gouvernement ne parlait-il pas déjà de contreparties en termes d’emplois ? Le patronat empoche ce cadeau, mais ne crée pas d’emplois ! Et un « observatoire des contreparties » n’y changera rien.
Sans mesures contraignantes, sans qu’on interdise les licenciements, sans qu’on impose des embauches partout où la charge de travail s’est alourdie, le chômage ne reculera pas. Et il ne faut pas attendre cela du gouvernement, mais des luttes des travailleurs.
 Nathalie Arthaud

lundi 13 janvier 2014

Dieudonné, Valls, Hollande : leur faire ravaler leurs boniments (éditorial de LO du 13/01)

Quand on déclare, comme Dieudonné, qu’il est « dommage » qu’un journaliste juif ne soit pas mort dans les chambres à gaz, on est antisémite. Quand, sous couvert d’impertinence, on remue jusqu’à l’obsession les vieux clichés contre les juifs, clichés qui firent les belles heures de l’extrême droite des années 1930, du régime de Vichy et des nazis, on est antisémite.
Dieudonné n’est pas qu’un provocateur, il véhicule une vision raciste de la société. Et le racisme anti-juif ne vaut pas mieux que le racisme anti-noir, anti-arabe ou anti-musulman.
Tous les racismes se ressemblent et s’assemblent. Il n’y a donc pas à s’étonner de la proximité de Dieudonné avec le Front national. Que Dieudonné ait choisi Le Pen pour parrain de sa fille, qu’il ait mis son théâtre à la disposition du FN et qu’il aime fréquenter certains de ses cadres est dans l’ordre des choses.
Les travailleurs ne doivent pas laisser pénétrer dans leurs rangs le poison raciste. De l’Allemagne nazie à l’Afrique du sud de l’apartheid en passant par les États-Unis ségrégationnistes, et par le continent africain où le racisme se décline avec l’ethnisme, les préjugés xénophobes se sont toujours retournés contre les travailleurs, contre les exploités, contre les plus pauvres, quand les véritables responsables de la misère et de l’oppression prospéraient.
À comparer avec Dieudonné, Valls, dans son habit de ministre de l’Intérieur, fait plus respectable. Mais qui a dit qu’il manquait « des Blancs, des blancos, des white » dans la ville d’Évry ? Valls ! Et quand il déclare, droit dans ses bottes, que les Roms ne peuvent pas s’intégrer, il fouille, lui aussi, dans les poubelles du Front national. Parce que faire croire que la présence de 17 000 Roms est un problème insoluble pour un pays de 65 millions d’habitants est abject ! Cela n’a d’ailleurs pas ému grand monde dans la direction du Parti socialiste.
De Dieudonné jusqu’à Valls en passant par le FN et l’UMP, chacun participe du climat nauséabond. Dieudonné, en bouffon sinistre, Valls en cultivant des préjugés lourds de conséquences du haut de son ministère. Les travailleurs ne doivent ni rire avec le premier, ni soutenir le second.
En en faisant l’homme à abattre, Valls a remis Dieudonné sur le devant de la scène. La Société M’Bala aura des problèmes financiers, et encore… Car pour quelqu’un qui se dit « antisystème », Monsieur a le sens des affaires ! En matière de prête-nom, de montage financier et d’évasion fiscale, il a l’air de s’y connaître aussi bien qu’un Woerth ou un Cahuzac.
Mais sur le fond, Valls a servi de faire-valoir à Dieudonné… et inversement. Grâce à Dieudonné, le premier flic de France a pu faire son numéro d’homme à poigne. Même si l’interdiction du spectacle incriminé sera inefficace du point de vue de la lutte antiraciste, c’est un coup politique réussi pour sa carrière de ministre. (pour lire la suite cliquer sur Plus d'info)

mercredi 8 janvier 2014

Les militants de Lutte Ouvrière à votre recontre

Nous serons samedi matin 11 janvier au quartier des Bergeries. Rendez-vous entre 10h et 12h au petit centre commercial, près de la boulangerie.
Une occasion de poursuivre notre campagne pour la constitution de listes Lutte Ouvrière à Draveil et à Vigneux, pour faire entendre le camp des travailleurs !

vendredi 3 janvier 2014

2014, Hollande gardera comme cap de servir le patronat

     Dans ses vœux, Hollande s’est livré à un exercice convenu d’autosatisfaction. Le seul bilan qu’il revendique, ce sont les interventions guerrières au Mali et en Centrafrique, où l’armée française vise à perpétuer la Françafrique !
     Pour lanterner les travailleurs, il a, depuis un an, agité la promesse « d’inverser la courbe du chômage ». Il parle désormais de « pacte de responsabilité » pour les entreprises : leurs cotisations seront encore réduites, sans que cela ne les engage à rien. Hollande continuera de tout faire pour contenter le patronat en priant qu’il finisse par embaucher. Et les classes populaires paieront ces cadeaux au prix fort, à commencer par la hausse de la TVA, à partir du 1er janvier.
     Sauf à se mettre en travers des intérêts du grand patronat et à lui interdire de licencier, on n’arrêtera pas l’hémorragie du chômage. Mais Hollande et Ayrault ne le feront pas : les vingt derniers mois ont montré qu’ils ne s’en prendront pas aux intérêts des capitalistes.
     Patienter, espérer une hypothétique reprise, voilà tout ce qu’offre Hollande aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes, alors qu’il y a urgence, alors qu’à cause du chômage des millions de travailleurs sont menacés dans leur existence même. Cette situation ne peut pas durer. L’urgence pour les travailleurs est d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans perte de salaire. Et cela ne dépend que d’eux.
Nathalie Arthaud (Communiqué de presse)