vendredi 17 février 2012

Ecole Jaurès : un courrier de la FCPE

Cette lettre de la FCPE de l'école Jaurès a été distribuée ce matin. Elle illustre à nouveau différence entre le discours "officiel" de la mairie et la réalité de sa gestion des affaires...

mardi 14 février 2012

Conseil municipal du 12 février

Ce conseil municipal était surtout consacré au "débat d'orientation budgétaire", qui précède celui du vote du budget prévu en avril.
J'ai d'abord posé une question à propos des emprunts contractés par la ville, ensuite j'ai commenté le document proposé par la majorité municipale. Voici mon intervention : 

Dans votre document, vous avez fait réaliser un jolie « camembert » afin d'illustrer la répartition de la dette par type de taux, afin de souligner, je cite, « la prédominance d'emprunts à taux fixes »...

Mais, votre document l'indique, presque un tiers des emprunts ne le sont pas ! (Un peu plus de 30 %), et ils sont rangés dans une catégorie « Euribor ».
Qu'est-ce que cet « Euribor » ? C'est le nom donné aux taux de référence du marché monétaire de la zone euro.
En clair il s'agit d'un taux d'intérêt calculé par une association des principales banques européennes, une sorte de moyenne des taux auxquels elles consentent à se prêter de l'argent.

(Pour information, ce taux sert entre autres choses à des emprunts dits « toxiques ». Une partie du scandale a éclaté avec l'affaire de la faillite de la banque d'affaire Dexia, sauvée à coups de on ne sait pas encore combien de milliards, par le gouvernement... avec notre argent. Ces taux servent aussi à des emprunts à taux variables, taux variable qui comme son nom l'indique peut se mettre à varier de façon catastrophique et conduire par exemple à un surendettement. C'est ce qui arrive aujourd'hui à de nombreuses collectivités, à des hôpitaux, etc.)

Alors vous nous avez affirmé que rien de tel ne s'est produit pour Draveil, que vous n'avez souscrit aucun emprunt dit « toxique ». Mais ces emprunts sont à taux variables, donc ces taux s'ils sont bas aujourd'hui pourraient varier à la hausse...

Alors on nous propose souvent de nous prononcer sur de nombreuses affaires, relevant d'opérations simples et parfois consensuelles, mais sur ces décisions essentielles, peu d'information, encore moins de vote lors des conseils municipaux.

C'est pourquoi je souhaite que soient publiés l'intégralité des emprunts contractés par la ville, leurs montants, durées, leurs taux et les banques auprès desquels ils ont été contractés, et qu'ils soient non seulement présentés lors des conseils municipaux, mais également intégralement publiés, par exemple sur le site internet de la ville.

(Il nous a été expliqué que tout cela serait publié lors du compte financier. Pas d'emprunts dit « toxiques » donc, mais des précisions ont été données sur les taux auxquels la ville doit faire ses remboursements : autour de 2 % pour les taux variables, et 4 à 5 % pour les taux fixes. Précision intéressante pour la suite de mon intervention...)

lundi 13 février 2012

La leçon d'Athènes

Éditorial de Lutte Ouvrière du 13 février :

Pendant que le parlement grec, protégé par des milliers de policiers, votait le nouveau plan d’austérité drastique exigé par les banques et les institutions financières internationales, les rues d’Athènes se transformaient en champs de bataille. 

Alors qu’en deux ans, le niveau de vie moyen de la population a déjà dégringolé de moitié, les nouvelles mesures s’ajoutent aux précédentes. Baisse générale des salaires dans le privé comme dans le public ; baisse de 22 % du smic, réduit à 580 euros bruts, moins encore pour les plus jeunes. Pensions et retraites encore rabotées. Plusieurs milliers de travailleurs de l’État licenciés. Obstacles juridiques aux licenciements quasi supprimés. Moins de 300 députés, tristes pantins aux ordres de la finance, ont été conviés à donner leur caution au plan d’austérité au milieu d’une population en révolte : voilà un résumé de la démocratie grecque ! 

Ne nous faisons pas d’illusions, notre démocratie bien établie ici, en France, n’est guère différente. Le gouvernement se comporte en conseil d’administration de la bourgeoisie, et le parlement élu n’est là que pour donner une caution aux décisions prises par le grand capital. Il y a quelques mois encore, on nous expliquait que ce qui se passait en Grèce était la faute aux Grecs, y compris aux salariés, aux retraités, aux petites gens qui « vivaient au-dessus de leurs moyens » au point que leur État s’en est trouvé endetté jusqu’au cou ! Aujourd’hui, après le Portugal, l’Espagne ou l’Italie, il est devenu évident que la Grèce n’est pas un cas particulier. Même certains ténors de la caste politique sont obligés de reconnaître que ce petit pays, le premier en Europe à être emporté par la crise financière, montre ce que sera notre propre avenir ici, en France. 

lundi 6 février 2012

Prochain conseil municipal

Le prochain conseil municipal est prévu le lundi 13 février,
à 20 h,  Café-Cultures.