lundi 31 janvier 2011

Les attaques contre l'éducation pleuvent...

La rentrée 2011 s'annonce catastrophique dans les établissements scolaires, soumis aux milliers de suppressions de postes.

Dans les deux collèges de Draveil, Daudet et Delacroix, ce sont 4 classes qui ferment dont deux classes de 6ème, et au moins l'équivalent de 5 postes qui risquent d'être supprimés !

Les responsables départementaux de l'éducation nationale (Inspection Académique d'Evry) ont annoncé des entrées en 6eme en baisse sur les deux collèges... chiffres largement inférieurs à ceux annoncés par les directeurs des écoles du secteur ! Pour quelle raison ? Aucune n'a été annoncée.
Mais en attendant cela permet de réduire encore le nombre d'heures attribuées..

lundi 24 janvier 2011

Le saccage de l'éducation de la jeunesse

Alors que des milliers d’enseignants ont manifesté samedi dernier contre les 16 000 suppressions de postes planifiées pour la rentrée 2011, le décret sur la suspension des allocations familiales pour absentéisme vient d’être publié. Cette mesure crapuleuse vise à supprimer une partie des allocations familiales d’une famille si un des enfants est absentéiste.
Toutes ces mesures sont prises par le ministère de l’Éducation nationale. On devrait plutôt parler du ministère du sabotage de l’éducation des classes populaires.

Les conséquences de ces suppressions de postes se font sentir aussi dans les établissements scolaires de Draveil. Ce sont au moins 2 postes (ou l'équivalent en heures) qui sont menacés rien qu'au collège Delacroix pour la prochaine rentrée, sans compter les postes de surveillants en moins et le manque chronique de personnel chez les agents !

Rappelons aussi que, lors du dernier conseil municipal, le Maire a déclaré être "le plus grand défenseur des services publics" ... sans rire ! Il semble avoir encore oublié qu'il est membre du gouvernement qui décide toutes ces suppressions de postes...

lundi 17 janvier 2011

Ben Ali est parti, son système ne doit pas rester en place

éditorial de nos bulletins d'entreprise du 17 janvier 2011 :

Le départ du dictateur Ben Ali est d’abord une victoire des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, des classes populaires de Tunisie qui se sont mobilisées depuis un mois. Après le geste d’un jeune vendeur qui s’était immolé par le feu pour protester contre les exactions de la police, les manifestations n’ont cessé de s’étendre contre une situation sociale désastreuse faite de chômage et de misère pour la majorité de la population, et contre l’attitude d’un régime ne sachant répondre que par la répression.
Malgré les balles de la police et les nombreux morts et blessés, la détermination des manifestants n’a pas faibli. Le mouvement, parti d’une petite ville, s’est étendu à tout le pays et n’a plus laissé à Ben Ali d’autre alternative que la fuite. Le dictateur réputé inamovible, au pouvoir depuis 23 ans, appuyé sur un énorme appareil policier, bénéficiant du soutien des grandes puissances, et en particulier de la France, a dû s’avouer vaincu. On a vu qu’un mouvement des classes populaires, quand elles se mobilisent et sont décidées à ne plus supporter ce qui est insupportable, peut ainsi faire tout basculer !
Cependant, ce qui se passe depuis le 14 janvier, jour du départ de Ben Ali, montre que tout n’est pas gagné, et de loin. Des groupes armés de partisans de l’ancien dictateur séviraient encore. L’armée se présente comme une protection contre ces groupes mais c’est aussi elle qui contrôle directement les villes, voudrait exercer une grande partie du pouvoir et empêcher la population de régler ses comptes avec les protégés de la dictature qui ont mis le pays à sac depuis des années. Enfin, même cautionné par quelques personnalités de l’opposition, le gouvernement reste entre les mains d’hommes qui, il y a quelques jours encore, étaient les fidèles serviteurs de Ben Ali. Visiblement, si tous ceux-là ont estimé qu’il fallait se débarrasser de ce dictateur devenu trop impopulaire, c’est pour tenter de sauvegarder l’essentiel de leur pouvoir et la domination des classes privilégiées.

dimanche 16 janvier 2011

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre

Nous serons sur le marché de Vigneux, de 10 h à 12 h ce dimanche 23 janvier.

samedi 15 janvier 2011

Après le départ de Ben Ali : communiqué de LO

Le départ de Ben Ali est une victoire pour tous les travailleurs, les chômeurs, les jeunes, les classes populaires de Tunisie qui depuis un mois se sont mobilisés et ont manifesté en affrontant la répression. C’est leur détermination, malgré les balles de la police, malgré les morts, qui n’a plus laissé au pouvoir d’autre alternative que de se débarrasser du dictateur.
Cette victoire ne doit pas être confisquée par de nouveaux dirigeants et par des possédants qui, jusqu’à hier, soutenaient encore Ben Ali, profitaient sur le dos de la population et voudraient pouvoir continuer à le faire tranquillement. Les travailleurs, les classes populaires de Tunisie auront certainement encore à lutter pour imposer leurs droits élémentaires et pour faire que le départ du dictateur débouche sur un véritable changement social.
Lutte Ouvrière continuera à affirmer tout son soutien à leur lutte et appelle les travailleurs, ici en France, à manifester toute leur solidarité avec un combat qui est aussi le leur.
Nathalie Arthaud


jeudi 13 janvier 2011

Meeting de solidarité

Meeting de solidarité à l'appel du Collectif de solidarité avec les luttes des habitants de Sidi Bouzid

À Paris, jeudi 13 janvier à 18 heures à la Bourse du Travail,

3, rue du Château-d'Eau - Paris 10e - Salle Croizat - métro République

Lutte Ouvrière soutient ce meeting et notre camarade Nathalie Arthaud y prendra la parole.

mercredi 12 janvier 2011

Solidarité avec nos frères les travailleurs de Tunisie et d'Algérie en lutte !

Depuis plus de trois semaines, une vague de révoltes populaires secoue la Tunisie. Malgré une répression sanglante qui a fait vingt morts, le gouvernement ne parvient pas à la briser. Au départ, il y a le suicide par le feu d'un jeune chômeur vivant de vente ambulante pour protester contre la confiscation par la police de son étal, qui lui permettait de faire vivre toute sa famille. Depuis, les manifestations se sont répandues dans plusieurs villes du pays, violemment réprimées partout. Elles sont le fait de la jeunesse populaire, chômeurs, travailleurs, ménagères, protestant contre le chômage, contre la pauvreté, mais aussi contre la dictature de Ben Ali qui règne sur le pays depuis vingt-trois ans avec le soutien de toutes les grandes puissances. Sur ce terrain, les manifestants ont été rejoints par d'autres catégories, lycéens et avocats.

lundi 10 janvier 2011

Conseil municipal du 10 janvier 2011


Intervention à propos du PLU (Plan Local d'Urbanisme) :

Je ne vais pas ici revenir sur des points précis déjà débattus lors de conseil municipaux précédents. Je rappelle simplement mon opposition à divers projets municipaux qui ont comme point commun de céder à des promoteurs privés les quelques rares terrains restants sur la commune, ou encore la rénovation du centre-ville.

Je souhaite par contre revenir sur le fond politique du Plan Local d'Urbanisme.

Nul doute qu'un tel document est indispensable. Comment en effet laisser faire des constructions dans tous les sens et de toutes les tailles ? Ou encore comment laisser se construire des logements sans tenir compte des problèmes de déplacements vers les lieux de travail. Il est donc nécessaire de prévoir, de planifier.

Pour autant, lorsqu'on observe ce qui se passe à l'échelle de la région cette fois, loin de constater les résultats d'une gestion rationnelle, un spectacle souvent absurde s'offre à nos yeux :

Le constat est édifiant : de plus en plus de personnes résident de plus en plus loin de leur lieu de travail. Les déplacements imposés sont de plus en plus nombreux, les moyens de transports de tous types sont saturés.

Le chaos constaté en décembre sur les routes de la région, chaos auquel la commune n'a pas échappé, en a été la dernière illustration. Mais pour les usagers des transports ou de la route, la galère, c'est tous les jours !

lundi 3 janvier 2011

Des vœux… de lutte

La liste de ce qui augmente en ce début 2011 est impressionnante : assurances, prix de l’électricité, consultation chez le médecin, abonnements internet-télé, et bien d’autres choses encore.
Il n’y a que les salaires qui n’augmentent pas – car on ne peut appeler « augmentation » la ridicule hausse du smic de 14 centimes de l’heure.
Il faudra de sérieuses bagarres pour corriger cette injustice. Alors, espérons de tout cœur que cette année 2011 sera celle de la combativité retrouvée pour les travailleurs !