samedi 31 mars 2012
Marché dimanche matin
Je serais avec des camarades de Lutte Ouvrière sur le marché demain matin. L'occasion de poursuivre notre campagne, face aux attaques des patrons et aux illusions électorales, pour une candidate communiste et un programme de lutte !
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information locale
mercredi 28 mars 2012
jeudi 22 mars 2012
lundi 19 mars 2012
Les illusionistes: éditorial de LO du lundi 19 mars
Les illusionnistes
Le meeting de
Mélenchon sur la place de la Bastille a été une réussite par le nombre
de participants. Bien sûr, le PCF qui a choisi pour candidat le sénateur
socialiste, ancien ministre de Jospin, y est pour beaucoup avec sa
capacité de mobilisation. Mais il n’y a pas que cela. La manifestation a
reflété aussi à sa façon le rejet que suscite Sarkozy dans une partie
importante de la population.
C’est sur ce rejet que surfe également Hollande dont le principal argument, y compris vis-à-vis de Mélenchon, est d’affirmer qu’il est le seul à pouvoir battre Sarkozy au deuxième tour.
La montée de Mélenchon dans les sondages témoigne, en plus, d’une méfiance à l’égard de Hollande. Son langage est plus radical, lui qui parle de l’« insurrection citoyenne » et qui affirme que « devant une France défigurée par les inégalités sociales, il faut tourner la page de cet ancien régime qui nous permettra de refonder la République ».
Mais, pour mettre fin aux inégalités sociales, il ne suffit pas de changer le numéro et de parler de Sixième République. Les banques, le grand patronat, la classe capitaliste, ne tirent pas leur pouvoir d’une Constitution, mais de l’exploitation, du monopole qu’ils ont sur l’argent, sur les entreprises et sur toute l’économie On ne combat pas ce pouvoir avec des mots, et seulement des mots.
Or, Mélenchon ne donne que des mots qui sonnent bien mais qui ne proposent pas d’objectifs, de programme, c’est-à-dire des armes à ceux qui sont les victimes du système capitaliste. Il ne leur donne même pas des armes pour se défendre en cette période de crise contre les coups redoublés de la classe capitaliste, contre les licenciements, contre l’écrasement du pouvoir d’achat, contre l’anarchie de l’économie.
La perspective brandie par Mélenchon est seulement : « Faites-moi confiance et avec un meilleur gouvernement, on fera mieux que Sarkozy ». Mais c’est un mensonge. À commencer par le fait que si la gauche l’emporte au deuxième tour, ce « meilleur gouvernement » sera celui de Hollande et du PS. Voter pour Mélenchon, c’est simplement une autre façon de voter pour Hollande. Et celui-ci n’a ni l’intention ni les moyens d’affronter le grand patronat.
Mélenchon ne s’en cache pas : son modèle, c’est le gouvernement de Mitterrand, c’est le gouvernement de Jospin dont il a été un des ministres pendant deux ans. Les travailleurs qui ont vécu ces périodes ont toutes les raisons d’en garder le souvenir amer des déceptions et des désenchantements.
Aujourd’hui, plus encore qu’au temps de Mitterrand, la crise est grave et la lutte de la classe capitaliste contre les travailleurs plus féroce. Dans cette guerre sociale, les travailleurs se berceraient d’illusions en croyant à un sauveur suprême.
(lire la suite, cliquer plus bas)
C’est sur ce rejet que surfe également Hollande dont le principal argument, y compris vis-à-vis de Mélenchon, est d’affirmer qu’il est le seul à pouvoir battre Sarkozy au deuxième tour.
La montée de Mélenchon dans les sondages témoigne, en plus, d’une méfiance à l’égard de Hollande. Son langage est plus radical, lui qui parle de l’« insurrection citoyenne » et qui affirme que « devant une France défigurée par les inégalités sociales, il faut tourner la page de cet ancien régime qui nous permettra de refonder la République ».
Mais, pour mettre fin aux inégalités sociales, il ne suffit pas de changer le numéro et de parler de Sixième République. Les banques, le grand patronat, la classe capitaliste, ne tirent pas leur pouvoir d’une Constitution, mais de l’exploitation, du monopole qu’ils ont sur l’argent, sur les entreprises et sur toute l’économie On ne combat pas ce pouvoir avec des mots, et seulement des mots.
Or, Mélenchon ne donne que des mots qui sonnent bien mais qui ne proposent pas d’objectifs, de programme, c’est-à-dire des armes à ceux qui sont les victimes du système capitaliste. Il ne leur donne même pas des armes pour se défendre en cette période de crise contre les coups redoublés de la classe capitaliste, contre les licenciements, contre l’écrasement du pouvoir d’achat, contre l’anarchie de l’économie.
La perspective brandie par Mélenchon est seulement : « Faites-moi confiance et avec un meilleur gouvernement, on fera mieux que Sarkozy ». Mais c’est un mensonge. À commencer par le fait que si la gauche l’emporte au deuxième tour, ce « meilleur gouvernement » sera celui de Hollande et du PS. Voter pour Mélenchon, c’est simplement une autre façon de voter pour Hollande. Et celui-ci n’a ni l’intention ni les moyens d’affronter le grand patronat.
Mélenchon ne s’en cache pas : son modèle, c’est le gouvernement de Mitterrand, c’est le gouvernement de Jospin dont il a été un des ministres pendant deux ans. Les travailleurs qui ont vécu ces périodes ont toutes les raisons d’en garder le souvenir amer des déceptions et des désenchantements.
Aujourd’hui, plus encore qu’au temps de Mitterrand, la crise est grave et la lutte de la classe capitaliste contre les travailleurs plus féroce. Dans cette guerre sociale, les travailleurs se berceraient d’illusions en croyant à un sauveur suprême.
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mercredi 14 mars 2012
mercredi 7 mars 2012
Nathalie Arthaud dépose ses parrainages
« Après le dépôt que je viens de faire auprès du Conseil
constitutionnel, je dispose maintenant des 500 parrainages d'élus qui me
permettront d'être présente dans cette élection présidentielle. Je
remercie les maires, qui ne partagent pas forcément mes idées, mais qui
me permettent, par ce geste démocratique, d'être candidate.
Dans cette élection, je défendrai un programme de lutte pour le monde du travail, un programme destiné à répondre à la dégradation dramatique des conditions de vie des classes populaires : l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans perte de salaire ; l'augmentation générale des salaires et des retraites et l'échelle mobile des salaires et des pensions ; le contrôle de toute la population sur les comptes des entreprises et la levée du secret industriel, commercial et bancaire. En présentant ce programme de lutte, je ferai entendre une voix communiste révolutionnaire. »
Déclaration faite devant le Conseil constitutionnel le mercredi 7 mars
Dans cette élection, je défendrai un programme de lutte pour le monde du travail, un programme destiné à répondre à la dégradation dramatique des conditions de vie des classes populaires : l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans perte de salaire ; l'augmentation générale des salaires et des retraites et l'échelle mobile des salaires et des pensions ; le contrôle de toute la population sur les comptes des entreprises et la levée du secret industriel, commercial et bancaire. En présentant ce programme de lutte, je ferai entendre une voix communiste révolutionnaire. »
Déclaration faite devant le Conseil constitutionnel le mercredi 7 mars
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Dans la presse
mardi 6 mars 2012
Affaire Ikea : les patrons ont déjà aboli le secret bancaire… pour leurs employés ! (Un communiqué de Nathalie Arthaud)
Le scandale de l’espionnage des salariés par la direction
d’Ikea a été mis au jour par les syndicats, et c’est une bonne chose :
il est utile que toutes les crapuleries petites et grandes du
patronat soient rendues publiques. Mais pour une affaire dévoilée,
combien restent discrètement enfouies ? L’espionnage des
salariés, la surveillance par caméras de sécurité ou dispositifs
de géolocalisation, les enquêtes de voisinage, le mouchardage,
sont autant de pratiques répandues dans de très nombreuses
sociétés. Dans cette économie capitaliste, la démocratie s’arrête
aux portes de l’entreprise, et beaucoup de patrons ont des
comportements de petits dictateurs locaux, qui s’arrogent y
compris le droit d’aller – l’affaire Ikea le montre – fouiller dans la
vie personnelle de leurs employés.
Les patrons ont mille moyens, légaux ou non, de tout savoir sur les salariés. Mais ils sont, eux, protégés par le secret commercial, le secret bancaire, le secret fiscal, et il est impossible de savoir ne serait-ce que le montant réel des dividendes que touche un actionnaire. Pourtant, une telle publicité des comptes du patronat serait profondément utile à la population, qui aurait ainsi les moyens de constater qu’il y a de l’argent, et qu’aucun licenciement n’est justifié.
Il faut abolir le secret industriel et commercial !
Les patrons ont mille moyens, légaux ou non, de tout savoir sur les salariés. Mais ils sont, eux, protégés par le secret commercial, le secret bancaire, le secret fiscal, et il est impossible de savoir ne serait-ce que le montant réel des dividendes que touche un actionnaire. Pourtant, une telle publicité des comptes du patronat serait profondément utile à la population, qui aurait ainsi les moyens de constater qu’il y a de l’argent, et qu’aucun licenciement n’est justifié.
Il faut abolir le secret industriel et commercial !
Nathalie Arthaud, le 06/03/2012.
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