samedi 31 mars 2012

Marché dimanche matin

Je serais avec des camarades de Lutte Ouvrière sur le marché demain matin. L'occasion de poursuivre notre campagne, face aux attaques des patrons et aux illusions électorales, pour une candidate communiste et un programme de lutte !

Prochain conseil municipal

il est prévu à 19 h , au Café Cultures.

lundi 19 mars 2012

Les illusionistes: éditorial de LO du lundi 19 mars

Les illusionnistes
Le meeting de Mélenchon sur la place de la Bastille a été une réussite par le nombre de participants. Bien sûr, le PCF qui a choisi pour candidat le sénateur socialiste, ancien ministre de Jospin, y est pour beaucoup avec sa capacité de mobilisation. Mais il n’y a pas que cela. La manifestation a reflété aussi à sa façon le rejet que suscite Sarkozy dans une partie importante de la population.
C’est sur ce rejet que surfe également Hollande dont le principal argument, y compris vis-à-vis de Mélenchon, est d’affirmer qu’il est le seul à pouvoir battre Sarkozy au deuxième tour.
La montée de Mélenchon dans les sondages témoigne, en plus, d’une méfiance à l’égard de Hollande. Son langage est plus radical, lui qui parle de l’« insurrection citoyenne » et qui affirme que « devant une France défigurée par les inégalités sociales, il faut tourner la page de cet ancien régime qui nous permettra de refonder la République ».
Mais, pour mettre fin aux inégalités sociales, il ne suffit pas de changer le numéro et de parler de Sixième République. Les banques, le grand patronat, la classe capitaliste, ne tirent pas leur pouvoir d’une Constitution, mais de l’exploitation, du monopole qu’ils ont sur l’argent, sur les entreprises et sur toute l’économie On ne combat pas ce pouvoir avec des mots, et seulement des mots.
Or, Mélenchon ne donne que des mots qui sonnent bien mais qui ne proposent pas d’objectifs, de programme, c’est-à-dire des armes à ceux qui sont les victimes du système capitaliste. Il ne leur donne même pas des armes pour se défendre en cette période de crise contre les coups redoublés de la classe capitaliste, contre les licenciements, contre l’écrasement du pouvoir d’achat, contre l’anarchie de l’économie.
La perspective brandie par Mélenchon est seulement : « Faites-moi confiance et avec un meilleur gouvernement, on fera mieux que Sarkozy ». Mais c’est un mensonge. À commencer par le fait que si la gauche l’emporte au deuxième tour, ce « meilleur gouvernement » sera celui de Hollande et du PS. Voter pour Mélenchon, c’est simplement une autre façon de voter pour Hollande. Et celui-ci n’a ni l’intention ni les moyens d’affronter le grand patronat.
Mélenchon ne s’en cache pas : son modèle, c’est le gouvernement de Mitterrand, c’est le gouvernement de Jospin dont il a été un des ministres pendant deux ans. Les travailleurs qui ont vécu ces périodes ont toutes les raisons d’en garder le souvenir amer des déceptions et des désenchantements.
Aujourd’hui, plus encore qu’au temps de Mitterrand, la crise est grave et la lutte de la classe capitaliste contre les travailleurs plus féroce. Dans cette guerre sociale, les travailleurs se berceraient d’illusions en croyant à un sauveur suprême.
(lire la suite, cliquer plus bas)

mercredi 7 mars 2012

Nathalie Arthaud dépose ses parrainages

« Après le dépôt que je viens de faire auprès du Conseil constitutionnel, je dispose maintenant des 500 parrainages d'élus qui me permettront d'être présente dans cette élection présidentielle. Je remercie les maires, qui ne partagent pas forcément mes idées, mais qui me permettent, par ce geste démocratique, d'être candidate.
Dans cette élection, je défendrai un programme de lutte pour le monde du travail, un programme destiné à répondre à la dégradation dramatique des conditions de vie des classes populaires : l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans perte de salaire ; l'augmentation générale des salaires et des retraites et l'échelle mobile des salaires et des pensions ; le contrôle de toute la population sur les comptes des entreprises et la levée du secret industriel, commercial et bancaire. En présentant ce programme de lutte, je ferai entendre une voix communiste révolutionnaire. »
Déclaration faite devant le Conseil constitutionnel le mercredi 7 mars


mardi 6 mars 2012

Affaire Ikea : les patrons ont déjà aboli le secret bancaire… pour leurs employés ! (Un communiqué de Nathalie Arthaud)

Le scan­dale de l’espion­nage des sala­riés par la direc­tion d’Ikea a été mis au jour par les syn­di­cats, et c’est une bonne chose : il est utile que toutes les cra­pu­le­ries peti­tes et gran­des du patro­nat soient ren­dues publi­ques. Mais pour une affaire dévoi­lée, com­bien res­tent dis­crè­te­ment enfouies ? L’espion­nage des sala­riés, la sur­veillance par camé­ras de sécu­rité ou dis­po­si­tifs de géo­lo­ca­li­sa­tion, les enquê­tes de voi­si­nage, le mou­char­dage, sont autant de pra­ti­ques répan­dues dans de très nom­breu­ses socié­tés. Dans cette économie capi­ta­liste, la démo­cra­tie s’arrête aux portes de l’entre­prise, et beau­coup de patrons ont des com­por­te­ments de petits dic­ta­teurs locaux, qui s’arro­gent y com­pris le droit d’aller – l’affaire Ikea le montre – fouiller dans la vie per­son­nelle de leurs employés.
Les patrons ont mille moyens, légaux ou non, de tout savoir sur les sala­riés. Mais ils sont, eux, pro­té­gés par le secret com­mer­cial, le secret ban­caire, le secret fiscal, et il est impos­si­ble de savoir ne serait-ce que le mon­tant réel des divi­den­des que touche un action­naire. Pourtant, une telle publi­cité des comp­tes du patro­nat serait pro­fon­dé­ment utile à la popu­la­tion, qui aurait ainsi les moyens de cons­ta­ter qu’il y a de l’argent, et qu’aucun licen­cie­ment n’est jus­ti­fié.
Il faut abolir le secret indus­triel et com­mer­cial !
Nathalie Arthaud, le 06/03/2012.