mardi 26 octobre 2010

jeudi 28 octobre 2010 : Tous dans la rue !

Lutte Ouvrière appelle à participer massivement aux manifestations du jeudi 28 octobre qui sont organisées dans de nombreuses villes de France.
Pour Paris, le point de rassemblement de Lutte Ouvrière est fixé à l’angle du boulevard Bonne-Nouvelle et de la rue d’Hauteville, à partir de 13 heures. C’est de là que Lutte Ouvrière se joindra au cortège.

vendredi 22 octobre 2010

Un communiqué de notre porte parole nationale : le mouvement continue !

Le mouvement continue : amplifions-le !
Faisons du 28 octobre et du 6 novembre
des démonstrations de force.

Aujourd’hui, en s’en prenant aux grévistes de la raffinerie de Grandpuits, Sarkozy a fait un pas de plus dans la guerre qu’il mène contre les travailleurs.

Hier, il choisissait de précipiter, par la procédure du vote unique, le vote de la réforme au Sénat. C’est chaque jour que le gouvernement montre qu’il est pressé d’en finir avec une mobilisation qui se renforce et s’approfondit et est devenue imprévisible. Le temps où Sarkozy fanfaronnait sur le thème « quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit » est décidément bien loin !

Depuis des années, le gouvernement et le patronat sèment le chômage et la misère. Aujourd’hui ils récoltent la colère. Et celle-ci est forte, comme le montrent les manifestations de la jeunesse, les grèves qui se poursuivent, notamment dans les raffineries et les transports. La fuite en avant du gouvernement et les jérémiades du patronat contre les grèves et les blocages témoignent à elles seules que nous sommes sur la bonne voie.

Lutte Ouvrière appelle donc à amplifier la mobilisation, à généraliser les grèves, à participer partout, le plus nombreux possibles, aux actions organisées au quotidien par ceux qui veulent faire reculer le gouvernement. Elle appelle à faire du jeudi 28 octobre et du samedi 6 novembre de nouvelles démonstrations de la colère et de la force des classes populaires.

Nathalie Arthaud

mercredi 20 octobre 2010

Une semaine de mobilisation !

Lundi 18 octobre : MANIFESTATION REUSSIE A DRAVEIL !

Nous étions 550 lundi dernier à nous retrouver devant la mairie de Draveil pour contester le projet rétrograde du gouvernement sur les retraites.
Lycéens, ouvriers de la Snecma, d’Altis, enseignants, cheminots, employés territoriaux, le cortège rassemblait également des parents bien conscients des attaques du gouvernement que le Maire de Draveil, Georges Tron, a nouvellement rejoint en tant que secrétaire d’état à la Fonction Publique.
Le cortège était bien remonté, et vu le nombre, le rassemblement s’est transformé en manifestation dynamique !
On s’est ensuite donné rendez vous pour le lendemain, bien résolus à remettre cela à Paris.

Mardi 19 octobre : Une mobilisation toujours aussi forte !

Parfois un peu moins de grévistes, mais une manifestation aussi fournie et déterminée, avec le renfort de nombreux lycéens très actifs. Aidés par des parents et des enseignants plusieurs dizaines se sont rendus à la manifestation parisienne : après avoir rejoint des cheminots de Juvisy et bien d'autres en gare d'Austerlitz, le cortège a intégré la manifestation au niveau du métro Gobelins : la manifestation s'est très bien passée, tout le monde était satisfait.

Et aujourd'hui ?

De nouveau les lycées semblaient bloqués, à l'image de Nadar ce matin. La grève se poursuit, comme celle des cheminots de Juvisy.

Rendez-vous demain à Evry :

A l'appel de l'intersyndicale départementale et des lycéen manifestation à Evry demain : rendez-vous à 12 h Place des droits de l'Homme, devant la mairie d'Evry.

dimanche 17 octobre 2010

Pour se rendre à la manifestation de mardi 19 octobre :

Un car de l'Union Locale CGT partira à 12 h 45, devant le cinéma de Draveil. Participation de 5 euros (minimum). S'inscrire dès que possible.

La manifestation commencera Place d'Italie.

“Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire”. (Communiqué de notre porte parole nationale).

Après la journée de manifestations du 16 octobre, il faut développer les grèves et faire du 19 octobre un succès

“Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire”.

Sarkozy et son entourage ont beau fanfaronner, la protestation contre sa politique anti-populaire ne faiblit pas. La manifestation de ce samedi 16 octobre a rassemblé sensiblement le même nombre de manifestants que la mobilisation du samedi 2. La tentative du gouvernement de faire croire que, d’une journée à l’autre, le nombre d’opposants dans la rue à sa politique s’affaiblit est, une fois de plus, démentie. D’autant qu’à chacune de ces journées se joignent des manifestant nouveaux.

Cette journée du 16 octobre constitue un encouragement pour la réussite de la journée suivante que les syndicats ont fixée au mardi 19 octobre et à laquelle Lutte Ouvrière appelle à participer. Il faut que s’amplifie la protestation, et c’est possible car la conviction qu’il ne faut pas laisser passer cette réforme, qu’il faut donner un coup d’arrêt à une politique qui se traduira par d’autres attaques contre le monde du travail, est de plus en plus largement partagée.

L’arrogance de Sarkozy et de ses ministres n’est pas de mise. Ils ont beau prétendre qu’ils ne céderont pas, nous pouvons les contraindre à s’incliner, comme l’ont fait en 2006 leurs prédécesseurs devant les étudiants qui ont réussi à faire annuler le CPE pourtant voté par le Parlement. Parmi les mots d’ordre des manifestant figure cette affirmation : « Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire ». Une maxime que nos gouvernants actuels feraient bien de méditer.

Nathalie Arthaud

vendredi 15 octobre 2010

La lutte continue !

La mobilisation contre le projets du gouvernement et plus généralement contre l'ensemble des attaques du patronat contre les salariés monte jour après jour. La jeunesse entre dans le mouvement et c'est tant mieux !

Quelques dates et informations locales à retenir :

Prochaine manifestation samedi 16 octobre à Paris (14 h 30 République, en direction de Nation). Un départ collectif de salariés du secteur est prévu : RDV 12 h 30 gare RER de Juvisy, côté Draveil.

Mobilisation dès lundi 18 et manifestation à Draveil !

L'intersyndicale départementale appelle à une journée de grève et de manifestation lundi dans le 91. Un rassemblement est prévu devant la mairie de Draveil, car son maire (G. Tron) est aussi secrétaire d'état dans le gouvernement Sarkozy et le bras droit de Woerth. RDV à partir de 12 h et jusqu'à 14 h devant le bâtiment municipal avenue H. Barbusse.

Une nouvelle journée nationale de grève et de manifestation est prévue mardi.

Bon courage et bonne mobilisation à tous !

lundi 4 octobre 2010

Compte-rendu du conseil municipal du 29 septembre 2010.

Mon intervention principale a porté sur les aires d'accueil pour les «Gens du voyage » sur l'agglomération :

Personne n'ignore le climat détestable créé par les discours de Sarkozy et de son équipe, discours tenus cet été et qui n'ont fait qu'attiser les pires préjugés, tout cela à des fins bassement électoralistes. Et les draveillois qui ont participé à la manifestation du 4 septembre ou qui se sont indignés face à la campagne xénophobe du gouvernement ont eu raison.

C'est pourquoi je crois qu'il convient d'aborder ici les obligations qu'a la commune de Draveil vis à vis de la loi, c'est à dire des aires d'accueil des gens du voyage.

Comme vous le savez, la loi du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage impose aux communes, notamment en fonction de leur taille, l'aménagement ou la création d'aires d'accueil.

Un schéma départemental qui date de janvier 2003 précise que pour les communes de Montgeron Vigneux et Draveil, 11 emplacements devraient être créés, et ceci par commune, dans des aires dites de longue durée.
Une aire supplémentaire, dite « aire de passage intercommunale » de 50 emplacements devant être réalisée sur la commune de Vigneux.

Pour le moment, seule la commune de Montgeron respecte ses obligations, et va même au delà, puisqu'elle dispose de 20 emplacements, soit bien plus que les 11 prévus par le schéma départemental. Et c'est tout à l'honneur de sa majorité municipale, l'opposition- de droite- votant contre le projet de cet aménagement, lors du conseil municipal du 2 juillet de l'année passée.

Dans un supplément récent du Journal du Parlement, consacré à la communauté d'agglomération Sénart Val-de-Seine, il est précisé (p 23, je cite) :  « L'exigence du Schéma départemental impose, conformément aux orientations du Programme Local de l'Habitat, la création, pour les comptes des deux autres villes (Vigneux et Draveil) d'une seconde aire. »

Il y est précisé que le problème se pose dans une situation de raréfaction du nombre de terrains disponibles sur le territoire communautaire.
On y ajoute qu'un site a été identifié sur la commune de Vigneux, site qui à priori est dans un état lamentable et indigne d'un accueil.

Le texte se termine par l'annonce que la communauté d'agglomération « étudie toutes les éventualités concernant ce terrain et la recherche en parallèle d'une solution alternative. »

Question : où en est-on de ces études ? Quelles « solutions alternatives » sont-elles envisagées ? Peut-on espérer dans un avenir proche que la commune de Draveil puisse se mettre en conformité avec la loi sur ce sujet ?


(A noter que la réponse a été plus que floue : visiblement il est urgent d'attendre... le futur schéma départemental. 10 ans après...)


Autres interventions :

J'ai renouvelé mon opposition au licenciement d'une employée de mairie : la saisie d'un cabinet d'avocat par la mairie a été évoquée lors des "décisions du maire".
Une autre intervention, à propos du bilan annuel sur la gestion de l'eau et des déchets a été l'occasion de défendre un véritable service public, et la nécessité pour la population, pour les salariés, de contrôler les comptes de ces entreprises afin de pouvoir par exemple baisser les prix pour les consommateurs.

Enfin, autre attitude notable de la majorité à propos de la mise en place du télétravail : je me suis abstenu non pas par opposition de principe, mais parce qu'il est apparu que les élus du personnel CGT n'avait pas eu la possibilité de faire dans des conditions acceptables leur travail d'élus.