mercredi 26 mai 2010

Quelques images de la fête 2010...





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Article du "Parisien" du 24.05 sur la fête de Lutte Ouvrière.

Entre deux slogans, « travailleurs, travailleuses », on partage une glace ou une barbe à papa, un minigolf ou une partie de trampoline pour se détendre. Voici un raccourci pour décrire la Fête de lutte ouvrière qui se tient durant tout ce week-end de Pentecôte au château de Presles. La quarantième édition accueille en effet, jusqu’à ce soir, des familles, des curieux et des militants… En résumé, beaucoup de gens pour un grand rassemblement populaire à la manière de la Fête de l’Huma.
Soleil aidant, 30000 personnes sont attendues sur les trois jours. Objectif qui, selon les premières impressions, devrait être allégrement rempli.

Ambiance festive, champêtre… et politique
C’est donc une ambiance très conviviale et champêtre que l’on découvre en pénétrant dans cet immense parc boisé où s’entremêlent plusieurs dizaines de stands. Le village médiéval, la grande roue, le petit train, le parcours dans les arbres côtoient les échoppes de spécialités culinaires diverses, variées et surtout très abordables. Le chapiteau Karl-Marx où des débats et d’autres échanges s’enchaînent, le forum et les stands des différentes organisations politiques NPA, PCF… se mélangent au gré des allées et des chemins, parcourus hier après-midi par beaucoup de visiteurs. Dont Christine 38 ans, venue de Paris avec son fil Dorian, 4 ans, et des amis, pour la journée entière. « C’est la première fois que je viens et je trouve l’atmosphère vraiment plaisante… et fraternelle, explique la jeune maman. Car si nous sommes, tout d’abord, venus pour des raisons politiques afin d’échanger et assister à des conférences, la fête permet de venir en famille. Nous allons d’ailleurs passer au stand maquillage », poursuit-elle.
Partisans de Nathalie Arthaud, la nouvelle porte-parole de LO qui a succédé à Arlette Laguiller, simples visiteurs venant passer du bon temps ou encore spectateurs pour les concerts, comme celui de HK et les Saltimbanks cet après-midi (voir encadré), la fête de Lutte ouvrière allie depuis toujours le festif et le politique.

Aujourd’hui, jusqu’à 20 heures. Entrée : 15 €. Gratuit pour les moins de 14 ans accompagnés. Navette gratuite depuis le métro Saint-Denis-Université (ligne 13).

mercredi 19 mai 2010

Un article de Lutte Ouvrière du 21 mai

Mairie de Draveil (Essonne)
Contre le licenciement d'une employée

Dans la ville de Draveil, en banlieue parisienne, une agent titulaire ayant quatorze ans d'ancienneté a été licenciée. Il lui a été ordonné de reprendre son travail alors qu'elle était en arrêt-maladie, certificat médical à l'appui. Elle a été brutalement radiée de la Fonction publique et se retrouve aujourd'hui sans aucun revenu.

Cette décision est le fait du maire de la ville, le villepiniste Georges Tron, devenu il y a peu secrétaire d'État à la Fonction publique dans le gouvernement Sarkozy. À ce poste, Tron met en œuvre le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Il déclare d'ailleurs à l'occasion de chaque Conseil municipal que des « efforts » seront nécessaires et qu'il faudra encore « réduire la voilure », pas celle des riches mais celle des services publics bien sûr !

Mardi 11 mai, sur une radio nationale, il a dit que sera expérimenté dans quelques villes un système de contrôle des petits arrêts-maladie. « L'objectif de cette disposition (...) c'est d'avoir une meilleure connaissance des causes de l'absentéisme des fonctionnaires, donc de connaître ce qui les affecte en termes de santé et de pouvoir mieux y remédier ». Tout est à craindre lorsque l'on voit la façon dont il s'est comporté avec l'agent de la mairie qu'il dirige.

À Draveil, il est d'ailleurs hors de question de reconnaître une quelconque maladie professionnelle aux agents de la mairie. Comme l'ont exprimé les collègues de l'employée licenciée, « le but de la manœuvre est que tout le monde se sente menacé ».

Les militants du syndicat CGT se sont mobilisés. Une pétition de soutien circule, au-delà même des agents de la mairie. Car, en complément des démarches juridiques en cours, c'est sur la solidarité du plus grand nombre qu'il faut compter.

Correspondant LO

Dernier conseil municipal : lundi 17 mai 2010

Voici pour information ma principale intervention lors du dernier conseil. Cette déclaration a été coupée par les élus de la majorité, le maire avait peu avant quitté la séance... mais voici grâce à ce blog le texte intégral !

Dans le dernier numéro de « Vivre à Draveil », une attaque personnelle m'a été portée dans un article signé par la majorité municipale : Au prétexte de ma non participation au vote d'une motion, cet article sous-entend que le conseiller municipal de Lutte Ouvrière n'aurait pas soutenu la mobilisation contre les menaces de fermetures de lits et de suppressions de postes. Eh bien cet article est mensonger. Ma déclaration lors du conseil municipal où cette motion a été présenté était claire :

En tant qu'élu de Lutte Ouvrière, je n'ai pas participé au vote de cette motion, que je considère plus que jamais comme une mascarade, j'ai par contre apporté mon soutien plein et entier à la mobilisation du personnel de l'hôpital Joffre-Dupuytren.
Lutte Ouvrière a d'ailleurs diffusé largement, auprès du personnel comme de la population, un tract qui dénonçait les menaces qui pèsent contre l'hôpital public, dont celui de Draveil, et qui sont le fait du gouvernement Sarkozy -UMP.
Alors, au moins pour le moment, ces quelques postes sont sauvegardés, sur le site de Dupuytren, et c'est tant mieux.
Mais rappelons que le site de Joffre est lui dans l'attente d'une fermeture prochaine, au plus grand plaisir d'un groupe de promoteurs immobiliers, mais certainement pas dans l'intérêt de la santé publique.
Rappelons que ce sont toujours 4000 postes qui sont en passe d'être supprimés sur l'ensemble des hôpitaux de l'Assistance-Publique Hôpitaux de Paris.
Rappelons que c'est vous-même qui avez avancé l'idée du non-remplacement d'un poste de fonctionnaire sur deux, ce que votre gouvernement met en application.
Que si vous êtes le sauveur de quelque chose, ça n'est pas du système de santé publique mais bien des intérêts privés, des intérêts des banques et des financiers, qui entrainent en ce moment même la ruine de l'économie et celles des finances publiques.
Votre premier ministre l'a annoncé il y a quelques jours : la rigueur est de retour. Il faudra bien les trouver quelque part, les centaines de milliards donnés aux financiers. On connaît la chanson. Les efforts seront encore demandés aux mêmes. Les attaques contre la population et les services publics vont s'aggraver. Alors vos paroles et vos promesses n'engagent que ceux qui les croient.
Oui, comme élu et comme militant de Lutte Ouvrière, je suis un défenseur du service public, parce qu'il est un des rares moyens de compenser les inégalités sociales, inégalités qui ne cessent de se renforcer. Et sur ce sujet, je n'ai de leçon à recevoir de personne, et encore moins de vous.
Je réclame donc un droit légitime à réponse dans le prochain journal municipal. Je réitère ma demande de disposer, comme chaque groupe politique constitué ici, d'une tribune régulière dans le journal municipal.