vendredi 30 novembre 2012

Nationalisation d'ArcelorMittal ? (Communiqué de Lutte Ouvrière)


À l'approche de la date butoir du 1er décembre pour trouver un repreneur pour le site de Florange, ArcelorMittal refuse d'envisager la vente de l'ensemble du site.
Arnaud     Montebourg      brandit      la      menace     d'une  « nationalisation à titre transitoire ». Mais qu'il le fasse donc ! Pour le moment, il ne fait qu'en parler. Les jours prochains diront s'il y aura une suite même à cet innocent projet de « nationaliser temporairement » ou s'il ne s'agit que d'un coup de bluff politique.
Mais le mot « nationalisation » n'a d'intérêt pour les travailleurs et pour la population de la région que s'il va avec la garantie de maintenir tous les emplois menacés à Florange et s'il ne s'agit pas de « nationaliser » avec rachat, c'est-à-dire de subventionner en fait un licencieur.
Mittal a déjà beaucoup gagné avec cette usine, directement par l'exploitation de ses ouvriers, indirectement par l'argent qu'il a touché du côté de l'État.
Nationalisation sans indemnité ni rachat avec le maintien de tous les emplois, voilà la seule attitude juste vis-à-vis de ce patron richissime.
Nathalie Arthaud, le 26 novembre

mercredi 21 novembre 2012

25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Les chiffres sont terrifiants... En 2011, 146 femmes sont mortes en France sous les coups de leur conjoint, soit une femme qui perd ainsi la vie tous les trois jours. On estime aussi que chaque année, 75 000 femmes sont violées, mais seulement 10 % d'entre elles osent porter plainte et seuls 2 % des violeurs sont condamnés.
Le verdict du procès de Créteil pour viols collectifs sur deux jeunes femmes, treize années après les faits, témoigne de la manière dont les violences faites aux femmes sont aujourd'hui prises en compte : une procédure interminable mais néanmoins bâclée, des victimes maltraitées et insultées, non protégées et habitant toujours dans le même quartier que leurs agresseurs et, pour finir, des acquittements éhontés.
La loi existe qui punit aujourd'hui les violences « sexuelles et autres » faites aux femmes, mais la tolérance et la complaisance restent de mise. Seules 10 % des femmes portent plainte, par peur de la justice. La grande majorité des violences spécifiquement dirigées contre les femmes ne sont pas dénoncées.
Une journée ne suffira pas pour inverser le cours des choses mais il faut cependant s'en saisir pour dénoncer les violences exercées contre les femmes, les humiliations à leur égard qui sont le prolongement des inégalités que toutes subissent au travail et dans la vie politique et sociale.

Manifestation à Paris dimanche 25 novembre 14 h 30
de la place de la Bastille au ministère de la Justice

vendredi 16 novembre 2012

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre

Nous serons dans le centre ville de Draveil samedi 17 novembre, entre 10 h et 12 h. Une occasion de venir discuter de l'actualité, de l'offensive du patronat, des mesures d'austérité du gouvernement et du parti qui manque pour défendre les intérêts des travailleurs.

mardi 13 novembre 2012

Manifestation contre les politiques d'austérité et contre la politique du gouvernement socialiste mercredi 14 novembre

Ce mercredi 14 novembre, une journée « contre l’austérité » est organisée à l’échelle européenne. Que les travailleurs d’Europe confrontés aux mêmes attaques manifestent le même jour est une bonne chose. En ces temps où nombre de politiciens proposent la fermeture des frontières et l’union nationale derrière la bourgeoisie, il est nécessaire d’affirmer que les travailleurs ne sont pas en concurrence mais qu’ils forment une seule et même classe partageant le même sort et le même combat.
Si en Grèce, en Espagne ou au Portugal, cette journée, qui sera une journée de grève générale, peut s’inscrire dans la montée en puissance de la contestation, ce n’est pas le cas en France. De même que le 9 octobre, cette journée apparaît comme une manifestation sans lendemain, ce qui n’encourage pas à se mobiliser, mais il faut, quoi qu’il en soit, saisir l’occasion.
Oui, il faut manifester contre l’augmentation de la TVA, contre les licenciements, contre ces « accords de compétitivité » qui visent à baisser les salaires. Il faut montrer qu’il y a parmi les travailleurs une fraction qui ne baisse pas les bras, qui veut se battre, non contre « l’austérité » en général, mais contre celle qui nous est imposée, ici concrètement, par le gouvernement socialiste.

à Paris, 
départ de la manifestation à 14 h, à Montparnasse.

lundi 12 novembre 2012

À bas le plan d’austérité Hollande-Ayrault ! (éditorial de Lutte ouvrière du lundi 12 novembre)

Hausse de la TVA, restrictions dans les services publics : c’était le programme de Sarkozy, c’est aujourd’hui la politique de Hollande. « Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy », s’est vanté Ayrault ! De fait, Sarkozy avait prévu 10 milliards de cadeaux au patronat, le gouvernement leur en offre 20 !
20 milliards, qui seront pris dans la poche des classes populaires, avec entre autres, la hausse de la TVA. Pendant la campagne, Hollande avait promis de ne pas l’augmenter. Il dénonçait la TVA Sarkozy comme la mesure la plus injuste qui soit. Eh bien, il n’aura fallu que six mois au pouvoir pour qu’il se renie du tout au tout !
À cela s’ajouteront 10 milliards de baisse des dépenses publiques. Combien de lits seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien de communes manqueront d’argent pour restaurer les écoles ou pour aider les familles à payer la cantine ? Combien de départements réduiront leurs aides sociales ? Combien de millions en moins pour les travaux indispensables dans les transports collectifs ?
Ce sont des privations inacceptables, et tout cela pourquoi ? Pour que ces messieurs les capitalistes continuent d’être arrosés d’argent public !
Le gouvernement prétend que le patronat devra investir et créer des emplois. Mais alors, pourquoi n’a-t-il pas mis de conditions ? Le patronat profite de 170 milliards d’exonérations et d’aides par an. Quels emplois cela crée-t-il ? Où sont les investissements ? À quoi ces milliards servent-ils, si ce n’est à grossir la fortune de quelques-uns ?
Dire que cela va changer par ces temps de crise, alors que le patronat ne pense qu’à licencier et à fermer les entreprises, c’est se moquer du monde. Ces milliards vont passer directement de la poche des pauvres à celle des riches.

samedi 10 novembre 2012

La prochaine conférence du Cercle Léon Trotsky

Le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour sujet :

Il y a 50 ans, la fin de la guerre d’Algérie : 
la fin du colonialisme mais pas de l’oppression. 

vendredi 16 novembre 2012 - 20h30 Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis) ; Métro : Robespierre - ligne 9
Participation aux frais : 3 euros