jeudi 26 avril 2012

Manifestation du Premier mai

Le Premier mai, loin d’être une « Fête du travail » acceptable pour les patrons, était à sa création, il y a plus d’un siècle, une journée de lutte internationale des travailleurs.
Elle reste aujourd’hui le moyen d’exprimer sa volonté de changer la société.
Contre le capitalisme, vive la lutte et l’union internationale des travailleurs !

Le cortège de Lutte Ouvrière se formera place Denfert-Rochereau, à la sortie du RER, à 14h30.

lundi 23 avril 2012

Communiqué de Nathalie Arthaud au soir du premier tour

Sarkozy et Hollande sont donc les deux candidats en lice pour le deuxième tour, avec une avance telle pour Hollande que son élection paraît probable.
Le plus inquiétant dans les résultats est le pourcentage de voix obtenues par Marine Le Pen. Il est l’expression du renforcement de l’extrême droite dans l’opinion publique. Cette montée de l’extrême droite représente une menace pour les travailleurs.
Malheureusement, l’élection de Hollande à la présidence de la République et l’éventualité d’un gouvernement socialiste ne protègeront en rien les travailleurs contre cette menace. Car, plus sera grand le mécontentement provoqué par les mesures d’austérité que Hollande sera amené à prendre sous la pression des milieux financiers, plus cela renforcera l’extrême droite. 
Seul le renforcement des forces qui se situent sur le terrain des intérêts politiques de la classe ouvrière peut constituer un contrepoids au renforcement de l’extrême droite et l’empêcher de s’arroger le monopole de l’opposition. 
Je remercie les quelque deux cent mille électeurs qui ont voté pour ma candidature. Ils ont marqué, par ce vote, aussi bien leur rejet de Sarkozy que leur méfiance à l’égard de Hollande. Ils ont montré qu’ils ne sont pas dupes des faux choix de cette élection présidentielle, où le véritable pouvoir, celui de l’argent, celui du grand patronat et des banquiers, n’est pas soumis au suffrage. 
Ceux qui ont voté pour ma candidature se sont prononcés pour le programme de lutte que j’ai défendu tout au long de ma campagne électorale. Ils se sont prononcés pour que l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ainsi que l’augmentation des salaires, retraites et pensions et leur indexation automatique sur les hausses de prix, soient mises en tête des revendications des futures luttes ouvrières. Ils ont affirmé leur conviction qu’il ne faut pas laisser à la classe capitaliste la direction sans contrôle des entreprises et des banques, parce que l’usage qu’elle fait de son pouvoir dictatorial va à l’encontre des intérêts de la société. Ils ont contribué aussi à montrer que le courant communiste, pour minoritaire qu’il soit, est toujours présent. 
J’ai la conviction que le programme de lutte que j’ai défendu a été entendu bien au-delà. 

Je ne suis pas propriétaire des voix qui, en ce premier tour, se sont portées sur mon nom. Au deuxième tour, mes électeurs voteront selon leur conscience. Aucun travailleur conscient ne peut évidemment voter pour Nicolas Sarkozy, le président des riches, cet homme qui, pendant les cinq ans de son pouvoir, a été le fidèle serviteur des groupes capitalistes et des banquiers. Certains de mes électeurs, confrontés au choix pipé entre un ennemi ouvert des travailleurs et un faux ami, s’abstiendront ou voteront blanc. D’autres, pour se débarrasser de Sarkozy, voteront pour François Hollande. 

Quel qu’ait été leur choix personnel, j’appelle les travailleurs, les victimes de la crise à se retrouver tous ensemble dans les luttes inévitables contre le grand patronat, les banquiers et le gouvernement. Nous ne pourrons compter sur personne pour nous défendre, ni sur le président de la République, ni sur le gouvernement. Mais nous avons la force de nous défendre nous-mêmes, car c’est nous qui faisons tourner l’économie. Si nous avons une claire conscience de nos intérêts matériels et politiques et si nous sommes décidés à les imposer, notre force est irrésistible ! 

Nathalie Arthaud

vendredi 6 avril 2012

Compte-rendu du conseil municipal du lundi 02 avril


Le conseil a principalement été consacré au vote du budget. Il n'y a pas eu de débat, les positions politiques des uns et des autres avaient été exprimées lors du conseil précédent.

Voici quelques points abordés qui m'ont donné l'occasion de prendre position :

Manque de personnel et précarité.

Comme l'an passé j'ai dénoncé la précarisation des emplois à la mairie : rien que depuis 2008 le nombre de titulaires a baissé, celui des précaires a augmenté d'une dizaine de %.

Voici les chiffres (issus des documents présentés par l'équipe municipale) :



2008 2009 2010 2011 2012
Emplois titulaires budgétés 415 415 405 405 405
Emplois titulaires réellement pourvus 350 352 352 330 329
Emplois précaires (Le plus souvent des CDD, emplois « aidés » ou quelques CDI) 196 206 202 204 215

Ce sont de petits chiffres mais ils sont révélateurs :
La différence des emplois « budgétés » et « pourvus » est liée en partie aux départs qui peuvent laisser vacants quelques temps des postes (les nouveaux ne sont pas titularisés de suite). Mais aussi peut-être d'une volonté de faire des économies à tout prix ?

J'ai parlé aussi du manque de personnel dans les services, car au bout du compte ces économies se font au détriment des employés et du service rendu à la population.

Pour un service public de restauration !
A l'occasion du budget j'ai aussi dénoncé le choix de privatiser depuis des années le service de restauration comme étant l'une des causes de la baisse de qualité de l'alimentation : « car même s'il y a la hausse des prix de l'énergie et des aliments, il faut en plus rémunérer des actionnaires, le résultat est qu'il y en a moins dans les assiettes ! ».

Dialogue, vous avez dit dialogue ? ( à propos de l'APS Ferry...)
Suite au vote de la construction de l'APS (Accueil Péri Scolaire) je suis intervenu pour rappeler le désir des personnels et des parents de participer aux réflexions sur les projets de construction... Le maire s'est énervé tout seul contre les parents de Ferry, contre « les élus au conseil d'école qui ne représentent qu'eux-même », et « qu'ils ne méritent pas de concertation » !