mercredi 19 décembre 2012

Baisse des subventions du Conseil Général de l'Essonne aux crèches municipales (Compte-rendu du dernier conseil municipal du lundi 17 décembre 2012)

Il y a quelques jours, le Conseil Général de l'Essonne a décidé de voter une diminution radicale des aides aux crèches municipales. Effectivement, les aides passeront de1070 euros par enfant à 250 euros d’ici 2015. La majorité de gauche justifie cela par la volonté d'aider à la création de nouvelles places... en réalité il s'agit bien d'une mesure d'économie.

 Lors du conseil municipal de Draveil du Lundi 17 décembre 2012, la majorité municipale (de droite) a proposé une motion contre la baisse des dotations du Conseil Général de l'Essonne aux crèches municipales. L'opposition socialiste/verte a justifié la décision du Conseil Général, l'élu du Front de Gauche demandant le report du vote...


Voici ma déclaration lors de ce même conseil, en tant qu'élu de Lutte Ouvrière :

     La motion qui nous est présentée par la majorité municipale UMP soulève effectivement un problème important : celui du financement des services publics dans les communes dans le contexte d'une politique d'austérité. Ce problème n'est pas nouveau mais s'aggrave aujourd'hui.
      Depuis des années, les gouvernements n'ont cessé de diminuer les dotations et subventions aux communes ou aux communautés de communes, alors que celles-ci s'appauvrissaient sous les effets de la crise et du chômage croissant. La suppression de la taxe professionnelle, jusqu'alors payée par les entreprises aux communes qui les accueillaient, est loin d'avoir été compensée intégralement, contrairement aux engagements de Sarkozy.
      Aujourd'hui, le gouvernement socialiste s'inscrit dans la continuité de la politique précédente. Sous prétexte de redressement des comptes publics, Hollande explique que « des efforts seront demandés à tous, et donc aussi aux collectivités locales ». On le sait : quand il dit « tous », il exclut par avance les grands patrons auxquels on propose des cadeaux et subventions de toutes sortes sans contrepartie. En revanche, en oubliant que les communes, les départements et les régions ont dû faire face à des obligations qui étaient il y a quelques années encore du ressort de l'État, les travailleurs de la fonction publique territoriale sont désignés comme étant trop nombreux et coûtant trop cher. Les dotations de l'État aux collectivités locales doivent donc diminuer, de 1,8 milliard d'euros dès l'an prochain et de 2,25 milliards en 2014-2015. Le chiffre de dix milliards d'économies supplémentaires à réaliser dans les années prochaines a même été avancé par Hollande.
      Dernièrement, l'État a mis à la charge des communes les frais liés à la réforme des rythmes scolaires à l'école. Cela vient s'ajouter aux autres charges existantes auxquelles les municipalités doivent faire face, comme les crèches, les haltes garderies, les équipements divers indispensables à la vie quotidienne des populations (transports, aides à domicile, etc.). Il s'agit là de services utiles, irremplaçables pour la population, particulièrement dans les communes les plus populaires, c'est-à-dire aussi les plus pauvres.
       Le gouvernement veut imposer l'austérité à tous les niveaux et la faire appliquer par les responsables des collectivités territoriales comme par les maires, y compris socialistes et communistes. A eux effectivement de le refuser.

      Pour autant, je ne voterai pas cette motion car que propose-t-elle ? Elle n'est qu'une tentative de faire un « coup politique » de la part des politiciens locaux de droite contre ceux de la gauche. Tout cela est bien hypocrite, car dans le fond, la droite comme les socialistes au pouvoir sont d'accord : pas question de faire payer les riches... Le gouvernement actuel, comme le précédent, fait payer les conséquences de la crise aux travailleurs, à la population et aux collectivités locales.

jeudi 13 décembre 2012

Prochain conseil municipal

Le prochain conseil aura lieu le lundi 17 décembre à 20 h, 
Café cultures.

lundi 10 décembre 2012

éditorial de lundi 10 décembre

Dénoncer les attaques concertées du patronat et du gouvernement pour les combattre
Après avoir brandi la menace de la nationalisation de Florange, le gouvernement a fini par s’aplatir face au roi de l’acier. Il ne pouvait y avoir de capitulation plus honteuse. Mais le gouvernement n’avait pas encore bu le calice jusqu’à la lie ! Alors qu’Ayrault s’est échiné tout au long de la semaine à faire passer la pilule, le PDG d’ArcelorMittal lui a infligé un camouflet en annonçant qu’il renonçait à porter le dossier Ulcos devant l’Union européenne. Un communiqué de Mittal aura suffi à mettre par terre toutes les belles paroles du gouvernement sur l’avenir de la sidérurgie à Florange !
Le gouvernement est prêt à tout avaler de la part du grand patronat, il est prêt à mentir pour justifier ses attaques. Car il n’y a rien dans l’accord avec Mittal. Le sauvetage des emplois est un mensonge : si les travailleurs des hauts fourneaux sont mis en retraite ou reclassés, les 629 emplois disparaissent bel et bien, et avec eux les emplois de centaines d’intérimaires et de sous-traitants.
Quant à l’engagement de Mittal « d’investir » 180 millions sur cinq ans, c’est de l’enfumage. Sur ces 180 millions, seuls 53 millions seront utilisés pour l’investissement, le reste devant servir à la maintenance. Mittal ne s’est donc engagé à « investir » que 10 millions par an, et quand on sait qu’il touchera au moins 10 millions chaque année grâce au crédit d’impôt compétitivité, il ne sortira pas un centime de sa poche. Dans cet accord, ce n’est pas Mittal qui s’est engagé à investir, c’est l’État !
Preuve, s’il en fallait encore, que tous les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont vendus corps et âme à la bourgeoisie, et pas seulement à Mittal mais aussi à Peugeot, Arnault, Michelin, Bettencourt… 

lundi 3 décembre 2012

Compte-rendu de la Commission Scolaire du 03 décembre

Subvention municipale à l'école privée Notre Dame.
Comme chaque année j'ai exprimé mon opposition de principe à ce que l'argent public serve à financer des écoles privées. Même si la loi nationale l'impose... encore un truc qui ne change pas avec le gouvernement actuel.

Classes de découvertes et quotient familial : enfin une bonne nouvelle !
Comme demandé depuis près de deux ans, une étude sur le quotient familial a été réalisée par les services et la proposition a été faite (enfin) d'augmenter de 50 euros chaque tranche du barème. Cela concernera une dizaine de familles par classe qui feront ainsi une trentaine d'euros d'économie. Pas négligeable.
La décision deviendra effective après le vote du prochain conseil municipal prévu le 17 décembre, pour tous les voyages 2013.

fin de l'ordre du jour, j'ai transmis plusieurs questions : 

Des groupes pour les études dans les écoles ?
Qu'en est-il du problème des études de fin de journée ? Dans certains cas, comme par exemple à l'école Saint-Exupéry où les difficultés croissantes des élèves exigent toujours plus d'énergie aux équipes, serait-il possible de créer des demi groupes ? (Soit une douzaine d’élèves, les classes étant à 25).
Il m'a été répondu que de toutes les façons il n'y avait aucun volontaire, et que les difficultés de trouver des volontaires étaient croissantes dans plusieurs écoles.

5 jours au lieu de 4 ?
Le gouvernement a annoncé qu'il souhaite faire passer la semaine scolaire de 4 à 5 jours, les écoles devant choisir (?) le samedi matin ou le mercredi.
La majorité municipale a calculé que le surcoût pour la commune pour un mercredi, donc avec cantine et personnels d'animation supplémentaires, serait autour de 500 000 euros par an.

Effectivement, décharger sur les collectivités locales des services publics, la majorité municipale est bien placée pour connaître la musique... puisque c'est ce qu'on fait les gouvernements de droite depuis 10 ans... et c'est ce que compte faire aussi le gouvernement socialiste.

Courrier des parents d'élèves de l'école Jaurès. Pas pire sourd que...
Dans un courrier envoyé il y a une quinzaine de jours les associations de parents ont expliqué qu'il manque des animateurs pour s'occuper des enfants, les midis ou dans les APS. (Accueils Péri Scolaires), et que la précarité de ces personnels ne permet ni la stabilité ni la formation suffisante des équipe.
Pas encore de réponse écrite, mais une réunion sera organisé prochainement pour répondre à toutes ces questions... la mairie affirme qu'elle fait au mieux.
Chacun jugera.

Embouteillages et ramassage scolaire en retard : c'est pas moi c'est lui !
Depuis la fermeture pour travaux d'un pont vers Villeneuve, les embouteillages se sont aggravés et les bus arrivent en retard. La solution proposée et appliquée depuis quelques jours est de faire partir les bus plus tôt. Ça n'est qu'à moitié satisfaisant. Les élèves se lèvent plus tôt, parfois attendent quand même longtemps, et quand ils arrivent en avance la compagnie ne laisse pas les chauffeurs attendre... Au collège Delacroix il arrive que les élèves soient mis dehors parfois plus de 20 minutes avant l'entrée dans le collège... comme ça été le cas ce matin (merci aux informateurs !).

J'ai relayé la demande de parents pour que soit demandé que les bus attendent, même lorsqu'ils sont en avance, pour que les élèves restent au chaud quelques minutes de plus...

Sécurité des élèves
Toujours au collège Delacroix, l'expérimentation d'une nouvelle entrée par le parking du COSEC (installations sportives) pose quelques problèmes qui ne doivent pas attendre des travaux plus complets, si ce changement est adopté :
J'ai obtenu de la mairie qu'elle se renseigne pour un meilleur éclairage et l'interdiction de stationner devant la grille, comme demandé par des parents.
J'ai demandé aussi d'envisager de changer le sens de rotation des voitures sur le parking, car celles-ci arrivent dans le dos des élèves le matin. Les voitures et les élèves devant emprunter et partager à ce jour le seul accès commun.






dimanche 2 décembre 2012

ArcelorMittal : un gouvernement à plat ventre face au patronat

(Communiqué de presse du 01 décembre)
Le gouvernement Hollande-Ayrault s’est une fois de plus aplati face à Mittal : il renonce à la nationalisation et à chercher un nouveau repreneur et les hauts-fourneaux de Florange, à l’arrêt depuis un an et demi, ne redémarreront pas.
Le gouvernement parle des « engagements » de Mittal, alors que même Hollande a dit et redit que Mittal n’avait jamais tenu ses engagements. Pourquoi les tiendrait-il davantage à l’avenir ? Mittal fait des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Et quelles sont les contreparties que l’Etat a données à Mittal ? Dans cet accord, Ayrault a annoncé que l’Etat s’était engagé à payer de son côté pour le projet Ulcos qui bénéficiera à Florange. Combien de millions le gouvernement va mettre sur la table en plus des 150 millions prévus par Sarkozy ? Et si Mittal renonce temporairement au plan social à Florange, cela ne donnera pas de travail aux centaines d’intérimaires et de sous-traitants qui ont déjà perdu leur travail. Une fois de plus, le gouvernement capitule face au grand patronat.
Alors qu’il faudrait imposer au grand patronat de payer pour maintenir les emplois et garantir tous les salaires, c’est l’Etat qui paye ! Alors que le grand capital est censé investir pour faire des profits, c’est l’Etat qui met des millions d’argent public pour des profits privés.
Après les fanfaronnades de Montebourg et la reculade de Hollande, les travailleurs de Florange se sentent trahis.
Puisque le gouvernement n’a pas le courage d’imposer à la bourgeoisie d’assumer les dégâts de sa crise, il appartiendra aux travailleurs de l’imposer au travers de leur lutte collective.
Nathalie Arthaud

vendredi 30 novembre 2012

Nationalisation d'ArcelorMittal ? (Communiqué de Lutte Ouvrière)


À l'approche de la date butoir du 1er décembre pour trouver un repreneur pour le site de Florange, ArcelorMittal refuse d'envisager la vente de l'ensemble du site.
Arnaud     Montebourg      brandit      la      menace     d'une  « nationalisation à titre transitoire ». Mais qu'il le fasse donc ! Pour le moment, il ne fait qu'en parler. Les jours prochains diront s'il y aura une suite même à cet innocent projet de « nationaliser temporairement » ou s'il ne s'agit que d'un coup de bluff politique.
Mais le mot « nationalisation » n'a d'intérêt pour les travailleurs et pour la population de la région que s'il va avec la garantie de maintenir tous les emplois menacés à Florange et s'il ne s'agit pas de « nationaliser » avec rachat, c'est-à-dire de subventionner en fait un licencieur.
Mittal a déjà beaucoup gagné avec cette usine, directement par l'exploitation de ses ouvriers, indirectement par l'argent qu'il a touché du côté de l'État.
Nationalisation sans indemnité ni rachat avec le maintien de tous les emplois, voilà la seule attitude juste vis-à-vis de ce patron richissime.
Nathalie Arthaud, le 26 novembre

mercredi 21 novembre 2012

25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Les chiffres sont terrifiants... En 2011, 146 femmes sont mortes en France sous les coups de leur conjoint, soit une femme qui perd ainsi la vie tous les trois jours. On estime aussi que chaque année, 75 000 femmes sont violées, mais seulement 10 % d'entre elles osent porter plainte et seuls 2 % des violeurs sont condamnés.
Le verdict du procès de Créteil pour viols collectifs sur deux jeunes femmes, treize années après les faits, témoigne de la manière dont les violences faites aux femmes sont aujourd'hui prises en compte : une procédure interminable mais néanmoins bâclée, des victimes maltraitées et insultées, non protégées et habitant toujours dans le même quartier que leurs agresseurs et, pour finir, des acquittements éhontés.
La loi existe qui punit aujourd'hui les violences « sexuelles et autres » faites aux femmes, mais la tolérance et la complaisance restent de mise. Seules 10 % des femmes portent plainte, par peur de la justice. La grande majorité des violences spécifiquement dirigées contre les femmes ne sont pas dénoncées.
Une journée ne suffira pas pour inverser le cours des choses mais il faut cependant s'en saisir pour dénoncer les violences exercées contre les femmes, les humiliations à leur égard qui sont le prolongement des inégalités que toutes subissent au travail et dans la vie politique et sociale.

Manifestation à Paris dimanche 25 novembre 14 h 30
de la place de la Bastille au ministère de la Justice

vendredi 16 novembre 2012

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre

Nous serons dans le centre ville de Draveil samedi 17 novembre, entre 10 h et 12 h. Une occasion de venir discuter de l'actualité, de l'offensive du patronat, des mesures d'austérité du gouvernement et du parti qui manque pour défendre les intérêts des travailleurs.

mardi 13 novembre 2012

Manifestation contre les politiques d'austérité et contre la politique du gouvernement socialiste mercredi 14 novembre

Ce mercredi 14 novembre, une journée « contre l’austérité » est organisée à l’échelle européenne. Que les travailleurs d’Europe confrontés aux mêmes attaques manifestent le même jour est une bonne chose. En ces temps où nombre de politiciens proposent la fermeture des frontières et l’union nationale derrière la bourgeoisie, il est nécessaire d’affirmer que les travailleurs ne sont pas en concurrence mais qu’ils forment une seule et même classe partageant le même sort et le même combat.
Si en Grèce, en Espagne ou au Portugal, cette journée, qui sera une journée de grève générale, peut s’inscrire dans la montée en puissance de la contestation, ce n’est pas le cas en France. De même que le 9 octobre, cette journée apparaît comme une manifestation sans lendemain, ce qui n’encourage pas à se mobiliser, mais il faut, quoi qu’il en soit, saisir l’occasion.
Oui, il faut manifester contre l’augmentation de la TVA, contre les licenciements, contre ces « accords de compétitivité » qui visent à baisser les salaires. Il faut montrer qu’il y a parmi les travailleurs une fraction qui ne baisse pas les bras, qui veut se battre, non contre « l’austérité » en général, mais contre celle qui nous est imposée, ici concrètement, par le gouvernement socialiste.

à Paris, 
départ de la manifestation à 14 h, à Montparnasse.

lundi 12 novembre 2012

À bas le plan d’austérité Hollande-Ayrault ! (éditorial de Lutte ouvrière du lundi 12 novembre)

Hausse de la TVA, restrictions dans les services publics : c’était le programme de Sarkozy, c’est aujourd’hui la politique de Hollande. « Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy », s’est vanté Ayrault ! De fait, Sarkozy avait prévu 10 milliards de cadeaux au patronat, le gouvernement leur en offre 20 !
20 milliards, qui seront pris dans la poche des classes populaires, avec entre autres, la hausse de la TVA. Pendant la campagne, Hollande avait promis de ne pas l’augmenter. Il dénonçait la TVA Sarkozy comme la mesure la plus injuste qui soit. Eh bien, il n’aura fallu que six mois au pouvoir pour qu’il se renie du tout au tout !
À cela s’ajouteront 10 milliards de baisse des dépenses publiques. Combien de lits seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien de communes manqueront d’argent pour restaurer les écoles ou pour aider les familles à payer la cantine ? Combien de départements réduiront leurs aides sociales ? Combien de millions en moins pour les travaux indispensables dans les transports collectifs ?
Ce sont des privations inacceptables, et tout cela pourquoi ? Pour que ces messieurs les capitalistes continuent d’être arrosés d’argent public !
Le gouvernement prétend que le patronat devra investir et créer des emplois. Mais alors, pourquoi n’a-t-il pas mis de conditions ? Le patronat profite de 170 milliards d’exonérations et d’aides par an. Quels emplois cela crée-t-il ? Où sont les investissements ? À quoi ces milliards servent-ils, si ce n’est à grossir la fortune de quelques-uns ?
Dire que cela va changer par ces temps de crise, alors que le patronat ne pense qu’à licencier et à fermer les entreprises, c’est se moquer du monde. Ces milliards vont passer directement de la poche des pauvres à celle des riches.

samedi 10 novembre 2012

La prochaine conférence du Cercle Léon Trotsky

Le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour sujet :

Il y a 50 ans, la fin de la guerre d’Algérie : 
la fin du colonialisme mais pas de l’oppression. 

vendredi 16 novembre 2012 - 20h30 Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis) ; Métro : Robespierre - ligne 9
Participation aux frais : 3 euros

mercredi 24 octobre 2012

Conseil municipal du 22 octobre, suite et fin !

Interventions à propos des personnels de la mairie :

Régulièrement, je dénonce ici la précarité d'une grande partie des personnels de la mairie : presque une personne sur deux. Cette précarité est nuisible dans de nombreux services à leur bon fonctionnement, et donc à la qualité du service.
Le mardi 9 octobre, des dizaines de jeunes employés de la mairie ont manifesté dans les rues de la ville. Malgré leur demande ils n'ont toujours pas été reçus.
Pourtant leurs demandes sont légitimes : ils veulent vivre de leur travail et refusent la diminution du nombre d'heures de leurs contrats. Ils réclament aussi des formations, c'est à dire qu'il veulent être respectés et considérés.
Alors à quand une réunion avec des représentants de ces personnels et des syndicats pour mettre ces problèmes en discussion ?

(Une question de M Chevalier (PS), allait dans le même sens et rappelait la récente loi de titularisation dans la fonction publique... loi dont se vantait il y a peu de temps encore l'ex-secrétaire d'état Tron.)

Réponse de Mme De Ruidiaz : Depuis un an le nombre d'heures dans l'animation a augmenté de 4000, alors où voyez-vous une baisse ?
Mon commentaire : avec une crèche en plus les effectifs sont en hausse, mais la question portait sur des contrats individuels modifiés à la rentrée pour de nombreux salariés précaires avec des baisses d'heures à la clé ! Une façon de ne pas répondre...
Réponse de Mme De Ruidiaz : les formations il suffit de les demander... et la loi de titularisation, et bien nous attendons les « décrets d'application »...
Mon commentaire : encore une réponse à côté, puisque la loi s'applique automatiquement, pas besoin de « décret d'application ». Soit c'est de l'incompétence, soit...

A propos de la demande de rendez-vous avec les employés de la mairie, Mme De Ruidiaz a déclaré que pour ce qui est d'une demande de rendez-vous elle n'en avait pas reçu à ce jour. Là je l'ai interrompu en lui rappelant que la CGT lui avait envoyé un courrier en ce sens à l'occasion du 9 octobre ! Elle a ajouté qu'elle n'avait pas eu le temps.... nouvelle interruption de ma part pour lui dire « et maintenant vous avez le temps ?? » …. réponse de …. Privat (!) « Il n'y a pas de débat, vous posez vos questions et nous répondons, mais il n'y a pas de débat » (au cas où on aurait pas compris...).

Conseil municipal du 22 octobre : deuxième partie

La suite de mes interventions et questions ainsi que les réponses données par la majorité municipale, à propos de la rentrée scolaire : 


intervention à propos de la rentrée :
Je regrette qu'il n'y ait pas eu de commission scolaire pour parler de la rentrée dans les écoles. Contrairement aux affirmations du nouveau gouvernement, la rentrée ne se passe pas bien. Les effectifs par classe sont en hausse, il manque parfois des enseignants, et très souvent du personnel pour encadrer les enfants ou assurer toutes les tâches d'un tel service public.
Soyons clair, les principaux responsables sont d'abord la majorité précédente, et sa politique catastrophique de suppression de postes, bien mal placée aujourd'hui pour faire la leçon à qui que ce soit Mais si les paroles ont changé, les parents et enseignants, dans une situation sociale qui s'aggrave, attendent autre chose que des paroles. C'est le cas au lycée de Montgeron, qui scolarise une bonne partie des jeunes de la ville de Draveil, ou, faute d'enseignants, de nombreuses classes ont été privées des semaines entières de cours de langues vivantes, certaines n'ont eu à ce jour aucun cours d'anglais ! Je précise que des élèves de terminale qui passeront leurs épreuves de langue du bac début 2013 sont concernés par cette situation totalement inacceptable.

Mes questions à propos de la rentrée :
Alors sur les écoles de la ville, quel est le bilan de cette rentrée ? Peut-on avoir une idée des effectifs par classe et des ouvertures et fermetures de classes ? Un an après la mise en place de la modification de la carte scolaire, qui devait permettre de mieux équilibrer la répartition des élèves dans les différentes écoles quels sont les chiffres des entrées dans les maternelles et les élémentaires ? Et je souhaite aussi qu'il y ait un bilan des dérogations et de leurs motifs, est-il possible par exemple d'obtenir une dérogation si l'on a une nourrice dans le secteur d'une autre école ?

(Les Réponses sont de Mme de Ruidiaz, avec en prime mes commentaires si nécessaire !)

R : Pas de problème de classe surchargée, 2 ouvertures, maternelles de Mainville et des Mazières, et 3 fermetures : une sur Jaurès (prévue), une sur Pierre et Marie Curie (liées aux fluctuations d'élèves en foyer), et une sur Ferry (pour Ferry on connaît les raisons...).
Mon commentaire : Un an après le mouvement des parents d'élèves de Ferry, on dirait que certains ont encore du mal à digérer !

R : Pour les chiffres, je ne peux pas y répondre mais adressez-vous aux services pour les obtenir. Pour les dérogations les règles sont connues : d'abord la place, ensuite le regroupement de fratries et la continuité scolaire... enfin quelques raisons particulières. Et à condition que cela ne provoque pas la fermeture d'une classe. En aucun cas le fait d'avoir une nourrice dans un autre quartier est un motif de dérogation.
Mon commentaire : « clarté et probité »... et bien ce ne sont pas les échos que plusieurs parents ont de la réalité de certains arrangements...

intervention et questions à propos des études et garderies :
Quel bilan faire des modalités d'inscription pour les familles ? La régularisation des dossiers est-elle faite à ce jour ?
Peut-on avoir un état des inscrits dans les Accueils Péri Scolaire ainsi que dans les différentes cantines et une visions de l'évolution de ces chiffres ?
Il y a-t-il des études dans toutes les écoles à ce jour ?

Je pense particulièrement au cas de l'école Saint Exupéry, du quartier des Bergeries. Sans parler de la vétusté d'une partie de ses locaux, elle concentre aujourd'hui plusieurs difficultés : d'abord une situation sociale qui s'aggrave pour les classes populaires, qui composent la majorité des familles, souvent frappées par le chômage. De l'autre une carte scolaire qui, et là il serait utile d'avoir les chiffres, n'a pas dû arranger les choses. Enfin, l'absence à ce jour d'étude le soir.
La mairie ne pourrait-elle pas ici faire un effort particulier pour trouver des volontaires ? Les classes sont déjà surchargées, avec souvent une trentaine d'élèves dès les petites sections. Alors pourquoi ne pas mettre en place des études avec des demi groupes, c'est à dire une quinzaine d'élèves maximum ? Cela ne compensera pas le manque de professeurs spécialisés dans l'aide aux enfants en difficulté, les RASED, que le précédent gouvernement voulait complètement supprimer, mais cela serait un geste minimum.

Réponses de Mme De Ruidiaz :
Pour les modalités d'inscription, le bilan est positif, l'essentiel des dossiers est complet.
Pour les études, le problème à Saint Exupéry est qu'il n'y a pas de volontaire à cause des heures supplémentaires qui ne sont plus exonérées d'impôt...
Mon commentaire : alors là, le vieux truc du travailler plus et des heures supp... alors que le manque de volontaire se posait déjà l'an passé et en plus ces heures d'étude ne sont pas rémunérées comme des heures supplémentaires (donc ne sont pas concernées par la modification de la loi) ! En fait tout ça pour éviter de répondre à la question...

Compte-rendu du conseil municipal du lundi 22 octobre (1ère partie) :

Un conseil expéditif : Après à peine plus d'une heure nous en sommes arrivés aux « questions diverses » posées par les élus d'opposition, mais sans Tron déjà reparti ! 

Une intervention à propos du compte-rendu du précédent conseil... à propos d'un mensonge :
Lors du conseil municipal du 05 juillet, à propos de la délibération sur la mise en place pour le personnel de la prime de fonction et de résultats, Mme de Ruidiaz avait déclaré que le Comité Technique Paritaire, réunion entre la mairie et les responsables élus du personnel, avait adopté à l'unanimité cette mesure. Je lui avais alors fait la remarque qu'elle oubliait de préciser que les représentants du syndicat majoritaire avaient quitté la séance au moment du vote. C'est ensuite que, pour essayer de faire diversion, Mme de Ruidiaz s'est permis d'attaquer ces élus et que j'ai fait alors la remarque que cela n'était pas convenable car ces personnes ne pouvaient se défendre puisque n'étant pas au conseil municipal.
Le compte-rendu du 05 juillet n'est à ce titre pas complet. Je transmettrai ma remarque écrite afin que cette omission, qui tentait peut-être de faire oublier un mensonge grossier, soit réparée.

Tout va très bien, madame la marquise (sur un air connu...)
Les projets de la mairie semblent tous tomber à l'eau... les travaux de la piscine des Canetons sont repoussés (sans date prévue) à cause de 2 sociétés en faillite, le projet de constructions sur le site de Joffre est bloqué par la justice (peut-être pour plusieurs années?), et nous avons appris (suite à une intervention de l'élue du Modem) que la société INFRACONSEIL, responsable du projet de la ZAC du centre ville, était en liquidation !
Heureusement, il y aura de belles lumières pour les fêtes de fin d'année, enfin un truc qui va marcher...

mardi 23 octobre 2012

La rentrée se passe mal !

Au Lycée Rosa Parks de Montgeron ce sont les parents d'élèves qui se mobilisent alors que de très nombreuses classes ont perdu des semaines entières de cours de langues vivantes, dont certaines terminales privées d'anglais depuis la rentrée !

Ce mardi ont apprenait qu'une très grande majorité du personnel de l'EREA (Établissement Régional d'Enseignement Adapté) de Montgeron, qui accueille un public d'élèves en très grandes difficultés, était en grève pour exiger des moyens humains supplémentaires indispensables.

Quelques liens vers des articles déjà publiés,
à lire : 

à écouter :


mardi 16 octobre 2012

prochain conseil municipal

Lundi 22 octobre
à 20 h au café Cultures

dimanche 14 octobre 2012

mercredi 10 octobre 2012

Entre les salariés et le patronat de l’automobile, le choix du gouvernement est clair

Des centaines de salariés en lutte, de PSA, Renault, Goodyear, etc., s’étaient donné rendez-vous ce matin au Mondial de l’Auto, pour dire leur colère contre les licenciements qui frappent en particulier le secteur automobile. En guise de comité d’accueil, CRS et gendarmes mobiles se massaient aux entrées et les manifestants ont eu droit aux gaz lacrymogènes.
S’il existait une palme de l’hypocrisie et de la couardise, le gouvernement Hollande-Ayrault l’emporterait haut la main. Côté pile, le ministre du « Redressement productif » Montebourg fait des moulinets et des déclarations grandiloquentes pour se dire aux côtés des salariés licenciés ; côté face, son compère le ministre de l’Intérieur Valls leur réserve coups de matraque et gaz lacrymogènes. En fait, derrière ce cinéma du gentil et du méchant, il n’y a qu’une politique, entièrement au service du patronat.
Alors, puisse l’accueil réservé ce matin aux manifestants servir de leçon : dans leur lutte pour sauver leur emploi et leur salaire, les travailleurs savent désormais que ce gouvernement est entièrement du côté du patronat. Et qu’ils ne pourront compter que sur leurs propres forces.
communiqué de presse de Nathalie Arthaud.

mardi 9 octobre 2012

Manifestation du 9 octobre à Draveil

Après un rassemblement à 9 heure ce matin, ce sont plusieurs dizaines de manifestants qui se sont fait entendre dans la rue, devant et dans les bâtiments de la mairie, ou encore devant plusieurs écoles !
La mairie a comme d'habitude opposée son refus et son mépris aux demandes d'entrevue des agents...
Cela n'a pas entamé leur bonne humeur et leur détermination à se faire entendre dans les jours à venir.

lundi 8 octobre 2012

Des agents de la mairie de Draveil en colère communiquent :

Des conditions de travail inadmissibles dans les écoles, les centres de loisirs et les accueils périscolaires de Draveil !
A la rentrée, sur la commune de Draveil, le constat est le même : Les cantines sont surchargées et les locaux trop petits. Les conditions de travail des agents sont de plus en plus difficiles rendant inacceptable la surcharge de travail liée en cette rentrée à la diminution des emplois.
Cette situation ne permet pas un accueil convenable des enfants.

Dans les classes, les cantines comme les accueils périscolaires, il manque du personnel partout !
La mairie se moque du service public et de ses salariés : elle diminue le nombre d'agents en supprimant leur emploi ou en imputant leur contrat d'un nombre d'heures important ! Mais le Maire se pose-t-il la question de savoir comment vont vivre ses agents à qui l'on a réduit leur salaire de montant très important ? Ou à qui on ne renouvelle pas son contrat ?
Les conditions de travail sont telles que les agents en place sont exténués.
Quant a la méthode, les salariés sont prévenus en rentrant de vacances de leur perte de travail, quelle morgue !

Nous exigeons de la mairie qu'elle applique la loi relative a l’accès à l'emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels des collectivités territoriales. Résorber l'emploi précaire , une loi n°2012-347 DU 12 MARS 2012 , dont Monsieur TRON se vantait lorsqu'il était secrétaire d'état à la fonction publique .

Or, de plus en plus, les contrats précaires et à temps partiel font partie de la politique de la marie pour atteindre 44 % du total des agents. Ainsi les personnels sont corvéables à merci et tremblent de perdre leur emploi.

Au lieu d'embaucher suffisamment la mairie refuse et répond à nos demandes par le dédain, l'indifférence et le mépris

Salariés, titulaires comme précaires, nous sommes tous touchés par cette situation inacceptable.

Parents, usagers des services publics, nos enfants ont le droit à des conditions d'accueil dignes et les personnels ne doivent plus subir ces conditions de travail dégradées ni le mépris de la municipalité de Draveil !
C'est pourquoi nous répondrons à l'appel de la cgt et serons grévistes le 9 octobre

Des agents de la commune de Draveil indignés et en colère

Demain : rassemblement devant la mairie annexe (bâtiment administratif, boulevard Barbusse) à 9 h. Soyons nombreux à les soutenir !

lundi 1 octobre 2012

Fermeture des hauts fourneaux de Florange : exproprier ArcelorMittal sans indemnités, ni rachat

Le PDG d’ArcelorMittal vient de confirmer qu’il fermera bien les deux hauts-fourneaux de Florange. Le gouvernement, avec Montebourg en première ligne, s’agite pour faire croire à un repreneur mais de l’avis même des travailleurs de Florange c’est illusoire.
Sarkozy a trahi les promesses faites aux sidérurgistes de Gandrange, aujourd’hui Hollande trahit les siennes vis-à-vis de ceux de Florange. Sous la gauche comme sous la droite, le grand patronat fait ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut, parce que le gouvernement n’ose pas le contrer par des mesures de coercition. Montebourg a rejeté même l’idée d’une nationalisation d’ArcelorMittal !
Les grands groupes comme ArcelorMittal, Peugeot-Citroën, Sanofi qui suppriment des emplois pour préserver leurs profits sont responsables du chômage et de la désolation de régions entières. Les exproprier, les réquisitionner sans indemnités ni rachat, serait le seul moyen de les empêcher de nuire.
Nathalie Arthaud
(communiqué de presse)

mardi 25 septembre 2012

Ils amusent la galerie pendant que les coups pleuvent sur les travailleurs

(éditorial de LO du lundi 24 septembre)
Alors que les licenciements se multiplient, que les hausses de prix poussent vers la pauvreté ceux qui sont privés d’emploi comme ceux qui ont un emploi mal payé ; alors que Hollande vient d’annoncer un plan d’austérité qui va imposer de nouveaux sacrifices aux classes populaires, le psychodrame qui secoue les milieux politiques n’a rien à voir avec les problèmes réels des travailleurs, il a pour objet la ratification du traité budgétaire européen.
Hollande avait promis dans sa campagne de renégocier ce traité qui a été élaboré et signé par Sarkozy et Merkel. Mais les promesses électorales n’engageant que ceux qui les croient, Hollande a repris le traité à son compte sans y changer une virgule. Et il est cocasse de voir aujourd’hui Ayrault, qui n’a eu de cesse de dénoncer la règle d’or, en expliquer tous les bienfaits aussi bien que le faisait Fillon.
La situation est d’autant plus comique que la droite apparaît dans cette affaire comme la meilleure alliée de Hollande puisque dans son écrasante majorité, elle s’apprête à voter en faveur du traité. Après tout, Hollande ne fait que mettre ses pas dans ceux de Sarkozy…
À gauche, au contraire, cette ratification divise jusqu’au Parti socialiste. Parmi les députés socialistes, il y en a qui sentent que ce reniement ne passera pas, et ils se préparent pour certains à s’abstenir, pour d’autres à voter contre.
Quant aux écologistes, ils se préparent à voter contre le traité et donc contre le gouvernement, ce qui va imposer à ses deux ministres - et qui tiennent à le rester- une gymnastique difficile.
Mélenchon dénonce le traité et il appelle, avec le Parti communiste à une manifestation pour réclamer un référendum sur la question. Mélenchon ne cache pas son ambition : il va répétant qu’il n’est pas dans l’opposition mais une « alternative » à Hollande-Ayrault. Autrement dit, si l’équipe du Parti socialiste se déconsidère, ce sera « ôte-toi de là que je m’y mette »....
(cliquer sur "en savoir plus" pour lire la suite)

lundi 24 septembre 2012

MEETING AVEC NATHALIE ARTHAUD


Nathalie Arthaud en meeting
vendredi 5 octobre 2012 à 20h30 
Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris
Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre (ligne 9)

Le Cercle Léon Trotsky ayant pour thème l’Algérie, initialement prévu à cette date, est reporté au vendredi 16 novembre.

lundi 17 septembre 2012

LE PARTI COMMUNISTE ET LE GOUVERNEMENT : UN JEU DE DUPES POUR LES TRAVAILLEURS

(éditorial de Lutte Ouvrière du 17/09)
Malgré tous ceux qui rêvent d’enterrer le Parti communiste français, la fête de l’Humanité reste une grande fête populaire, le plus grand rassemblement politique et militant du pays qui mobilise, bénévolement, des milliers de militants et de sympathisants du PCF.
Au fil des ans, la fête de l’Humanité est aussi devenue le passage obligé pour les ténors du Parti socialiste à la recherche des voix des classes populaires. L’année dernière, Royal, Aubry et Montebourg, candidats à la primaire du PS, s’y étaient bousculés. Cette année, rien de tel. Le PS s’est fait discret et aucun « poids lourd » du gouvernement n’a fait le déplacement. Montebourg, qui avait été chaleureusement accueilli l’année dernière, s’est bien gardé d’y mettre un pied. De peur sans doute qu’on ne lui demande des comptes sur les licenciements et les fermetures d’entreprises qu’il cautionne.
Que le PS au gouvernement n’ait envoyé que trois seconds rôles à la fête de l’Humanité, alors que onze ministres de premier plan s’étaient déplacés à l’université d’été du Medef, est révélateur. Si Hollande doit aussi son élection aux quatre millions d’électeurs du Front de Gauche, venus s’ajouter au deuxième tour à ceux du PS, ce n’est pas à eux qu’il se sent lié et ce n’est pas vis-à-vis d’eux qu’il se sent engagé, mais vis-à-vis du patronat.
Mélenchon qui se pose en « ayant-droit de la victoire » en est d’autant plus ridicule. Le seul « ayant-droit » de la victoire est Hollande et il ne gouvernera pas sous la pression de l’électorat de Mélenchon mais sous les recommandations, voire sous les ordres du grand patronat et des financiers. Avec l’annonce du plan d’austérité sans précédent de la semaine dernière, le message du gouvernement est clair, mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et la direction du Parti communiste joue au sourd quand elle choisit de faire partie de la majorité présidentielle...
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mardi 11 septembre 2012

Lutte Ouvrière à votre rencontre

Je serai avec mes camarades dans le centre-ville de Draveil entre 10 h et 12 h, le samedi 15 septembre : une occasion de venir discuter de la situation politique !

À la sauce Hollande comme à la sauce Sarkozy, l’austérité est toujours l’austérité

(Éditorial de Lutte Ouvrière du 10/09)
Hollande a eu beau jongler avec les mots, c’est bel et bien une politique d’austérité qu’il a présentée dimanche soir. Qu’il ait emballé la cure budgétaire de 30 milliards dans un discours de gauche, en répétant que des efforts seront demandés aussi aux plus riches, ne change rien au fait qu’il va taper sur toute la population pour faire plaisir aux marchés financiers.
Quant au patronat, il n’a pas de quoi être affolé. Au contraire. Il voulait une « réforme du marché du travail » pour faciliter les licenciements et améliorer la compétitivité, il l’aura ! Il voulait baisser le coût du travail, Hollande s’y colle avec une réforme du financement de la protection sociale. Exit la TVA « sociale » de Sarkozy, voici la CSG « sociale » de Hollande ! Les mots changent mais la politique menée va dans le même sens que celle de Sarkozy...
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dimanche 9 septembre 2012

Lutte Ouvrière à la fête de l'Humanité


Vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 septembre, Lutte Ouvrière aura un stand à la Fête de L'Humanité. Le stand sera situé avenue Pablo-Picasso, comme l'année passée, juste à côté du point de rencontre numéro 13.
Dans le stand Lutte Ouvrière, vous trouverez...
- Des débats : vendredi à 19 h, samedi à 16 h et à 20 h, et dimanche à 14 h,
- Un espace librairie avec des ouvrages sur le mouvement ouvrier et les publications de Lutte Ouvrière.

Je donne rendez-vous au stand de LO un peu avant 14 h, à ceux qui seront présents le dimanche.

jeudi 6 septembre 2012

Le Front de gauche et le traité européen : une diversion


Le Front de gauche de Mélenchon et le Parti communiste français, qui en est la principale force militante, font de la campagne pour un référendum sur le traité budgétaire européen l'axe principal de leur rentrée politique. Ils ont d'ores et déjà programmé une manifestation sur ce sujet pour le 30 septembre. Dans nombre de réunions de rentrée des organisations de la CGT, cette manifestation est discutée, en concurrence ou non avec celle de la confédération prévue le 9 octobre sur l'emploi.
Le traité européen, signé par Sarkozy et Merkel au début de l'année et proposé désormais à la ratification des Parlements des différents pays, contient en effet l'obligation de mener des politiques d'austérité. Mais ce n'est qu'une confirmation, à l'échelle européenne, de ce qui est en route depuis longtemps. Les différents gouvernements n'ont pas attendu la signature de ce nouveau document pour s'en prendre violemment aux populations, de l'Irlande à la Grèce et du Portugal à la France.
L'austérité « promise » par le futur traité budgétaire européen existe déjà et a conduit les travailleurs grecs à la misère, a réduit les travailleurs espagnols, portugais, italiens à la portion congrue, s'est traduite par des coupes dans les budgets sociaux et les services publics de tous les pays du continent. Cette austérité, cette politique continûment appliquée par tous les gouvernements dans tous les pays, ne dépend pas des papiers que signent ou ne signent pas les politiciens européens, pas plus que des votes des électeurs des différents pays.
Rappelons qu'en 2005 le traité constitutionnel européen, réputé « graver l'austérité dans le marbre » fut rejeté par les électeurs en France lors d'un référendum et dans d'autres pays. L'austérité n'en a pas moins continué. Elle s'est même amplifiée suite à la crise financière de 2008.
Alors plutôt que d'aller demander un hypothétique référendum dont le résultat tout aussi hypothétique serait bien incapable de faire reculer le gouvernement et le patronat, l'urgent est d'agir aujourd'hui pour organiser la riposte ouvrière.
En cette rentrée, l'attaque patronale prend la forme d'une vague de licenciements dans les grandes entreprises. Le gouvernement Ayrault, comme on pouvait s'y attendre et malgré les déclarations de campagne de certains de ses membres, laisse les mains entièrement libres au grand patronat et continue d'appliquer la politique d'austérité déjà engagée sous Sarkozy. C'est à cela qu'il faut répondre et c'est sur ce terrain que tous les militants attachés à la défense des travailleurs devraient se mobiliser face à ce gouvernement dit de gauche, comme auparavant face à un gouvernement de droite.
Dans ce contexte, cette campagne pour un référendum n'est pas seulement inutile, c'est une diversion. De la part d'un Mélenchon ce n'est pas un hasard : engager la bataille contre des moulins à vent est une manière de jouer les grands combattants sans menacer personne.
(Article de Lutte Ouvrière du 07/09)

jeudi 30 août 2012

Samedi 1er septembre, manifestation pour la régularisation des sans-papiers

Samedi 1er septembre, comme tous les ans, une manifestation à l'occasion du 16e anniversaire de l'évacuation par la police de l'église Saint-Bernard le 23 août 1996 est prévue à Paris à 14 h 30 de la place République à l'église Saint-Bernard.
Sarkozy n'a pas été réélu mais la politique anti-immigrés demeure. On voit Valls le nouveau ministre de l'Intérieur à l'œuvre avec ses expulsions brutales de Roms. Dans sa campagne électorale, François Hollande n'avait rien promis aux étrangers sans papiers : pas de régularisation massive, uniquement au cas par cas sous conditions strictes, maintien des centres de rétention et poursuite des expulsions !
Aussi la lutte doit donc se poursuivre pour la régularisation de tous les sans-papiers.
Lutte Ouvrière appelle à participer à cette manifestation.

mercredi 29 août 2012

Leur rentrée et la nôtre

Un éditorial de Lutte Ouvrière :
Ce serait, nous dit-on, la rentrée politique. En guise de rentrée, on assiste à un désolant échange de petites phrases entre politiciens. Mais qui peut s’intéresser sérieusement, dans les milieux populaires, au duel à droite entre Copé et Fillon pour l’accession à la tête de l’UMP ? Qui se soucie de connaître le nom de celui qui succédera à Martine Aubry à la tête du PS ?
Une de ces petites phrases mérite cependant qu’on s’y arrête, celle de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, qui, après Hortefeux et Guéant, revendique le titre de premier “flic de France”. Ce titre, il le mérite largement. Il l’a encore prouvé ce week-end en faisant expulser un nouveau camp de Roms dans l’Essonne ; sans même respecter la procédure légale, pourtant peu contraignante. Pour justifier sa décision, il ose prétendre qu’il fait cela parce qu’il trouve indécent que des hommes, des femmes et des enfants vivent dans des conditions épouvantables dans des bidonvilles. Mais les jeter à la rue, dans l’errance et le dénuement, est-ce plus tolérable ?
Mais il y a des questions qui sont presque absentes des préoccupations de ces politiciens. Celles qui concernent le monde du travail : d’une part, l’emploi, plus précisément le risque de le perdre – et, pour 80 000 à 100 000 d’entre eux, ceux de PSA, de Doux, de SFR ou de Carrefour, ce n’est pas qu’une hypothèse –, mais aussi la dégradation du pouvoir d’achat, car ni les salaires, ni les retraites, ni les indemnités diverses ne suivent les augmentations de prix, aussi bien des produits saisonniers que des produits industriels et les tarifs des services...    (pour lire la suite cliquer sur "plus d'info")

jeudi 9 août 2012

Les employés du KFC de Montgeron en grève !

Depuis 13 jours la totalité des employés du restaurant "KFC" de Montgeron est en grève. Ils exigent à juste titre, des garanties concernant leurs conditions de travail suite à l'annonce qu'un "franchisé" allait reprendre leur restaurant.
Ils vont en quelque sorte être "externalisés", mais quel sera leur avenir avec ce nouvel employeur ? Dans ce genre d'opération, dès qu'un changement important a lieu, il y a de quoi se méfier !
A ce jour la direction de KFC refuse de leur donner des garanties et leur demande de reprendre le travail sans véritable contrepartie. Elle mise sur l'épuisement des grévistes financièrement (pour certains, le contrat KFC de 15 ou 20 heures/semaine est le seul travail...),  mais a aussi débauché avec bien des difficultés et à grand frais quelques personnes (jusqu'à un "chef" qui viendrait du KFC de... Clermont-Ferrand) pour faire "tourner" le restaurant, montrant en cela tout son mépris pour le droit de grève !
Quelque soit l'issue de ce premier bras de fer, les employés ont montré leur unité et leur détermination face à une direction bien arrogante . C'est déjà un premier point qui compte pour l'avenir.


mardi 17 juillet 2012

Un édito de Lutte Ouvrière : PSA menace des milliers d'emlois. Refusons l'inacceptable !

François Hollande, relayé par son ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré que le plan social de la direction de PSA était inacceptable « en l’état » et qu’il faudrait le renégocier. Sauf que ce plan n’a jamais été négocié. Sauf aussi que le gouvernement annonce d’emblée, sans oser le dire ouvertement, qu’il acceptera ce plan moyennant une réduction – mais de combien ? – du nombre d’emplois supprimés. Il considère donc acceptable d’entrer dans le jeu de dupes que PSA propose en ces termes : « Dans un premier temps, je supprime 8 000 emplois – sans compter les milliers d’emplois induits – puis je consens à réduire ce chiffre ». Ainsi ces messieurs du gouvernement, les économistes et, peut-être, certains dirigeants syndicalistes se montreront satisfaits et crieront « victoire », se félicitant d’avoir ainsi « évité le pire ». C’est un tour de passe-passe classique. Mais le pire, comme ils disent, il est bien là pour les travailleurs.

dimanche 15 juillet 2012

Le groupe PSA sème la misère, il récoltera la colère

Après des mois de mensonges et de faux-semblants, la famille Peugeot, qui cache des milliards de bénéfices en Suisse depuis des décennies, a annoncé ce matin que l’usine PSA d’Aulnay, qui emploie plus de 3 000 salariés, fermera ses portes en 2014.
À cette fermeture s’ajoutent des milliers de suppressions d’emplois dans les autres usines du groupe, notamment à Rennes et à Sevelnord. Au total, 8 000 suppressions de postes sont annoncées. Sous prétexte que les ventes de PSA auraient chuté au premier semestre 2012, les actionnaires de PSA vont faire perdre leur gagne-pain à des milliers de travailleurs.
Il n’y a aucune raison d’accepter cela.
C’est une nécessité pour tous de faire reculer ce patronat avide, qui accumule des milliards sur le dos des travailleurs et licencie dans de nombreux secteurs. Il faut qu’il apprenne, lui et tous ceux qui le soutiendront, qu’en semant la misère, c’est la colère de tout le monde ouvrier qu’ils vont récolter.
Nathalie Arthaud

dimanche 8 juillet 2012

Compte-rendu du conseil municipal du 5 juillet


Voici quelques points abordés et mes principales interventions :

A propos des salles municipales : Gouverner c’est « prévoir » ?

Après la suppression du Centre social Oberkirch le discours officiel était clair : « il n’y a pas de problème de salle ». Quelle surprise de découvrir dans une « décision » du maire, comme justification à un droit de préemption de bâtiments : « suite aux fermetures » « la ville manque de salle à usage collectif » pour « les Draveillois et les associations locales ».

Prime pour le personnel et entretien professionnel : mémoire sélective…

« Ces deux délibérations ont été votée à l’unanimité par les représentants du personnel » a-t-on entendu lors de la présentation de ces deux délibérations.
En fait, excédés par le comportement agressif de certains membres de l’équipe de Tron à leur encontre les élus de la CGT, syndicat majoritaire du personnel de la ville, avaient quitté la réunion en question (le Comité Technique Paritaire)…
On admire la « présentation objective » faite en conseil municipal… inutile de dire qu’ils n’étaient pas content lorsque je suis intervenu pour apporter un démenti net à leurs petits mensonges.

Explication de vote : contre ces deux délibérations.

J’ai voté contre la mise en place d’une telle prime, pour les agents de catégorie « A », en grande partie variable en fonction d’objectifs, pour deux raisons essentielles : d’abord car elle met en situation de concurrence et pas de coopération les salariés. J’ai ensuite expliqué que les salariés de toutes les catégories ont besoin d’augmentations de salaires et pas de primes.

En ce qui concerne la mise en place de « l’entretien individuel », présenté par Tron comme la possibilité d’une discussion libre et franche entre un salarié et son chef de service ( !!)… j’ai expliqué la raison principale de mon vote : qu’on ne peut faire aucune confiance dans la politique du personnel conduite par la majorité municipale.
Autant dire que cela n’a pas beaucoup été apprécié.


à propos des tarifs de cantine et des APS

La marie a fait le constat que plusieurs dizaines de dossiers d’inscription aux Accueils péri-scolaires (APS) restaient incomplets ou non fait, avec les problèmes d’assurance et d’organisation qui vont avec.
Solution proposée immédiatement : doubler les tarifs pour tous ces contrevenants. Et dès le premier jour de septembre !

J’ai fait remarqué que ce problème, réel, n’avait pas été évoqué de toute l’année. Que la « solution » proposée n’avait jamais été discuté par exemple lors des conseils d’écoles, ni même en commission scolaire (sauf lors de la toute dernière).

J’ai aussi ajouté que la mairie était rapide pour augmenter ses tarifs, mais que les quotients familiaux n’avaient pas été relevé, eux.  Ce qui, année après année, fait payer plus cher surtout les ménages les plus modestes. Promesse a été faite de revoir cela… lors du prochain budget en 2013.

Je me suis abstenu sur cette délibération.

samedi 30 juin 2012

Prochain conseil municipal

il aura lieu le jeudi 05 juillet, à 20 h 00 au Café cultures.

samedi 23 juin 2012

Un compte-rendu de la commission scolaire


Commission scolaire du lundi 18 juin


Écoles : La valse des ouvertures et fermetures continue

Deux fermetures de classes sont annoncées pour la rentrée 2012 : une à Jaurès, une à Pierre et Marie Curie ; une ouverture est assurée sur Marie Laurencin, une demande d'ouverture est faite pour Mainville. Sur Ferry le « seuil d'ouverture » ne sera probablement pas atteint.
La situation est donc toujours aussi « tendue » à cause d'une gestion à l'économie. L'annonce par le nouveau gouvernement des 1000 postes « créés » fait oublier qu'avec les 5700 suppressions qui étaient programmées par l'ancien gouvernement dans le premier degré... cela fait toujours 4700 suppressions de postes pour la rentrée 2012.

Cantine : C'est toujours pas bon !

Les plaintes continuent sur la qualité du service de la société privée chargée de livrer les cantines de la ville : qualité insuffisante, retards, ...
On se demande quels choix sont fait par cette société pour maintenir ses coûts avec les augmentations des prix des aliments pratiqués par les grossistes : diminuer les marges et les rémunérations des actionnaires… ou bien la qualité du service en gagnant du temps depuis des mois avec de belles promesses ?

Règles et règlements
Cette commission scolaire a été l'occasion de mettre à jour les règlements des études surveillées, des APS (accueil périscolaire), de la restauration...
Rien de plus normal que de préciser les conditions d'utilisation et règles collectives.
Cependant quelques remarques :

Études surveillées : Manque de recrutement
Il a manqué cette année plusieurs personnes afin d'assurer les études surveillées. Par exemple aucune étude sur l'école Saint Exupéry, celle du quartier des Bergeries.
Difficile de trouver des volontaires à cause des horaires (fin d'après midi), du temps pris pour s'y rendre, et de la rémunération dérisoire.

Double peine ?

Dans le projet de règlement des études surveillées, une possibilité d'exclure un enfant (après plusieurs avertissements et pour des faits graves) est prévue. Pour des cas exceptionnels il est bien normal de prévoir cette possibilité. Mais le règlement ajoute « en cas d'exclusion aucun remboursement ne sera effectué ».
En plus de l'aspect moralisateur type « puisque c'est ça », du niveau d'une cour de récréation, il s'agit ici de punir les adultes, qui subiraient alors une double peine en plus de l'exclusion de leur enfant. Cela n'est pas acceptable.

Point de règlement : Soyons vigilants.

Beaucoup de parents auraient négligé d'envoyer leur dossier complété pour inscrire leur enfant à la restauration et à l'APS. ( Plus de 150 au départ et encore 80 après les 3 courriers de rappel).
Cela pose des problèmes d'assurance et d'organisation du service. Est-il normal qu'après l'échec des nombreux courriers de rappel une possible sanction soit envisageable ? La mairie propose dans certains cas de doubler le coût du repas ou de l'accueil périscolaire, le temps que le dossier soit complété. Elle assure que cela ne toucherait que des personnes ouvertement négligentes, sans difficulté personnelle particulière et avec comme but unique que les dossiers soient remplis.
Un bilan dès la fin du premier trimestre sera fait. Veillons à ce qu'il n'y ait aucun abus.

Réévaluation des quotients : Pire que chez Picsou !

Les tranches qui définissent le quotient familial n'ont pas été réévaluées depuis des années, au moins une dizaine semble-t-il.
De fait, année après année, les familles passaient d'une tranche à une autre avec l'augmentation des tarifs qui correspondait. Il faudrait donc les réévaluer d'au moins de 15 à 20%, or la nouvelle grille tarifaire ne le propose pas. Je suis intervenu encore une fois en ce sens, constatant qu'il était décidément plus facile pour la mairie de sanctionner y compris financièrement que de prendre cette décision qui coûterait un peu d'argent.
Il a cependant été dit que cela devrait être applicable pour les voyages scolaires puis décidé lors du budget 2013...
La mairie refuse de s'engager avant d'avoir compté ses sous, au maximum quelques milliers d'euros. Une attitude digne d'Oncle Picsou.

dimanche 10 juin 2012

ELECTIONS LEGISLATIVES 2012 - Communiqué du dimanche 10 juin 2012

Lutte Ouvrière qui a été présente dans 552 circonscriptions remercie les électrices et les électeurs qui ont voté pour ses candidats. Bien que nos résultats soient modestes, ils témoignent de l’existence d’un courant présent partout dans le pays, porteur de la conviction que les travailleurs doivent se donner un programme de lutte pour imposer leur droit à un emploi et à un salaire correct face au grand patronat et au gouvernement.
Hollande aura probablement la majorité qu’il souhaite à l’Assemblée nationale. Les électeurs des classes populaires n’ont cependant aucune illusion à se faire, ce ne sera pas « le changement maintenant » promis par Hollande pendant la campagne de l’élection présidentielle.
La période électorale n’est même pas terminée que les licenciements ont repris et se multiplient. Jeter des travailleurs à la rue, les priver de ressources dans cette période de crise, est un crime social. Il est évident cependant que le gouvernement ne veut ni ne peut arrêter ce crime faute de vouloir prendre des mesures contraignantes pour interdire les licenciements collectifs, faute aussi de vouloir s’en donner les moyens.
Une fois de plus, un gouvernement de gauche mettra ses pas dans ceux des gouvernements de droite. Non seulement il reculera devant le mur de l’argent mais il mettra les moyens de l’État à la disposition de la classe capitaliste.
L’offensive du grand patronat, qui cherche à récupérer sur le dos des travailleurs ce que le marché ne peut lui donner, découle directement de la crise économique et de son aggravation. Elle se poursuivra et s’intensifiera jusqu’à ce que la bourgeoisie se heurte à une opposition déterminée venant des exploités.
Malgré la crise et les ravages du chômage, les travailleurs gardent leurs capacités d’intervention intactes. Bien que l’activité industrielle soit en diminution, bien qu’un nombre croissant d’usines soient fermées ou délocalisées, la vie économique continue. C’est toujours l’exploitation de ceux qui continuent à produire qui engendre le profit des entreprises et enrichit leurs propriétaires et actionnaires.
Lutte Ouvrière n’aura pas de députés. Nous continuerons cependant à dire la vérité aux travailleurs, même si elle n’est pas agréable à entendre. Il est toujours plus facile de faire miroiter de faux espoirs que d’affirmer que les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres luttes pour se défendre.
Les élections terminées, Lutte Ouvrière sera toujours du côté des exploités. Sa raison d’être est d’agir dans les entreprises et les quartiers populaires pour que les exploités se donnent un parti qui représente leurs intérêts politiques. Nous continuerons à affirmer que les travailleurs ont la force de se défendre contre l’exploitation car ce sont eux qui font tourner l’économie. Organisés et conscients, ils ont la capacité de faire bien plus : prendre la direction de la production et de la société. Ils le feraient infiniment mieux que les riches parasites préoccupés de leur seul profit privé et qui mènent la société au désastre.
Pour Lutte Ouvrière
Nathalie Arthaud



dimanche 20 mai 2012

9e circonscription de l'Essonne : un candidat de Lutte Ouvrière

Lors des élection législatives de juin 2012, je serai candidat sur la 9e circonscription de l'Essonne, avec comme suppléant mon camarade Yves Lévêque.
Voter pour Lutte Ouvrière c'est affirmer que nous ne faisons aucune confiance à Hollande et à la gauche au pouvoir pour protéger les travailleurs des attaques patronales et de la crise du capitalisme ;
affirmer qu'il existe une opposition à l'austérité de gauche qui se situe dans le camp des travailleurs ; pour que la droite et l'extrême droite ne puissent pas prétendre être la seule opposition à la gauche au pouvoir ;
affirmer que notre sort est entre nos propres mains, que les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes déterminées face au patronat pour se défendre et pour changer la société.

Voter pour ma candidature c'est affirmer la volonté des exploités de reconstituer une force politique qui n'hésite pas à lever le drapeau de l'émancipation sociale, 
c'est voter communiste !


samedi 19 mai 2012

Nouveau gouvernement : Hollande a servi ses alliés ; les travailleurs, eux, devront imposer leurs exigences !

Les nominations du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement sont sans surprise. Oh, à défaut de véritables engagements politiques, ce gouvernement n’est pas avare de titres ronflants : alors que des dizaines d’entreprises industrielles préparent des plans de licenciements, il y a un ministre du « redressement productif » ; alors que les inégalités se creusent, il y a un secrétaire d’État à l’ « économie sociale et solidaire » ; sans compter un chargé du « dialogue social », de l’« égalité des territoires », de la « réussite éducative », du « développement », etc.
Il y a des œillades en direction de la droite – avec la nomination de Manuel Valls à l’Intérieur – , aux protectionnistes – avec celle de Montebourg–, ou aux écologistes, qui se voient récompensés de leur docilité par deux maroquins ministériels.
Quant aux travailleurs, s’ils veulent que leurs exigences soient prises en compte autrement que par des formules creuses, ils ont intérêt à se rappeler au bon souvenir du gouvernement, et à se battre avec leurs armes propres qui sont celles de la grève et des manifestations, pour imposer pour tous le droit à un emploi et à un salaire qui permette de vivre.
Nathalie Arthaud

mardi 8 mai 2012

Garrel et Navarre en grève !

Garrel et Navarre, l'entreprise de transport qui assure les lignes de bus sur les communes de Draveil et Vigneux, est en grève presque totale depuis vendredi dernier.

La grève a éclaté vendredi 4 mai suite à l'annonce de la perte de 1000 euros sur le montant de la prime annuelle, celle-ci tombant à 300 euros. Et depuis samedi, plus aucun bus ne circule !

Début avril la direction avait déjà annoncé la suppression des 5 jours de carence qui étaient remboursés par l'entreprise en cas d'arrêt maladie. La direction locale a parlé de résultats en baisse, de pertes de marchés, de la hausse du carburant... bref, la « crise économique » sert de prétexte. De l'avis unanime des 80 chauffeurs de bus, massivement en grève, ce ne sont pas les ouvriers qui sont responsables de cela, alors il n'est pas question que ce soit aux ouvriers de payer !

L'argument de la direction révolte d'autant plus les chauffeurs que cette société a mis de côté plus de 2 millions d'euros, sans compter que le groupe KEOLIS, auquel appartient la société Garrel et Navarre, est une des plus importantes entreprises au monde pour les transports urbains avec un chiffre d'affaire de plusieurs milliards d'euros !

Ce lundi, après une manifestation en direction d'un autre site de bus situé sur Athis-Mons, les chauffeurs, réunis en assemblée générale, ont voté à une écrasante majorité la poursuite de la grève. Pas question pour eux de céder au chantage de la direction locale qui leur demande de « laisser quelques bus circuler » en échange d'une « ouverture des négociations » : « Si la direction a quelque chose à nous proposer, qu'elle le dise tout de suite ! » ont répondus les chauffeurs.

dimanche 6 mai 2012

Communiqué de Lutte Ouvrière du 6 mai 2012

L’électorat populaire qui, dans sa majorité, voulait se débarrasser de Sarkozy, peut se réjouir d’avoir contribué à sa chute. Les motifs de satisfaction s’arrêtent cependant là. Le président des riches a été contraint de partir mais le nouveau président n’est pas pour autant le président des pauvres. Sarkozy parti, restent les maîtres de l’économie et de la société : le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers, qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy. Comme ils l’ont fait sous celle de ses prédécesseurs, et comme ils continueront à le faire sous celle de son successeur. C’est à cette puissance-là que les travailleurs auront à s’opposer s’ils veulent défendre leurs conditions d’existence contre les licenciements, le chômage et l’abaissement de leur niveau de vie. L’élection de Hollande à la présidence de la République ne permettra pas aux travailleurs d’économiser une seule lutte. En occupant la présidence de la République, après avoir obtenu la majorité au Sénat et avant une probable majorité à l’Assemblée nationale, le Parti socialiste aura tous les pouvoirs institutionnels. Mais les travailleurs ont toutes les raisons de ne pas lui faire la moindre confiance et ils n’accepteront pas que continuent les licenciements, l’aggravation du chômage et la dégradation de leurs conditions d’existence. Lutte Ouvrière, pour sa part, sera présente dans les élections législatives à venir, afin que l’opposition politique au pouvoir socialiste ne vienne pas seulement de la droite, mais de femmes et d’hommes qui sont du côté des intérêts du monde du travail et n’acceptent pas qu’ils soient bradés. Pour Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud

jeudi 26 avril 2012

Manifestation du Premier mai

Le Premier mai, loin d’être une « Fête du travail » acceptable pour les patrons, était à sa création, il y a plus d’un siècle, une journée de lutte internationale des travailleurs.
Elle reste aujourd’hui le moyen d’exprimer sa volonté de changer la société.
Contre le capitalisme, vive la lutte et l’union internationale des travailleurs !

Le cortège de Lutte Ouvrière se formera place Denfert-Rochereau, à la sortie du RER, à 14h30.