mardi 20 décembre 2011

Contre la limitation du droit de grève

Face à la grève des agents de sûreté des aéroports qui s’étend, les ministres et députés de droite brandissent la menace d’imposer un « service minimum », c’est-à-dire s’attaquer au droit de grève.
Le même gouvernement qui supprime chaque année des milliers de postes d’enseignants, d’infirmières, de cheminots, sans s’occuper des conséquences de cette démolition des services publics pour les usagers, prétend agir là en défenseur de ces derniers. Lamentable tentative de manipulation de l’opinion publique qui ne décourage pas les grévistes.
Face aux provocations du gouvernement, les agents de sûreté donnent la réponse qui s’impose : continuer et étendre la grève. Ils doivent avoir la solidarité de tous les salariés !

Nathalie Arthaud

lundi 19 décembre 2011

Soutien à la grève des agents de sûreté dans les aéroports !

Au nom de Lutte Ouvrière, je tiens à apporter tout mon soutien aux agents de sûreté qui se sont mis en grève la semaine dernière dans plusieurs aéroports. Malgré les pressions de leurs directions et la forte présence policière, notamment à Roissy, ils continuent la grève pour protester contre les bas salaires et les conditions de travail déplorables : horaires impossibles, travail parfois sept jours sur sept, temps partiels imposés, absence de salles de repos ou de cantine… Ils réclament 200 euros d’augmentation, et ils ont mille fois raison.
Les perturbations que cette grève a entraînées montrent, une fois de plus, que sans les travailleurs, rien ne fonctionne. Les patrons des sociétés de sécurité et des compagnies aériennes l’apprennent à leurs dépens, et ce n’est qu’un juste retour des choses.
Les agents de sûreté se battent pour une augmentation de salaire qui est une revendication commune à tous les salariés. Ils doivent avoir la solidarité de tous.

Communiqué de presse de Nathalie Arthaud, lundi 19 décembre.

vendredi 16 décembre 2011

Conseil municipal (suite)

A propos de "l'avancement de grade" pour certains personnels...

Cette délibération proposait des possibilités de promotions pour une partie des personnels, mais au final à condition que la mairie le décide.voici mon explication de vote.

"Je ne vais pas m'opposer bien sûr à cette possibilité d'avancement de grade, ne serait-ce que pour une partie des agents. Néanmoins deux remarques :
- Cet avancement sera le résultat d'une décision de l'autorité territoriale, c'est à dire de votre équipe municipale.
- Deuxièmement, le document que vous avez soumis au personnel n'indique pas de façon explicite la possibilité pour la commission administrative paritaire de vérifier et de donner son avis sur ces décisions.
Voilà les deux raisons pour lesquelles je m'abstiens sur cette délibération".

Conseil municipal du 15 décembre

Le point le plus important du conseil a été celui sur l'hôpital, abordé lors des "questions diverses".

Voici en bref les échanges qui ont eu lieu :
Ma question :
De nombreux habitants de la ville de Draveil, lorsqu'ils passent devant l'hôpital Dupuytren et voient les constructions en cours, se demandent si finalement ça n'est pas la construction enfin promise qui se réaliserait. En fait non, il s'agit d'un bâtiment administratif, qui ne contiendra aucun lit.
Rappelons que suite à la décision de fermer le site de Joffre et ses 400 lits, la promesse de la construction sur le site de Dupuytren d'un bâtiment de 240 lits (dit "Castor")  avait été faite.
Alors qu'en est-il aujourd'hui ? Le bâtiment "Castor" ne serait plus à l'ordre du jour ? Qu'en est-il de l'hypothèse de la construction d'un EHPAD? (je précise qu'un EHPAD n'est pas un hôpital où l'on pratique des soins, et qu'il y a deux fois moins de personnel autour des patients).

Réponse de Tron  :

Nous venons tout juste de sortir d'une réunion au ministère avec la directions de l'AP-HP, etc. Donc il ne m'est pas possible pour le moment d'apprécier les informations reçues. Je compte donc d'abord en discuter avec les responsables syndicaux. Pour résumer il y a deux aspects : les contraintes budgétaires de l'AP-HP liées à l’État, de l'autre un dossier très complexe...

J'ai demandé à reprendre la parole pour dire :

Je m'étonne que vous ne puissiez rien dire. Le dossier est peut-être "complexe" mais au point de ne même pas nous en donner l'orientation générale (Construction ou pas d'un nouveau bâtiment...)...
Par contre je remarque que les "contraintes budgétaires" sont LE véritable problème. Si au final rien n'est construit et que des centaines de lits et d'emplois sont supprimés alors votre responsabilité personnelle comme député qui vote ces budgets sera engagée...

Réponse du Maire :

Vous avez l'habitude de parler dépense, vous n'avez que ce mot à la bouche, dépenser sans compter ...

Moi (sans micro) qui le coupe :
Mais non c'est vous qui dépensez sans compter pour les banques en leur donnant des milliards !

Le maire a alors conclu son intervention en "refusant de s'engager dans un débat polémique".


samedi 10 décembre 2011

Prochain conseil municipal

Le prochain conseil municipal est prévu à 19 h le jeudi 15 décembre, Café Cultures.
Un point important de discussion pourrait être l'avenir de l'hôpital Joffre-Dupuytren : 240 lits sont menacés avec la fermeture de Joffre ! Les promesses de construction d'un bâtiment ("Castor") ne sont plus à l'ordre du jour... où en sont les "promesses" et "l'efficacité" du maire, prétendu meilleur défenseur de l'hôpital ?

mardi 6 décembre 2011

Changement de date !

De nouveau reporté, le conseil municipal se tiendrait peut-être le jeudi 15 décembre...

lundi 5 décembre 2011

PS-UMP : Fausse polémique, mais vraie diversion

L'éditorial de LO :

Il y a quelques jours encore, les politiciens français, de droite et de gauche, montraient du doigt la Grèce et les Grecs, les accusant d’être responsables de la crise qui touche l’Europe. Aujourd’hui, des dirigeants socialistes ont choisi pour cible l’Allemagne. Ce qui a donné l’occasion à ceux de la majorité sarkoziste de les accuser de “germanophobie”, répétant que les socialistes n’hésitaient pas à exploiter les préjugés anti-allemands, à des fins bassement électoralistes. C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Car cette même droite n’hésite pas à utiliser le poison du racisme, de la xénophobie la plus grossière. Et tout cela pourquoi ? Pour racoler quelques suffrages supplémentaires. On pourrait en rire, si un tel racolage n’avait pas des conséquences graves, qui pourraient même devenir tragiques dans d’autres circonstances. Jouer ainsi sur les pires préjugés, c’est odieux, voire criminel. Mais ceux qui se prêtent à ce jeu sont totalement irresponsables. Qu’importent les conséquences de leurs discours si cela leur permet d’accéder à la mangeoire !
Mais leurs attitudes contribuent, du même coup, à développer un épais brouillard sur les véritables responsables de la crise que nous subissons. Cela leur permet de ne pas parler de ces grandes banques qui orientent la spéculation et en tirent de plantureux profits.
Cela permet de faire diversion en ne parlant pas de ces mesures d’austérité qui, jour après jour, se mettent en place pour faire payer aux travailleurs et aux classes populaires les effets d’une crise dont ils ne sont en rien responsables.