dimanche 20 mai 2012

9e circonscription de l'Essonne : un candidat de Lutte Ouvrière

Lors des élection législatives de juin 2012, je serai candidat sur la 9e circonscription de l'Essonne, avec comme suppléant mon camarade Yves Lévêque.
Voter pour Lutte Ouvrière c'est affirmer que nous ne faisons aucune confiance à Hollande et à la gauche au pouvoir pour protéger les travailleurs des attaques patronales et de la crise du capitalisme ;
affirmer qu'il existe une opposition à l'austérité de gauche qui se situe dans le camp des travailleurs ; pour que la droite et l'extrême droite ne puissent pas prétendre être la seule opposition à la gauche au pouvoir ;
affirmer que notre sort est entre nos propres mains, que les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes déterminées face au patronat pour se défendre et pour changer la société.

Voter pour ma candidature c'est affirmer la volonté des exploités de reconstituer une force politique qui n'hésite pas à lever le drapeau de l'émancipation sociale, 
c'est voter communiste !


samedi 19 mai 2012

Nouveau gouvernement : Hollande a servi ses alliés ; les travailleurs, eux, devront imposer leurs exigences !

Les nominations du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement sont sans surprise. Oh, à défaut de véritables engagements politiques, ce gouvernement n’est pas avare de titres ronflants : alors que des dizaines d’entreprises industrielles préparent des plans de licenciements, il y a un ministre du « redressement productif » ; alors que les inégalités se creusent, il y a un secrétaire d’État à l’ « économie sociale et solidaire » ; sans compter un chargé du « dialogue social », de l’« égalité des territoires », de la « réussite éducative », du « développement », etc.
Il y a des œillades en direction de la droite – avec la nomination de Manuel Valls à l’Intérieur – , aux protectionnistes – avec celle de Montebourg–, ou aux écologistes, qui se voient récompensés de leur docilité par deux maroquins ministériels.
Quant aux travailleurs, s’ils veulent que leurs exigences soient prises en compte autrement que par des formules creuses, ils ont intérêt à se rappeler au bon souvenir du gouvernement, et à se battre avec leurs armes propres qui sont celles de la grève et des manifestations, pour imposer pour tous le droit à un emploi et à un salaire qui permette de vivre.
Nathalie Arthaud

mardi 8 mai 2012

Garrel et Navarre en grève !

Garrel et Navarre, l'entreprise de transport qui assure les lignes de bus sur les communes de Draveil et Vigneux, est en grève presque totale depuis vendredi dernier.

La grève a éclaté vendredi 4 mai suite à l'annonce de la perte de 1000 euros sur le montant de la prime annuelle, celle-ci tombant à 300 euros. Et depuis samedi, plus aucun bus ne circule !

Début avril la direction avait déjà annoncé la suppression des 5 jours de carence qui étaient remboursés par l'entreprise en cas d'arrêt maladie. La direction locale a parlé de résultats en baisse, de pertes de marchés, de la hausse du carburant... bref, la « crise économique » sert de prétexte. De l'avis unanime des 80 chauffeurs de bus, massivement en grève, ce ne sont pas les ouvriers qui sont responsables de cela, alors il n'est pas question que ce soit aux ouvriers de payer !

L'argument de la direction révolte d'autant plus les chauffeurs que cette société a mis de côté plus de 2 millions d'euros, sans compter que le groupe KEOLIS, auquel appartient la société Garrel et Navarre, est une des plus importantes entreprises au monde pour les transports urbains avec un chiffre d'affaire de plusieurs milliards d'euros !

Ce lundi, après une manifestation en direction d'un autre site de bus situé sur Athis-Mons, les chauffeurs, réunis en assemblée générale, ont voté à une écrasante majorité la poursuite de la grève. Pas question pour eux de céder au chantage de la direction locale qui leur demande de « laisser quelques bus circuler » en échange d'une « ouverture des négociations » : « Si la direction a quelque chose à nous proposer, qu'elle le dise tout de suite ! » ont répondus les chauffeurs.

dimanche 6 mai 2012

Communiqué de Lutte Ouvrière du 6 mai 2012

L’électorat populaire qui, dans sa majorité, voulait se débarrasser de Sarkozy, peut se réjouir d’avoir contribué à sa chute. Les motifs de satisfaction s’arrêtent cependant là. Le président des riches a été contraint de partir mais le nouveau président n’est pas pour autant le président des pauvres. Sarkozy parti, restent les maîtres de l’économie et de la société : le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers, qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy. Comme ils l’ont fait sous celle de ses prédécesseurs, et comme ils continueront à le faire sous celle de son successeur. C’est à cette puissance-là que les travailleurs auront à s’opposer s’ils veulent défendre leurs conditions d’existence contre les licenciements, le chômage et l’abaissement de leur niveau de vie. L’élection de Hollande à la présidence de la République ne permettra pas aux travailleurs d’économiser une seule lutte. En occupant la présidence de la République, après avoir obtenu la majorité au Sénat et avant une probable majorité à l’Assemblée nationale, le Parti socialiste aura tous les pouvoirs institutionnels. Mais les travailleurs ont toutes les raisons de ne pas lui faire la moindre confiance et ils n’accepteront pas que continuent les licenciements, l’aggravation du chômage et la dégradation de leurs conditions d’existence. Lutte Ouvrière, pour sa part, sera présente dans les élections législatives à venir, afin que l’opposition politique au pouvoir socialiste ne vienne pas seulement de la droite, mais de femmes et d’hommes qui sont du côté des intérêts du monde du travail et n’acceptent pas qu’ils soient bradés. Pour Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud