mercredi 27 juillet 2011

Solidarité avec Nicolas !

Depuis lundi soir un jeune travailleur de 21 ans campe devant la mairie de Draveil et a commencé une grève de la faim pour réclamer un logement. Cela fait trois ans qu'il est en CDD, mais avec 1300 euros par mois cela n'est pas suffisant pour trouver autre chose que des chambres d'hôtel à prix prohibitif ! Contraint de dormir dans des halls d'immeubles, l'attente est devenue insupportable et il exige, à juste titre, que la mairie trouve une solution.
L'attitude de la mairie est, comme à son habitude, un mélange de mépris ou de menaces (le "Parisien" raconte que la police a même été sollicitée...).
La solidarité qui se manifeste spontanément autour de lui est le signe que cette situation n'est pas isolée, et que le problème du manque de logement ou du coût de plus de plus élevé pratiqué par les marchands de sommeil qui profitent de cette situation en révolte plus d'un.
De mon côté, conjointement avec les militants et sympathisants de Lutte Ouvrière, notre solidarité va auprès de tous ceux qui expriment leur indignation face à cette injustice. La mairie doit trouver un logement pour Nicolas !

mardi 19 juillet 2011

Un éditorial de Lutte Ouvrière : Refusons de payer leur crise

Depuis des jours, la crise des dettes secoue les places financières et fait craindre une aggravation de la crise. Certains politiciens voudraient nous faire croire que cela serait de la faute des grecs... d'autres cherchent à parler d'autre chose... à ce propos, le dernier éditorial du journal Lutte Ouvrière :

Refusons de payer leur crise
Périodiquement, les experts et les dirigeants politiques annoncent que la crise se termine et que l’on voit le bout du tunnel. Et tout aussi régulièrement, les craquements se font entendre dans le système financier. Non seulement dans des pays comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie, mais aussi aux États-Unis, aux prises avec une dette qui surpasse celle des autres pays.
Et pendant ce temps-là, devant cet arrière-plan guère rassurant, les politiciens français gesticulent. Il a suffi tout récemment que la candidate d’Europe-Écologie-Les Verts, Éva Joly, ose, timidement, discuter de l’utilité du défilé militaire du 14 juillet - ce qui relève du simple bon sens - pour qu’aussitôt, du PS au FN, on l’accuse d’outrage à l’armée française. Rien que ça. Puis, un mot en appelant un autre, la droite, Premier ministre en tête, lui a contesté le droit d’avoir un avis sur la question, sous prétexte qu’elle était née en Norvège, il y a plus de soixante ans. Consternant !