Le gouvernement
n’a pas encore un an mais il a déjà perdu tout crédit dans les classes
populaires. Son bilan est sans appel car s’il y a bien du changement,
c’est en pire : la menace du chômage pèse sur tout le monde, les
conditions de travail sont de plus en plus dures, le chantage patronal à
la baisse des salaires se généralise.
Les travailleurs ont fait l’expérience qu’ils n’avaient rien à
attendre de ce gouvernement prétendument socialiste, si ce n’est des
coups. Car le gouvernement ne s’est pas contenté de regarder le patronat
licencier et aggraver les conditions de travail, il l’a aidé, il en a
été le complice et le fidèle serviteur, tout comme Sarkozy. Pour ultime
preuve de sa servilité, le gouvernement vient même de refuser son
soutien à la loi d’amnistie sociale !
Alors, si Hollande bat le record d’impopularité, tous présidents confondus, et ce, en moins de douze mois, il ne fait que récolter ce qu’il a semé ! Mais les travailleurs qui se détournent de Hollande n’ont pas à reporter leurs espoirs sur de nouveaux marchands d’illusions.
Il faut combattre comme la peste les illusions véhiculées par l’extrême droite dans les classes populaires. Derrière sa démagogie, le FN est le défenseur des riches et de la société capitaliste dans sa pire version autoritaire et xénophobe.
Mais il y a aussi des marchands d’illusions à gauche. Jean-Luc Mélenchon en est le prototype. Il se pose en alternative et se propose même pour le poste de Premier ministre, nous expliquant qu’il saurait, lui, lutter contre le chômage, qu’il a, lui, une solution pour relancer l’économie et qu’il saurait, lui, en faire ravaler aux banquiers !
Mais comment ? Pour ne pas être pris à la gorge par la finance, il faudrait vouloir la combattre et pas qu’avec des mots. Il faudrait vouloir lui enlever la propriété sur les entreprises, sur les banques. Pour combattre le pouvoir de l’argent et de la finance, il faut être décidé à exproprier la bourgeoisie, à arracher les racines de son pouvoir.
C’est la propriété sur les entreprises qui donne le pouvoir à une minorité de décider d’ouvrir ou de fermer des entreprises, d’investir ou pas. Si l’on n’est pas prêt à remettre en cause ce droit de propriété capitaliste, on est voué à se soumettre, que l’on s’appelle Hollande ou Mélenchon !
Il ne suffit pas d’avoir le sens de la formule et d’appeler à une manifestation le 5 mai pour être radical. Faut-il rappeler que le 18 mars 2012, Mélenchon avait appelé à « prendre la Bastille » pour ensuite demander à tous de voter Hollande ? Cette fois, il appelle « le peuple de gauche » à manifester, mais c’est pour devenir Premier ministre. Le suivre serait aller d’illusions en illusions.
Alors, si Hollande bat le record d’impopularité, tous présidents confondus, et ce, en moins de douze mois, il ne fait que récolter ce qu’il a semé ! Mais les travailleurs qui se détournent de Hollande n’ont pas à reporter leurs espoirs sur de nouveaux marchands d’illusions.
Il faut combattre comme la peste les illusions véhiculées par l’extrême droite dans les classes populaires. Derrière sa démagogie, le FN est le défenseur des riches et de la société capitaliste dans sa pire version autoritaire et xénophobe.
Mais il y a aussi des marchands d’illusions à gauche. Jean-Luc Mélenchon en est le prototype. Il se pose en alternative et se propose même pour le poste de Premier ministre, nous expliquant qu’il saurait, lui, lutter contre le chômage, qu’il a, lui, une solution pour relancer l’économie et qu’il saurait, lui, en faire ravaler aux banquiers !
Mais comment ? Pour ne pas être pris à la gorge par la finance, il faudrait vouloir la combattre et pas qu’avec des mots. Il faudrait vouloir lui enlever la propriété sur les entreprises, sur les banques. Pour combattre le pouvoir de l’argent et de la finance, il faut être décidé à exproprier la bourgeoisie, à arracher les racines de son pouvoir.
C’est la propriété sur les entreprises qui donne le pouvoir à une minorité de décider d’ouvrir ou de fermer des entreprises, d’investir ou pas. Si l’on n’est pas prêt à remettre en cause ce droit de propriété capitaliste, on est voué à se soumettre, que l’on s’appelle Hollande ou Mélenchon !
Il ne suffit pas d’avoir le sens de la formule et d’appeler à une manifestation le 5 mai pour être radical. Faut-il rappeler que le 18 mars 2012, Mélenchon avait appelé à « prendre la Bastille » pour ensuite demander à tous de voter Hollande ? Cette fois, il appelle « le peuple de gauche » à manifester, mais c’est pour devenir Premier ministre. Le suivre serait aller d’illusions en illusions.