jeudi 19 décembre 2013

Compte-rendu du conseil municipal du lundi 16 décembre 2013

Voici un extrait de mes interventions :

Hôpital de Villeneuve Saint-Georges : un désengagement de la commune bien révélateur...
Depuis de nombreuse années la ville de Draveil était membre d'un syndicat intercommunal qui avait pour but la réalisation du centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges. La fin du remboursement d'emprunts contractés par ces villes est l'occasion de se retirer de ce syndicat. Au delà de l'aspect juridique, voici mon intervention :

Il n'est effectivement pas normal que « le financement des dépenses d'investissement ou de fonctionnement des hôpitaux » (extrait de la note explicative de la mairie pour justifier sa décision) repose sur les communes, c'est à dire sur les usagers. Comme il ne devrait pas non plus l'être sur le budget de la sécurité sociale d'ailleurs. Quand on sait les sommes détournées vers des intérêts privés, rien que par exemple par les entreprises pharmaceutiques ! Et quand on sait les problèmes de sous effectifs de cet hôpital dont témoignent nombre d'habitants il y a de quoi être révolté !
Mais qu'ont fait les majorités gouvernementales successives ? Au lieu de prendre l'argent là où il est, la majorité de droite à laquelle vous apparteniez n'a décidé que de diminuer le personnel, dérembourser des médicaments et les fermetures d'hôpitaux se sont multipliées... l'exemple de l'hôpital local de Joffre-Dupuytren en est une illustration éloquente !
Une commune n'a pas les moyens de se substituer à l'état, c'est vrai, mais elle devrait rester dans un tel syndicat pour mener un bataille politique de défense du service public de santé, et des hôpitaux, de tous les hôpitaux ! Ce n'est pas ce que vous avez fait, et d'ailleurs ce serait inutile de vous demander cela compte-tenu de vos choix politiques.
Alors si se retirer de ce syndicat intercommunal n'est qu'une façon supplémentaire de faire quelques économies de façade au détriment du service public de santé, vous ne pourrez compter sur mon vote.

Cela n'a pas été très apprécié de Tron, qui après une première réaction agressive et suite au petit débat qui a suivi s'est senti obligé d'annoncer que la commune ferait une proposition, sous une autre forme, pour rester partie prenante de l'avenir de cet hôpital...

Voyages scolaires et calcul des quotients pour les familles... à l'économie.
Une délibération habituelle portait sur l'organisation de voyages par les enseignants de certaines écoles. J'ai rappelé à ce propos :
Une remarque sur le niveau des quotients : la majorité municipale a mis du temps, il a fallu des interventions répétées de ma part, pour réévaluer les quotients familiaux (ce qui n'avait pas été fait depuis des années) prétextant qu'elle devait calculer les dépenses supplémentaires que cela occasionnerait. Ces montants ont été un petit peu modifiés, mais en dessous de l'inflation réelle. De plus, malgré des demandes répétées aucune information n'a été donnée sur combien de familles, en fonction de quelle tranche de revenu, en bénéficient...

Réforme des « rythmes scolaires » : une longue intervention !
Le contexte général :
Rappelons que cette « réforme » arrive dans un contexte précis : la précédente majorité (de droite) -à laquelle vous apparteniez – avait supprimé une demi journée de classe, et ainsi supprimé des milliers de postes d'enseignants spécialisés (RASED)... postes qui n'ont pas été recréés par la nouvelle majorité (de gauche). Une réforme faite donc sans moyens, histoire de dire qu'on essaye de faire quelque chose. Je rappelle aussi que je me suis dès le début déclaré contre celle-ci d'abord parce qu'elle fait reposer sur les communes le coût, et donc cela est très inégalitaire en fonction de la richesse ou pas des communes, les compensations financières proposées par le gouvernement ne sont que très partielles et provisoires.
Le nouvel emploi du temps :
Après plusieurs réunions avec les parents et les enseignants un emploi du temps a été proposé lors d'une récente réunion par la mairie, tenant compte des remarques. Comme beaucoup l'on exprimé, cet emploi du temps est le « moins pire » compte-tenu de cette réforme. Pour faire simple, les cours obligatoires se termineront à 15h45 au lieu de 16h30 aujourd'hui, pour compenser la demi-journée du mercredi ajoutée. Le soir il y aura soit APS soit études (comme aujourd'hui), sauf le vendredi ou seraient mis en place des « TAP » (prévus par la réforme) c'est à dire des activités culturelles ou sportives, bien que pour le moment cela ne soit pas encore bien défini.
Un coût en plus pour les familles ?
Reste que des questions sont restées sans réponse à ce jour : les cours vont se terminer à 15h45 au lieu de 16h30, pourquoi ne pas annoncer que cela se fera sans aucun surcoût pour les familles ? La demande a été assez générale, et je pense que quelque-soit la future majorité elle devrait au moins s'engager là-dessus.
Les « TAP », vraies activités ou fausse garderie ??
Des parents ont légitimement exprimé leur inquiétude que le vendredi après-midi, faute de moyens, ne se transforme en garderie... au lieu de répondre à cela Mme de Ruidiaz a cherché à polémiquer avec beaucoup de mauvaise foi accusant l'intervenant de critiquer le personnel de mairie...
Quels taux d'encadrement ? Quels locaux ? Comment croire aux promesses ??
Au lieu de répondre aux problèmes de locaux, vous vous contenter de promesse bien générales. Il y a de quoi être inquiet compte-tenu de la vétusté actuelle de nombre d'entre-eux (d'ailleurs vous avez menti encore une fois sur la garderie des Mazières, en refusant de dire à une parent d'élève qu'elle a été fermée en partie à cause de l'amiante...).
Sur les taux d'encadrement comment croire que tout ira pour le mieux quand on sait le nombre de précaires à la mairie...

(Aucun engagement n'a été formulé sur aucun de ces points, la majorité municipale expliquant cela par... son opposition à cette réforme...)

La motion de la mairie « pour la suspension de la réforme ».
C'est une motion de la majorité de droite, en campagne, elle a été voté par elle. J'ai refusé de participer au vote, voici mon explication :
Quand à votre motion, politique, elle précise dans son argumentaire que cette réforme « remet en cause les principes d'égalité de l'école » (…) « au profit d'une école basée sur les richesses des territoires »...
Alors là, excusez-moi mais c'est l'hôpital qui se moque de la charité ! C'est quand même votre majorité qui pendant des années, en supprimant 80 000 postes d'enseignants, a cassé l'école publique ! Voilà une explication aux « résultats des tests  PISA » dont vous parliez. La plupart des écoles de la ville ont des classes à 30 élèves aujourd'hui. Améliorer l'école c'est recruter les enseignants qui manquent et diminuer les effectifs par classes.

Subvention ou tourisme personnel aux frais des contribuables ?
Tout à la fin du conseil, une demande de subvention supplémentaire de 700 euros a été demandée pour l'association Paltinoasa... afin de couvrir une partie des frais de voyage en Roumanie d'une « délégation de la mairie »...
J'ai voté contre cette subvention.

vendredi 13 décembre 2013

Conseil municipal : rectification

L'heure a été repoussée à 20 h 30 !

J'ai déposé une question concernant la "réforme des rythmes scolaires".
En effet, l'emploi du temps pour la rentrée de septembre 2014 a été présenté par la mairie lors d'une réunion ce jeudi soir. Reste qu'il y a de quoi être inquiet sur les choix de la mairie qui ne s'est pas engagée sur grand chose sur ce qui dépend d'elle, à savoir ni sur la gratuité, ni sur des taux d'encadrements ou la qualité des activités proposées pour les enfants, ni sur le problème du manque de locaux ou de leur vétusté (à l'image de la halte garderie des mazières fermée pour cause d'insalubrité et d'amiante...), problème qui se pose donc déjà et ne va que s'aggraver. Là aussi on se contente de dire qu'on n'y peut rien....

mercredi 11 décembre 2013

Prochain conseil municipal

Il aura lieu le lundi 16 décembre à 19 h 00 au Café-Cultures

lundi 9 décembre 2013

A propos du décès de Mandela, l'éditorial du lundi 9 décembre 2013 : L’apartheid, c’est fini, mais l’inégalité survit en Afrique du Sud

 Si on n’a aucun mal à comprendre l’émotion qui a touché la population noire d’Afrique du Sud et du monde entier à l’annonce de la mort de Nelson Mandela, en revanche, celle des chefs d’État actuellement en poste ou qui l’ont été, y compris du temps où Mandela croupissait en prison, a de quoi écœurer. Ils sont tous là, ces dirigeants ou ex -dirigeants, à se presser autour de la dépouille d’un homme qui avait consacré une partie de sa vie à combattre le régime infâme de l’apartheid. Un régime qui considérait l’immense majorité des femmes et des hommes d’Afrique du Sud tout à fait officiellement comme des sous-hommes, privés des droits les plus élémentaires. Car ces grandes puissances représentées à l’enterrement de Mandela avaient toutes soit approuvé le régime d’apartheid, soit laissé faire en détournant, plus ou moins ouvertement, le regard d’un système injustifiable. (Pour lire la suite cliquer sur Plus d'Infos)

lundi 2 décembre 2013

Succès de la manifestation contre la hausse de la TVA

Plusieurs milliers de militants et de sympathisants du Front de Gauche, du Parti Communiste, de Lutte Ouvrière et d’autres organisations ont protesté hier, dimanche 1er décembre, contre la hausse de la TVA et plus généralement contre la politique anti-ouvrière du gouvernement. Espérons que ce sera un début car il est indispensable de montrer que, alors que de nombreuses catégories protestent dans la rue, la classe ouvrière est présente, et même qu’elle prenne la tête de la fonde sociale. Intervention de Nathalie Arthaud à la fin de la manifestation :

lundi 25 novembre 2013

Lutte Ouvrière appelle à rejoindre la manifestation du Front de Gauche du 1er décembre contre la hausse de la TVA et à manifester aussi pour l’interdiction des licenciements

Les agriculteurs, les camionneurs et de nombreuses catégories sociales ont récemment exprimé leur colère contre la politique gouvernementale. Mais les salariés, qui sont les principales victimes de l’austérité et du chômage, n’ont jusqu’ici pas fait entendre leur voix. Pourtant, face aux coups redoublés du patronat et du gouvernement, il est vital que la classe ouvrière mette en avant ses propres revendications.
Dimanche 1er décembre, le Front de Gauche organise une manifestation contre l’augmentation de la TVA. Lutte Ouvrière s’associe à cette manifestation car l’augmentation de la TVA est une attaque de plus contre le niveau de vie des couches populaires. Mais il est aussi nécessaire pour les travailleurs de défendre leur droit à un emploi et à un salaire permettant de vivre. C’est pourquoi, Lutte Ouvrière manifestera aussi pour l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, et pour le contrôle des travailleurs sur les comptes des grandes entreprises.
Le cortège de Lutte Ouvrière se rassemblera dimanche 1er décembre
à 13h Place d’Italie devant le centre commercial Italie2.

Pour lire l'éditorial sur ce sujet cliquer ici

Face au manque de moyens dans l'éducation, pas de résignation !

C'est le message qu'ont exprimé la trentaine de parents et d'enseignants du collège E. Delacroix de Draveil en se retrouvant samedi matin dans le centre-ville. Non pas que la situation de leur collège soit particulière (c'est plutôt un collège où l'ambiance est bonne entre les personnels et avec les parents et qui fonctionne donc bien !), mais parce qu'ils ne se résignent pas à une situation que vivent une grande majorité des établissements scolaires.
Au delà du cas urgent d'un prof de math en arrêt maladie non remplacé, la crainte que la situation s'aggrave lors du départ en congé maternité d'une autre collègue de math dans quelques jours, le manque d'au moins 2 AVS (personnes qui accompagnent les élèves qui souffrent de handicaps), le besoin d'une infirmière à temps plein ou encore de surveillants supplémentaires a été réclamé ! C'est la pénurie chronique d'adultes, causée par les suppressions de postes qui se sont accumulées, la précarité, les effectifs dans les classes... bref, c'est le quotidien de tous les établissements scolaires en mauvais état qui a été dénoncé.

La petite assemblée a décidé unanimement d'un autre rassemblement le samedi 14 décembre (devant la halle du marché à 10 h 30). Ils invitent les parents et personnels des autres collèges, lycées ou écoles qui le souhaitent à venir avec eux réclamer les moyens qui manquent pour l'éducation !

jeudi 21 novembre 2013

Écoles, collèges, lycées... galère dans l'éducation.

      Depuis la rentrée de septembre il manquait un professeur de technologie au collège Wallon de Vigneux. Face à une Inspection se déclarant incapable de recruter, les parents ont publié une annonce... sur le bon coin ! Quelques jours après quelqu'un a été trouvé et un recrutement est annoncé. L'information a fait partie de la "UNE" de plusieurs journaux ce matin même.

      Une anecdote amusante... sauf qu'elle révèle le manque chronique de profs depuis les dizaines de milliers de suppressions d'emplois de ces dernières années, et aussi que la situation ne s'est pas améliorée depuis l'arrivée du nouveau gouvernement.
      Samedi matin à 10h30 dans le centre de Draveil (Boulevard Barbusse, à côté de l'arrêt de bus "mairie"), ce seront les parents et personnels du collège Delacroix qui protesteront pour exiger les embauches qui manquent pour assurer un service public de qualité et des conditions de travail acceptables.
      Les professeurs du premier degré sont quand à eux appelés à la grève le mardi 05 décembre contre la réforme des rythmes scolaires...
      Vivement qu'on s'y mette tous ensemble !


mardi 19 novembre 2013

La « remise à plat » fiscale d’Ayrault : un écran de fumée pour faire oublier le coup qu’il prépare (Communiqué de presse LO)

Ayrault a annoncé une « remise à plat » de la fiscalité. On allait donc voir ce qu’on allait voir. Eh bien, ni l’impôt sur les bénéfices des sociétés, ni celui sur la fortune ne seront augmentés. La seule annonce réelle d’Ayrault, interrogé par France Inter, a été que la hausse de la TVA au 1er janvier sera bien maintenue. C’est pourtant l’impôt le plus injuste, celui qui frappe le plus durement les classes populaires. Son augmentation, applaudie par le Medef, se traduira par une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs. Sur cette taxe comme sur les autres, le gouvernement se comporte en loyal serviteur du patronat.
La « remise à plat » annoncée par Ayrault est au mieux un écran de fumée, et plus probablement encore la menace de nouvelles ponctions pour les travailleurs. Espérons que le monde du travail réserve à la hausse de la TVA une riposte comparable à celle suscitée par l’écotaxe, et que le gouvernement soit contraint d’y renoncer.
Nathalie Arthaud

samedi 16 novembre 2013

Conférence à Paris du Cercle Léon Trotsky

Il aura pour sujet :
Les mouvements populaires du printemps arabe et leurs répercussions
vendredi 22 novembre 2013 - 20h30 - Théâtre de la Mutualité
24, rue Saint-Victor Paris 5e, Métro : Maubert-Mutualité - ligne 10 - Participation aux frais : 3 euros

mardi 12 novembre 2013

Lutte Ouvrière à votre rencontre

Samedi 16 novembre entre 10 h et 12 h nous serons dans le centre-ville de Draveil, près de la poste (et ailleurs).
L'occasion d'échanger sur l'actualité sociale et politique. Après les manifestations en Bretagne et dans d'autres régions contre les licenciements, après une semaine de mobilisation des employés municipaux et des enseignants contre le manque de moyens et de postes et contre l'actuelle réforme des rythmes scolaire... une actualité qui illustre l'importance d'un programme de défense des intérêts des travailleurs !

vendredi 8 novembre 2013

Réunion de la mairie sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires du 6 /11

Une cinquantaine d'élus parents d'élèves, de directrices et directeurs d'écoles de Draveil, se sont retrouvés pendant plus de 2 heures à l'invitation de la mairie pour parler de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires prévue à la rentrée 2014. Le but annoncé était de valider un projet d'emploi du temps tenant compte de questionnaires réalisés en juin dernier par les parents.

La concertation c'est bien, mais pas trop...
La mairie se vante d'avoir organisé une « véritable concertation ». En effet, respectant le résultat des questionnaires réalisés par les parents d'élèves en juin, elle les présente 4 mois après son projet et demande à ce qu'une décision définitive soit validée... dans moins d'une semaine !!
Face aux protestations le délai a été rallongé de quelques jours jusqu'au 18 novembre.
Et les personnels de la mairie ??
Toujours aucune réunion n'a été organisée avec les personnels de la mairie, même si après ma question sur le sujet Mme De Ruidiaz a confirmé qu'elle serait organisée «très prochainement ».

Le projet d'organisation des horaires : une usine à gaz...
Plus la réunion avançait, plus la salle s'est rendue compte du bazar à venir : horaires variables entre les jours de la semaine, certaines journées restent aussi longues qu'aujourd'hui, d'autres risquent de multiplier lieux et intervenants, utilisation des salles de classe pour les activités imaginées après les cours... mais avec qui et comment ?
A la lumière de ce qui se passe dans nombre de communes, au secours !

Simplifier le problème... sauf pour la mairie ?
Une proposition de simplification a été faite vers la fin de la réunion par plusieurs participants. Un seul horaire pour tous pour toutes les écoles : une ouverture le mercredi matin jusqu'à 11h30, une diminution des après-midi de 45 minutes, donc un arrêt de cours à 15h45 au lieu de 16h30 aujourd'hui.
Après une récréation de 15 minutes les élèves seraient ensuite soit en garderie soit dans les études (comme aujourd'hui).
Problème : cela fait reposer sur la mairie seule l'amélioration du cadre d'accueil des élèves en fin de journée, le recrutement de personnels et la mise à disposition de locaux adaptés...

Confiance, ayez confiance...
Il y a aujourd'hui près de 50 % de précaires à la mairie. Les locaux municipaux sont loin d'être tous adaptés et beaucoup nécessitent des rénovations ou des reconstructions. La fermeture de la halte garderie des Mazières pour cause d'insalubrité et de présence d'amiante a de quoi inquiéter.
Comment faire confiance aux promesses - toutes électorales - de « recruter un maximum » de « fidéliser les animateurs » de les « former au mieux »...

Grève dans les écoles le 14 novembre et démagogie politicienne de la mairie
Mme de Ruidiaz a appelé à faire grève le 14 (une journée de mobilisation nationale est organisée) et a annoncé qu'une pétition serait proposée sur le marché dimanche ! Ben oui, comme c'est une réforme de la gauche on peut se permettre !
Elle n'est pas allée jusqu'à annoncer que les salaires des employés ne seraient pas ponctionnés (alors qu'elle, elle ne sera pas gréviste)... par contre cela sera toujours ça d'économisé pour la mairie.

Contre la réforme actuelle, pour nos propres revendications
Je suis intervenu pour répondre à ses arguments : d'abord pour rappeler que c'est le gouvernement Sarkozy que la droite municipale soutenait qui a supprimé 80 000 postes d'enseignants ces dernières années. Combien de classes sont aujourd'hui à 30 ou plus sur la commune ? Et l'actuel gouvernement ne veut pas recréer ces postes. Cette réforme a été faite pour coûter le moins possible à l’État, pour dire « on fait quelque chose », mais finalement au mépris de la population et des mairies surtout des plus défavorisées.
  • Les personnels municipaux, les enseignants et les parents qui se mobilisent contre cette réforme bidon et injuste ont raison.
  • Améliorer l'école c'est recruter les enseignants et les personnels qui manquent ! (Voilà ce que ne dit pas l'actuelle équipe municipale)

jeudi 7 novembre 2013

Après les manifestations en Bretagne et ailleurs...

Suite aux manifestations de samedi dernier, voici quelques articles publiés dans le nouveau numéro de Lutte Ouvrière :

Des échos de la manifestation à Quimper

... de celle de Carhaix

et notre éditorial sur le sujet : Pour l’emploi, imposer au patronat l’interdiction des licenciements

Un dernier mot sur le mépris de Mélenchon...

Bonne lecture !!

vendredi 1 novembre 2013

A propos de la manifestation en Bretagne à Quimper

Un communiqué de presse : 
Non à l’écotaxe qui frappe à peine les gros, mais surtout les petits
Faire payer sur leurs profits les grandes entreprises du transport, de l’agro-alimentaire et de la distribution

Pour ne pas imposer, au niveau où ils devraient l’être, les profits des entreprises capitalistes ainsi que la fortune et les revenus de leurs propriétaires et actionnaires, le gouvernement Sarkozy avait inventé une écotaxe. Le gouvernement Hollande l’a reprise à son compte et s’apprêtait à l’exécuter avant que les manifestations le fassent reculer.
C’est une taxe injuste car si elle concernait aussi les grandes entreprises de transport qui ont les moyens de la répercuter sur les consommateurs, elle frappe surtout les artisans, ceux du transport comme bien d’autres qui vivent de leur travail et qui utilisent leurs camions pour gagner leur vie et pas pour faire du profit.
Lutte ouvrière considère que les travailleurs salariés ont tout intérêt d’être solidaires des autres catégories sociales qui vivent de leur travail sans exploiter personne. Elle dénonce surtout toute prétention des entreprises capitalistes du transport, des patrons licencieurs de l’agro-alimentaire, et des grandes chaines de distribution de prendre la tête des manifestations de colère au nom d’un quelconque prétendu intérêt commun. Ces capitalistes sont les ennemis directs des salariés qu’ils exploitent avant de les licencier mais ils le sont aussi de tous ceux, artisans, petits paysans, pêcheurs qui vivent de leur travail, qui sont étranglés par les banques et écrasés par les capitalistes de l’agro-alimentaire comme par ceux de la grande distribution.
Lutte ouvrière considère que dans le climat de colère provoqué par les fermetures d’usine et la politique du gouvernement, les travailleurs doivent mettre en avant leurs propres exigences : interdiction des licenciements, répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. Quant aux impôts et aux taxes, la seule politique fiscale juste consiste dans la suppression des impôts indirects sauf sur les produits de luxe, et le paiement de l’impôt sur le revenu sur les seuls revenus du capital.


mardi 22 octobre 2013

L'éditorial de LO du lundi 21 octobre : « Travailleurs de tous les pays, unissez-vous » - Karl Marx

Après la polémique déclenchée par Valls sur les Roms, après le drame des migrants noyés au large de Lampedusa, l’expulsion de Léonarda et la proposition honteuse de Hollande lui proposant de revenir faire ses études en France, seule, ont relancé le débat sur les frontières et l’immigration. Le Pen crie au laxisme et dénonce une fois de plus « les pompes aspirantes de l’immigration ». Copé se convertit aux thèses les plus extrémistes du FN en proposant de revoir l’aide médicale d’État, le RSA et le droit du sol. Les deux reprochent au gouvernement de ne pas être assez dur contre les immigrés alors que la politique d’immigration des socialistes n’a rien à envier à celle de Sarkozy. Valls se vante même du record des reconduites à la frontière battu en 2012. Combien de Léonarda ou de Khatchik dont la scolarité et l’intégration sont brutalement interrompues ? Combien de familles renvoyées dans un pays où elles sont indésirables ? Le Pen est spécialiste pour opposer une misère à une autre, pour monter les pauvres contre de plus pauvres. Mais tous l’approuvent en disant « qu’on ne peut pas ajouter de la misère à la misère ». Comme si la misère des chômeurs et des travailleurs venait de la misère des plus pauvres ! Il ne s’agit pas de partager la misère et encore moins de choisir entre deux misères. La misère, il faut la combattre en allant chercher l’argent dans les poches des exploiteurs. Il suffit d’aller dans les beaux quartiers où vivent les familles bourgeoises, les Arnault, Bettencourt, Peugeot pour se rendre compte qu’il y a de l’argent. L’année dernière, tous ces gens-là ont arrondi leur fortune de 30 milliards. Mais s’ils ont fait 30 milliards de plus, en pleine crise, c’est qu’ils ont appauvri d’autant les classes populaires. Ceux qui veulent fermer les frontières et empêcher les travailleurs immigrés de circuler le font tantôt au nom de la crise, tantôt parce qu’il y a trop de chômeurs. Mais qui a plongé l’économie mondiale dans la crise si ce n’est les financiers ? Qui sont les responsables du chômage si ce n’est les licencieurs ? Certains accusent les immigrés d’occuper des logements qui manqueraient à des Français. Mais sans eux, les millions de logements HLM n’auraient jamais vu le jour, les routes n’auraient pas été construites, les usines n’auraient pas pu tourner. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Ce sont les capitalistes de la finance et de l’industrie et leur rapacité qui plongent de plus en plus de travailleurs dans la misère et le chômage ici. Et ils en font autant à l’échelle du monde, car pour eux, il n’y a pas de frontières qui tiennent. Après avoir pillé les pays pauvres au temps de la colonisation et les avoir condamnés au sous-développement, les groupes capitalistes continuent de les exploiter et de les vider de leur sang. Si des centaines de milliers de pauvres ne voient plus d’autre solution que de tenter de passer clandestinement les frontières au péril de leur vie, c’est qu’ils ne peuvent plus vivre dans leurs pays. « Les travailleurs n’ont pas de patrie », disait Marx, tant il est vrai que le sort que le capitalisme réserve aux prolétaires est d’aller là où il y a du travail. Tant il est vrai que rien ne leur sera jamais donné, jamais assuré, pas même le droit de se faire exploiter dans le pays où ils sont nés ! La vie de beaucoup de travailleurs est celle de perpétuels nomades. Pour certains, il s’agit de faire quelques dizaines de kilomètres pour changer d’usine et de ville. Mais d’autres sont forcés de faire des milliers de kilomètres, de changer de continent, de langue et d’abandonner leurs attaches. Aujourd’hui, des jeunes Français diplômés tentent une carrière à l’étranger, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, à Singapour. Personne ne leur conteste ce droit. Il n’y a aucune raison d’en priver les autres travailleurs. Quels que soient sa nationalité, son origine ou ses papiers, tout travailleur doit être libre de circuler et de s’installer où il le souhaite. Le mouvement ouvrier conscient s’est toujours affronté à tous ceux qui voulaient opposer les travailleurs les uns aux autres pour les détourner du combat à mener contre les exploiteurs. La solidarité de classe et l’internationalisme doivent constituer les valeurs de la classe ouvrière. « Non aux expulsions », « régularisation de tous les travailleurs » font partie de ses revendications. Elles participent de la conscience des travailleurs de se considérer comme un tout et d’avoir à mener un combat commun pour se libérer et libérer toute la société de l’oppression et de la misère. Le capitalisme a réalisé le brassage des travailleurs du monde entier. Il les a soudés dans un sort commun. Il faut que leur lutte pour s’émanciper devienne commune !

dimanche 13 octobre 2013

jeudi 10 octobre 2013

Que dire du conseil municipal de lundi 7 octobre...

Fermeture de la halte garderie des Mazières : une information qui a du mal à passer
          Il a fallu le conseil municipal pour que l'équipe de Tron lâche l'information : la fermeture a été décidée par des services départementaux (PMI) pour cause d'amiante dans les bâtiments.
Et le maire de nier tout risque pour la santé, au prétexte qu'il y a de l'amiante partout !!

          Plutôt que d'expliquer et d'établir les faits la majorité actuelle a décidé d'envenimer toute discussion, toute question est rejetée avec agressivité. Bref, on ne sait démêler ce qui relève de l'incompétence ou de la parano.

Des arguments qui remontent des caniveaux
          En réponse à une question posée en fin de conseil municipal sur "Pourquoi la construction d'un petit square à la place du centre social Oberkirch détruit", Tron a lamentablement utilisé le mépris des pauvres et la xénophobie à la mode chez différents politiciens, depuis Valls jusqu'à ceux d'extrême droite. Comme si la société entière était en péril il a justifié de l'urgence des travaux de clôture face aux "mouvements importants de population SDF et Roms"... 
           Une bonne raison pour moi de quitter ce spectacle lamentable.

mercredi 9 octobre 2013

Manifestation des victimes de l'amiante

L'Association nationale des victimes de l'amiante (Andeva) appelle à manifester à Paris le 12 octobre sur le mot d'ordre : « Amiante : prévenir les risques, punir les responsables ».
Pour l'Association des victimes de l'amiante, il ne peut y avoir de prévention des risques si des poursuites et des sanctions pénales ne sont pas engagées contre les responsables de sa propagation qui, en toute connaissance des risques encourus, ont mis en danger la vie de dizaines de milliers de personnes.
Lutte Ouvrière appelle à se joindre à cette manifestation.
Samedi 12 octobre à 14h à Paris 
départ de la tour Montparnasse en direction de la place Saint-Michel

dimanche 6 octobre 2013

Prochain conseil municipal

Il aura lieu à 19 h 30, Café Cultures.

lundi 30 septembre 2013

Faute de combattre la bourgeoisie, Hollande fait la guerre aux travailleurs et aux Roms (éditorial de Lutte Ouvrière du lundi 30 septembre)

Il y a 5 millions de femmes et d’hommes privés d’emploi, 3,5 millions de mal logés, 8 millions de pauvres, dont bien des salariés incapables de joindre les deux bouts à cause des salaires de misère. Et qu’est-ce qui fait réagir le monde politicien ? Le « problème Rom » !
« Ils ne veulent pas s’intégrer », prétend Valls, ministre de l’Intérieur. Mais comment pourraient-ils le faire quand ils ne savent où s’installer, quand ils sont condamnés à vivre sur des terrains désaffectés, sans eau, coincés entre deux voies rapides ? Comment peuvent-ils scolariser leurs enfants quand ils sont chassés tous les trois mois et forcés d’errer de bidonville en bidonville ?
Prétendre que la présence de 17 000 Roms - nombre stable depuis dix ans- est un problème insoluble pour un pays de 65 millions d’habitants, est écœurant. Les mêmes politiciens qui reprochent aux Roms de vivre de mendicité et de trafics leur ont interdit de gagner leur vie dignement, en travaillant.
En 2007, lorsque la Bulgarie et la Roumanie ont rejoint l’Union Européenne, les habitants de ces pays ont fait l’objet de lois d’exception. À l’inverse des autres ressortissants de l’UE, ils ont été interdits de travail, sauf à s’inscrire dans une liste de métiers bien particuliers et à demander des dérogations. Alors oui, par la force des choses, les Roms n’ont pas le même mode de vie que nous !
Rappelons-nous comment ont été traités les millions de travailleurs algériens et marocains, alors même que le patronat était allé les chercher, ratissant les campagnes d’Afrique du nord pour transformer ces jeunes paysans en chair à exploiter.
Intégrés, ils l’étaient, et ô combien ! Sans eux, les chaînes de montage des usines d’automobiles n’auraient pas tourné, les barrages, les routes et les logements n’auraient pas été construits. Ils ont été à la base de la prospérité économique, et pourtant, comment ont-ils été traités ?
Combien d’entre eux ont dû dormir pendant des mois sur des sacs de ciment, avant de se trouver un lit dans un dortoir sordide ? Les bidonvilles des années 1950 et 1960, à Nanterre et ailleurs, n’étaient pas roms, c’étaient des bidonvilles de travailleurs. Voilà le sort que la société capitaliste réserve aux exploités.
La différence avec les années 1950, 1960 et 1970, c’est qu’aujourd’hui les Roms n’ont même pas le droit de se faire exploiter puisqu’ils n’ont pas de travail. Leur seul crime est d’être des pauvres parmi les pauvres et, dans cette société capitaliste, cela ne pardonne pas.
Depuis qu’il est ministre de l’Intérieur, Valls a multiplié les expulsions de camps roms et les reconduites à la frontière, ajoutant l’acharnement policier au dénuement. Aujourd’hui, il accorde ses mots avec ses actes.
Le Parti socialiste est, depuis longtemps, aussi dévoué à la bourgeoisie que l’est la droite, mais il mettait un point d’honneur à enrober sa politique anti-ouvrière et anti-pauvre d’un langage vaguement teinté d’humanisme et de tolérance. Les propos de Valls, soutenus par la plupart des dirigeants du PS et par Hollande, montrent que même sur ce terrain, plus rien ne les distingue de la droite ni même… de l’extrême droite.
En faisant des Roms un « problème », Valls fouille dans les mêmes poubelles que Le Pen, comme Sarkozy et tant d’autres hommes de droite l’ont fait avant lui. Il renforce le Front national, ajoute aux fantasmes sur « l’invasion rom ».
Valls veut chasser les Roms, pour ne pas « ajouter de la misère à la misère ». Mais on peut et on doit avoir l’objectif de combattre la misère, de combattre le chômage, de régler le manque de logements. Le Parti socialiste y a renoncé.
Les dirigeants du PS ont pour politique de servir les riches, ils se prosternent devant la bourgeoisie, devant son mode de vie, devant ses yachts, ses millésimes, ses châteaux. Alors que c’est justement l’oisiveté, le vol à grande échelle et le parasitisme de la bourgeoisie qui plongent le reste de la société dans les privations et bloquent tout progrès de la civilisation.
Dans cette société d’exploitation, même ceux qui sont à la base de la création des richesses, les travailleurs, sont exclus de l’accès au progrès et au mieux-vivre. Le sont à plus forte raison les travailleurs transformés en chômeurs, les sans-abris, les Roms, tous les parias de la société capitaliste.
Ce ne sont pas eux qu’il faut chasser, mais la bourgeoisie, les parasites irresponsables qui privent la société de son humanité.


dimanche 29 septembre 2013

Prochain conseil municipal

Il devrait avoir lieu le lundi 07 octobre (probablement 20h café Cultures, à confirmer)

jeudi 26 septembre 2013

Voici un compte-rendu de mes questions et des réponses lors de la dernière Commission Scolaire.

Bilan de la rentrée : les sales habitudes de l'Inspection d'Académie continuent...
Le bilan en cette rentrée est de 4 ouvertures (élémentaires Villiers et Ferry, groupe scolaire des Mazières et maternelle Jaurès), et d'une fermeture à Mainville... pour un manque de 1 ou 2 élèves ! Si les effectifs des écoles sont en hausse sur Draveil avec 3038 inscrits (contre 2980 l'an passé), le ministère cherche à éviter les ouvertures à tout prix. Il a fallu un recomptage en septembre pour Jaurès avec le problème d'improviser au dernier moment...
De sales habitudes prises sous la droite, suite aux dizaines de milliers de suppressions de postes d'enseignants décidées par le gouvernement UMP Sarkozy, et qui continuent sous la gauche !

Etudes : peut mieux faire...
Pour le moment il y aurait assez d'études ouvertes par rapport aux demandes des familles, des volontaires seraient même prêts pour aller là où il faut...
Reste qu'il faut un nombre suffisant d'inscrits. Le coût des études semble un problème puisque les Mazières et les Bergeries sont les écoles où il y en a le moins. Et le fait que les familles doivent s'inscrire pour 4 jours sinon rien n'arrange pas les choses.
Un peu de souplesse serait-il possible ?

Réformes des rythmes scolaires... enfin des informations.
« Aucune décision n'est prise... il n'est pas question d'augmenter la pause méridienne ». Voilà pour la première info. La suite lors d'une réunion qui serait prévue avant les vacances, fin octobre, avec des représentants des parents et des enseignants, et où les horaires devraient être discutés.
La mairie avait promis une réunion « dès la rentrée »... le moins qu'on puisse dire c'est que l'information a eu du mal à venir !

Paroles, paroles ??
A ma question sur des réunions d'information auprès des personnels de mairie concernés par cette réforme (animateurs, atsem, etc... ), la promesse d'une « véritable » concertation auprès de « tous les personnels » a été faite.
On verra. Mais pour le moment rien n'a été fait.

Fermeture de la halte garderie/APS des Mazières... le ridicule ne tue pas !
C'est suite à une visite de contrôle de la PMI qu'il a été imposé à la mairie de Draveil de fermer le bâtiment en plein été le 20 août. Des travaux seront nécessaires... à cause d'un problème sanitaire ? De l'amiante ?
Là, la partie de rigolade : dommage que cela n'a pas été enregistré. Mme de Ruidiaz m'a affirmé ne pas connaître la cause de la fermeture le 20 août de ce bâtiment !! Elle a même « oublié » de lire le courrier qui la précisait ! Un manque de curiosité étonnant, et surtout une excuse ridicule pour ne rien dire.

PPMS (Plan Particulier de Mise en Sûreté)
La commune est dans une zone à risque (proche des cuves de stockage de Grigny, de transports de produits dangereux par rail ou sur la nationale...). Un exercice de confinement a été fait l'an passé. Un bilan sera fait par école lors des conseils d'école.

Quotient familial
Après avoir augmenté (enfin) les quotients, ce qui a permis de retrouver un peu plus d'aides financières pour les familles, j'ai demandé un bilan. Il nécessite un peu de temps, c'est normal.

Combien de famille pour quelles aides ? Une comparaison avec d'autres communes sera bénéfique.

mercredi 18 septembre 2013

Prochaine Commission Scolaire

Elle est prévue jeudi 19 septembre. En raison d'une soirée chargée entre mon travail et cette réunion, j'ai transmis à ce jour les questions suivantes par écrit :

1) Rythmes scolaires
- Il avait été annoncé une réunion à la rentrée avec les parents d'élèves. Qu'en est-il ? Un calendrier des réunions éventuelles et des échéances budgétaires peut-il leur être transmis ? Des choix ont ils été fait sur les horaires par exemple ?
- A quand une réunion avec les agents et leurs représentants pour parler de l'organisation du service envisagée à la rentrée prochaine ?
2) Bilan de rentrée : Peut-on faire un bilan définitif des ouvertures/fermetures par école ? Et des effectifs moyens par classe/ par école ? Un bilan sur les études : combien sont ouvertes, quels ont été les obstacles éventuels ?
3) La fermeture de l'APS des mazières : quelles en ont été les raisons ? Quelles solutions sont envisagées ?

Deux autres questions, à rediscuter plus tard :
a) Je souhaiterai un bilan de l'application des quotients familiaux : combien de familles sont concernés par tranche. (afin d'avoir une discussion sur une base concrète)
b) Est-il envisagé un investissement en matériel informatique, en connexions internet et en vidéo-projecteurs là où les enseignants le souhaitent ? (en vue du budget 2014)

lundi 16 septembre 2013

Le président des patrons a parlé ! (Communiqué de presse)

Débarqué dans l’affaire syrienne par les Américains et les Russes, Hollande s’est rabattu, dimanche soir, sur une interview de Claire Chazal. Il a ainsi pu faire, longuement, son auto promotion de chef de guerre. Outre que l’accord signé entre les Etats-Unis et la Russie ne met pas fin à l’atrocité de la guerre en Syrie, il montre que le zèle belliqueux de Hollande n’était que pitoyable gesticulation destinée à le placer sur la scène internationale.
Pour le reste, Hollande n’a fait que radoter les mensonges patronaux. A la journaliste qui rappelait que 500 000 emplois ont été détruits en un an et qui demandait comment changer les choses, Hollande a répondu : compétitivité ! A la question de savoir comment renouer avec la croissance, Hollande a répondu : compétitivité ! Au problème de la fiscalité qui pèse de plus en plus sur les travailleurs et les plus modestes, Hollande a répondu : compétitivité !
Hollande n’a parlé ni des salaires, ni des retraites, tant les problèmes des travailleurs ne sont pas les siens. Mais s’il en avait parlé, il y a fort à parier qu’il aurait répondu :compétitivité !
Mais pour les salariés, la compétitivité c’est travailler plus et gagner moins, pour le patronat c’est plus de profits. Alors oui, Hollande est bien le président des patrons !
Nathalie Arthaud

Pour lire notre éditorial sur le même sujet :
http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/le-president-des-patrons-a-parle

mercredi 11 septembre 2013

Venez discuter avec les militants de Lutte Ouvrière ce samedi matin à Draveil !

Discuter des suites de la mobilisation du 10 septembre, contre un gouvernement au service du patronat, voilà une raison de venir discuter avec nous ce samedi matin.
Ce sera aussi l'occasion de parler de la nécessité de défendre notre programme lors des prochaines échéances électorales, particulièrement lors des municipales. Car si nous sommes convaincus que les élections ne changent pas la vie, nous devons nous saisir de toutes les occasions pour faire entendre la colère du monde du travail !

Rendez-vous donc de 10 h à 12 h samedi matin dans le centre-ville de Draveil.

mardi 10 septembre 2013

Après la journée d’action du 10 septembre (communiqué de presse)

Un grand nombre de travailleurs, et en particulier des militants, se sont saisis de l’occasion offerte par l’appel à manifester de la CGT, FO, FSU et Solidaires contre le projet du gouvernement sur les retraites, pour exprimer leur opposition aussi bien à ce projet scandaleux que, plus généralement, à la politique du gouvernement, entièrement au service des intérêts du grand patronat et désastreuse pour les salariés, les chômeurs, les retraités.
Il serait naïf de croire que l’on peut faire reculer la grande bourgeoisie et le gouvernement autrement que par une lutte déterminée, massive, explosive, entraînant de larges couches d’exploités qui subissent la dégradation brutale de leurs conditions d’existence par la violence patronale et gouvernementale. Mais celles et ceux qui ont participé aux manifestations malgré les arrière-pensées des directions syndicales et leur incapacité à proposer une stratégie de lutte, ont eu raison de faire entendre une protestation venant du monde du travail.
Pour les travailleurs, l’avenir dépendra de leur capacité à engager la lutte collective nécessaire, mais il est important de saisir toutes les occasions de montrer qu’ils ne se reconnaissent en rien dans ce gouvernement et dans les mesures qu’il prend.
Nathalie Arthaud

lundi 9 septembre 2013

Mardi 10 septembre, manifestons notre refus de la politique du gouvernement ! (Communiqué de presse)

Les gesticulations guerrières de Hollande en direction de la Syrie ne peuvent certainement pas faire oublier les coups portés aux travailleurs. Mardi 10, la CGT, FO, la FSU et Solidaires appellent à faire grève et à manifester. C’est l’occasion de protester contre ce nouveau racket sur les pensions.
Tout est odieux, dans cette attaque : l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités, dont le but est d’abaisser les pensions ; l’augmentation des cotisations, à sens unique, puisque les patrons ont l’assurance qu’elle sera compensée tandis que les travailleurs, eux, paieront ; le report de la revalorisation des pensions du 1^er avril au 1er octobre, qui est un vol dissimulé de 1,5 milliard dans les poches des retraités.
Cette attaque contre les retraites justifie à elle seule de manifester, mais il y a bien d’autres raisons. Flambée des prix, augmentation des impôts, gel des salaires, angoisse du chômage et de la précarité, les conditions de vie sont menacées par tous les bouts !
Cette journée de grève ne bouleversera pas le rapport de force au point de faire peur au grand patronat et il faudra en passer par là pour ne pas être poussés vers la pauvreté. Mais on peut toujours crier notre colère et dire au patronat avide et au gouvernement servile « Non, ça suffit » !
Nathalie Arthaud
 A Paris, la manifestation partira à 14 h de la place de la République. LO organise un point fixe (Métro "Saint Ambroise" ou "Filles du calvaire", en fonction du trajet de la manifestation)

jeudi 5 septembre 2013

Le 10 septembre, il faut dire : « Ça suffit ! »

Quatre organisations syndicales, la CGT, FO, la FSU et Solidaires, appellent à une journée de grèves et de manifestations le mardi 10 septembre. C’est bien le moins en cette rentrée, alors que les attaques contre les travailleurs se multiplient.
Si le gouvernement Hollande-Ayrault veut satisfaire quelqu’un, c’est avant tout le patronat. C’est ce que montrent les mesures sur les retraites qu’il annonce. Il y aura bien une augmentation des cotisations pour combler le déficit annoncé des caisses de retraite, partagée à égalité entre part salariale et part patronale. Mais il annonce que cette cotisation supplémentaire sera compensée pour les patrons par la baisse au moins égale de leurs cotisations d’allocations familiales, et aussi par des baisses d’impôts. Autrement dit, non seulement le patronat ne paiera pas plus, mais même il y gagnera.
Tout le monde n’a pas droit aux mêmes égards. Les travailleurs et les retraités, eux, reçoivent des avis d’imposition en hausse du fait du gel des barèmes. La hausse des cotisations de retraite se traduira par une baisse des salaires alors que ceux-ci sont déjà bloqués depuis des années. Enfin, le gouvernement déclare qu’il ne touchera pas à l’âge de la retraite, qui restera à 62 ans, mais en même temps il prévoit d’augmenter la durée de cotisation nécessaire, qui passera progressivement à 43 ans. On ne peut être plus hypocrite car ainsi pour avoir droit à une retraite pleine il faudra attendre d’avoir 63, 64, 65 ans ou plus ! Tous ceux qui ne le pourront pas toucheront une pension de retraite diminuée.
À cela s’ajoutent encore d’autres mesures, comme le décalage de six mois de la revalorisation des pensions, qui passera du 1er avril au 1er octobre, ou la décision de rendre imposable la majoration de 10 % dont bénéficient les parents de trois enfants : c’est encore cela de gagné sur le dos des retraités présents et futurs.
Réunis en université d’été, les dirigeants du Medef ont fait le compte des milliards qu’ils peuvent espérer des mesures gouvernementales, tout en ajoutant qu’elles ne suffisent pas. D’après eux, il faut encore baisser ce qu’ils appellent « le coût du travail », autrement dit baisser encore les impôts et les cotisations qu’ils payent, quitte à les faire payer par les salariés, ou par la collectivité. Et pourquoi les patrons s’en priveraient-ils puisque, avec ce gouvernement, il leur suffit de demander ?
(éditorial de LO -- pour lire la suite cliquer sur "plus d'infos")

samedi 31 août 2013

Communiqué de presse de Nathalie Arthaud du 28 août

À bas la réforme Ayrault des retraites !
Le gouvernement a donc annoncé la hausse des cotisations retraite. Par ailleurs, la durée de cotisation va être portée de 41,5 à 43 ans pour une retraite à taux plein. Autant dire que la retraite à 60 ans, que le PS avait promis de rétablir, et même à 62 ans, n’existera plus pour personne ; qui, aujourd’hui, travaille à partir de 17 ou 19 ans pour cotiser ensuite sans interruption ? Cette réforme va immédiatement réduire les salaires et, de façon déguisée, les pensions de tous dès l’an prochain. À terme, elle diminuera également les retraites, ou obligera les travailleurs à s’épuiser à la tâche, jusqu’à 63, 65 ou 67 ans.
Cette réforme est donc dans la droite ligne de toutes les régressions des régimes de retraite depuis vingt ans, la réforme Sarkozy-Fillon de 2010 incluse. Elle s’ajoute à tous les coups que le gouvernement et le patronat assènent aux travailleurs pour leur faire payer la crise.
Ce nouveau recul est inacceptable. Lutte Ouvrière appelle à participer le plus nombreux possible aux grèves et aux manifestations du 10 septembre. Une seule journée d’action, sans lendemain, n’empêchera pas le gouvernement de mettre en place son projet scélérat et encore moins le contraindra à changer de politique. Mais c’est une première occasion de crier notre colère et notre refus. Cela permettra de montrer, au gouvernement, au patronat, et aussi aux dirigeants des confédérations syndicales qui prennent prétexte de la passivité des travailleurs pour justifier leur propre inertie, que le monde du travail en a assez de toujours subir sans réagir.
Nathalie Arthaud

samedi 24 août 2013

Accident à la piscine de Draveil : Quand la logique privée ne rime pas avec la sécurité.

Jeudi dernier on annonçait la quasi noyade d'un très jeune garçon (de 5 ans) dans une des piscines du centre Aqua Sénart de Draveil. L'enfant est toujours hospitalisé dans un état grave. Ce tragique incident s'inscrit dans une longue série de noyades survenues cet été ayant fait plusieurs dizaines de morts. On se souvient que si les autorités et les médias ont surtout insisté sur les risques pris par les baigneurs eux-mêmes, les maîtres-nageurs avaient, eux, dénoncé la suppression d'un tiers de leurs postes.

Situé sur la commune de Draveil, la construction d'un centre aquatique a été décidé par la communauté d'agglomération qui regroupe également Vigneux et Montgeron. Cet équipement s'ajoute à trois petites piscines municipales et est très apprécié, sauf pour ses prix ! Après des travaux coûteux (18,5 millions d'euros) et des retards, le centre a ouvert il y a deux ans. La gestion en a été confié depuis une année au groupe « Vert-Marine », responsable de l'entretien courant et qui reçoit... plus de 500 000 euros par an de l'agglomération pour « équilibrer son budget ».

Ce groupe gère 70 sites (piscines, patinoires, bases de loisirs...) sur toute la France, confiés par des communes ou des agglomérations. La réputation de « Vert-Marine » n'est pas très brillante. En décembre dernier les 3 dirigeants de cette société étaient condamnés à verser des centaines de milliers d'euros de caution dans une affaire de « recel de favoritisme » (c'est à dire d'entente illégale pour tenter de récupérer la gestion d'un site), et, comme le révélait le journal « Paris Normandie », les enquêteurs tentaient de « démêler les liens financiers entre les différentes filiales de Vert-Marine ou des sociétés dans lesquelles sont actionnaires ces dirigeants mis en examen »...

Sur de nombreux sites les employés se plaignent des salaires insuffisants et des conditions de travail. Des grèves, souvent à l'initiative des maîtres-nageurs ont éclatés pour revendiquer des augmentations et pour dénoncer le mépris de la hiérarchie. En juillet dernier, les salariés en grève à Saint-Brévin (44) dénonçaient «  le manque de cohérence réglementaire vis-à-vis de la sécurité du public et du respect du Code du travail (formation des personnels aux procédures de sécurité notamment) » et revendiquaient « le paiement des dimanches et fériés, les primes, les conditions de prises de congé et plus simplement le respect du personnel».

Alors il ne faudrait pas que dans cette affaire les maître-nageurs soient les lampistes, et que les responsables de tout ce système s'en sortent indemnes, que ce soient les dirigeants du groupe Vert-Marine bien plus préoccupés par leurs profits que par la sécurité ou les responsables politiques locaux qui confient les piscines aux intérêts privés.

lundi 19 août 2013

Les leçons d’Égypte

Il y a deux ans, une puissante vague de manifestations populaires a incité l’état-major de l’armée égyptienne à lâcher le Général Moubarak, tombé après plus de trente ans de pouvoir. Les dirigeants du monde impérialiste, les États-Unis en tête, se sont alors bruyamment félicités de la fin de la dictature militaire qu’ils avaient soutenue, financée et armée tant qu’elle s’était montrée capable de maintenir l’ordre. Et tous de faire des discours sur le « printemps arabe » qui allait accoucher d’une démocratie et d’une ère nouvelle pour le peuple égyptien.
Non seulement le « printemps » annoncé n’a pas assuré le pain pour les masses pauvres, paysans misérables et prolétaires des villes, mais en guise de liberté, c’est le retour de l’armée dans les rues, avec en plus l’approbation d’une partie de la population écoeurée par la politique de Mohamed Morsi, représentant des « Frères musulmans », élu président il y a à peine un an et démis du pouvoir par l’armée. Aujourd’hui, l’Égypte est à feu et à sang, les grandes villes quadrillées de chars, militaires et policiers tirant à balles réelles, y compris sur des manifestants désarmés. Mille morts, sans doute deux mille, des quartiers en flammes et une guerre civile qui prend de l’ampleur.
Cette guerre civile est aussi sanglante que stérile du point de vue des intérêts de l’immense majorité pauvre de la population. Il y a d’un côté l’armée, l’état-major et la caste des officiers supérieurs, qui ont imposé un régime de répression féroce pendant plus d’un demi-siècle en faisant se succéder les leurs à la tête de l’État. L’ordre social que l’armée protège préserve avant tout les intérêts matériels de la grande bourgeoisie, surtout internationale, le pillage du pays par les grands groupes occidentaux, sans parler du rôle stratégique du régime égyptien au Moyen-Orient.
En face de l’armée, il y a les « Frères musulmans ». L’un d’eux est certes arrivé au pouvoir par les urnes, mais ils veulent imposer à la population une autre forme de régime autoritaire, marqué par l’obscurantisme, par la violence contre ceux qui ne partagent pas leurs croyances et par l’oppression des femmes. Ces deux forces sont rivales, mais aussi déterminées l’une que l’autre à tenir sous contrôle les masses pauvres.
Le drame du peuple égyptien est d’être déchiré entre deux forces politiques, aussi incapables l’une que l’autre d’assurer même les simples libertés démocratiques et à plus forte raison, de mettre fin au sous-développement du pays et à l’immense misère de ses classes laborieuses. Et les deux sont intimement liés. Comment les exploiteurs pourraient concéder les libertés démocratiques aux exploités là où les inégalités sociales sont aussi criantes et la misère aussi grande ?
La chute de Moubarak n’a rien changé à tout cela. La situation de la population laborieuse n’a cessé de se détériorer parce que c’est la crise économique, parce que le chômage s’est aggravé, notamment avec l’effondrement du tourisme, parce que, dans sa guerre pour préserver ses profits, la grande bourgeoisie est impitoyable avec les prolétaires des pays pauvres. Pendant que les Obama ou Hollande péroraient sur la « transition démocratique », les groupes capitalistes continuaient à piller l’Égypte, à pousser les masses laborieuses vers l’abîme, mais aussi à financer et à entraîner son armée. Le Général Al-Sissi, nouveau candidat à la dictature, a été formé dans une école de guerre des États-Unis. Les protestations des chefs d’États occidentaux contre la violence de l’armée dissimulent leur complicité hypocrite. Il ne faut pas s’y tromper : même si l’armée cible les « Frères musulmans » et si elle prétend défendre la laïcité et le droit des femmes ou la minorité chrétienne, c’est surtout les classes pauvres que l’armée veut terroriser avec l’approbation des grandes puissances. (pour lire la suite cliquer sur "plus d'infos")

lundi 15 juillet 2013

Brétigny : une catastrophe annoncée (éditorial de LO)

Il faudra sans doute des semaines, des mois d’investigations pour déterminer la raison exacte pour laquelle une éclisse s’est désolidarisée du rail, entraînant la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, la catastrophe ferroviaire la plus grave depuis 25 ans. Mais il n’y a pas besoin d’une triple enquête, de la SNCF, de la justice et du ministère des Transports, pour mettre en cause la vétusté des infrastructures et du matériel des chemins de fer.
Si la cause immédiate du déraillement était accidentelle, c’était quand même un accident annoncé. Les cheminots le craignaient. Et pour cause ! L’administration de RFF (Réseau Ferré de France) elle-même, parle « d’usure des rails, des ballasts ». « 60 % du réseau seront inutilisables à l’horizon 2025 », assure un organisme spécialisé.
Les usagers du chemin de fer, en particulier ceux qui prennent les trains de banlieue, le RER ou les trains express régionaux, constatent depuis des années la dégradation continue du réseau. Ils le constatent par les pannes à répétition, par les retards qui, sur certaines lignes, sont quotidiens,.
Les cheminots dénoncent la difficulté croissante d’assurer correctement la maintenance et le contrôle du matériel. Alors que le trafic est en croissance, les cheminots sont de moins en moins nombreux.
La réduction des effectifs se traduit par la fermeture de brigades, l’éclatement des équipes qui ont l’habitude de travailler ensemble. L’appel à la sous-traitance, la privatisation d’un nombre croissant de tâches aboutissent à une maintenance de moins en moins maîtrisée.
Depuis que la direction de la SNCF a écarté « l’erreur humaine », si souvent incriminée pour éviter de parler de la défaillance du matériel, tout le monde pointe l’insuffisance des investissements et les réductions d’effectifs.
Mais pourquoi ces sous-investissements ? Pourquoi ces réductions d’effectifs ? Pourquoi, jour après jour, ces pannes, ces problèmes de caténaires, ces défauts de signalisation, ces fréquentes ruptures d’alimentation électrique ? Pourquoi cette situation qui rend insupportable la vie de tous ceux qui, pour se rendre à leur travail, sont obligés de prendre le train, et qui, à Brétigny, s’est transformée en catastrophe ? (Pour lire la suite cliquer sur "plus d'infos")

mardi 2 juillet 2013

Compte-rendu du conseil municipal du 1er juillet 2013

voici quelques points importants abordés :

Baisse des subventions du Conseil Général : un premier coup de massue ??
Le maire – déjà en campagne – a longuement développé sur le thème : « la gauche qui gère le Conseil Général est incompétente : résultat les caisses sont vides ». En effet, les baisses de subventions seraient conséquentes : perte de 50 000 euros pour le conservatoire, 700 000 en moins pour la piscine des Canetons, sans compter la baisse des subventions à la Réussite éducative, ou encore la hausse des tarifs des cantines des collèges qui ont été évoqués.
Le plus impressionnant serait la baisse de près de la moitié des subventions à l'agglomération.

Pourquoi ces baisses de subventions ? Ce que le maire n'a pas dit.
Bien plus facile de dénoncer l'autre camp politique, mais pour autant, si la gauche est effectivement responsable de ses décisions et de sa politique, le fait est que les caisses sont vides pour des raisons générales liées à la crise du capitalisme.
Comme je l'ai indiqué dans mon explication de vote : « c'est bien le choix de subventions sans fonds en faveur des banques et des grandes entreprises d'un côté, et de l'autre l'augmentation du chômage, qui vide aussi bien les caisses par exemple de la sécurité sociale que celles de l’État et des collectivités locales. Et là dessus le gouvernement UMP a largement sa part de responsabilité ».
Et comme cette crise est loin d'être terminée, tout ça n'est peut-être qu'un avant goût.

A propos du rapport sur la qualité de l'eau, mon intervention :
Du baratin :
J'ai quelques remarques à propos du rapport de 100 pages que vous nous avez transmis par internet, rapport réalisé par le groupe Suez-Lyonnaise des eaux.
Ce rapport est à l'image des discours des services de communication de ce genre de société : « tout va pour le mieux, nous sommes au service du public ». Le rapport parle ainsi de « développement durable », « d'action en direction des scolaires », puis y passe le « service clientèle », et une série de chiffres sur les réalisations, travaux et le centre de contrôle...
On nous embrouille sur les prix
Le chiffre sur le prix de l'eau indiqué par ce rapport est 2,50 euros le litre, prix calculé sur la base d'une consommation de 120 m3.
Première remarque : ce prix de 2,50 euros n'inclue ni le prix des abonnements, ni la TVA. Le chiffre réel est bien plus élevé : 4,72 en 2013 (4,52 en 2011).
Autre remarque : pour un petit consommateur, le prix du m2 sera donc encore plus élevé. Une situation aberrante dénoncée par les associations de consommateurs.
Bref, on a ici un document très technique, plein d'auto-satisfaction pour cette entreprise, dans lequel on ne discute pas du véritable prix de l'eau pour les consommateurs.
Oui à un véritable service public de l'eau
Quand on nous parle de « délégation de service public », on devrait plutôt parler de scandale de détournement d'argent public par ces sociétés. Que ce soient la Lyonnaise-Suez ou Véolia, ces groupes sont dénoncés régulièrement pour leurs escroqueries quand ce n'est pas pour corruption et cadeaux aux élus, tout cela au profit de richissimes actionnaires.
Ce document illustre de nouveau un choix politique qui n'a pas été fait : celui de la remunicipalisation du service de l'eau. 

Autres petites informations :
Prime pour le personnel
On m'a demandé de reposer la question pour être sûr si cette prime est bien attribuée y compris aux vacataires ou encore aux « emplois d'avenir », la réponse donnée est bien affirmative.
Travaux devant l'école Marie Laurencin (Mazières)
Presque deux ans après... le litige avec la Lyonnaise des eaux est réglé, suite aux nombreuses interventions des parents d'élèves en conseil d'école. L'argent va être débloqué et les travaux (trottoir, mur et partie de la cour d'école) seront fait pour septembre, a-t-on promis.

vendredi 28 juin 2013

Des licenciements et une fermeture inacceptables

Des centaines d’ouvriers de Michelin, venus de plusieurs sites, ont manifesté devant le siège social de l’entreprise à Clermont-Ferrand contre la fermeture de l’usine de Joué-lès-Tours qui entraînerait la suppression de 730 emplois. Beaucoup d’ouvriers de cette usine avaient déjà subi la fermeture de l’usine de Poitiers et ont appris à leurs dépens ce que valent les promesses de patrons.
Il y a de quoi être révolté par ces suppressions d’emplois alors que Michelin a fait 2,4 milliards de bénéfices en 2012. Les travailleurs qui ont manifesté ont montré que les attaques de la direction du groupe ne resteront pas sans réactions. Mais rien n’est encore réglé.
( Brève du site LO du jeudi 27 )

mardi 25 juin 2013

Commission scolaire (suite) et prochain conseil municipal

Le prochain conseil municipal aura lieu le lundi 01 juillet.

Une information à ajouter sur le compte-rendu de la dernière commission scolaire, les chiffres des dérogations (fournis par la mairie) :
  
- Dérogations demandées : 166 ( 70 mat et 96 élt)
- Dérogations acceptées : 107 (31 mat et 76 élt) dont 97 pour fratrie ou continuité scolaire (27 mat et 70 élt)
- Dérogations refusées : 59 (39 mat et 20 élt)

Donc une dizaine de dérogations hors du cas des fratries.  Si on en croit ces chiffres, le véritable problème est bien celui du recrutement de personnel en nombre suffisant, que ce soit au ministère ou en mairie.

Pour lire le compte-rendu complet cliquer sur : CR commission scolaire du 19/06/13

lundi 24 juin 2013

Chômage, pouvoir d’achat, retraite, la coupe se remplit : elle finira par déborder ! (éditorial de LO du 24 juin 2013)

Emploi, salaires, retraites, compétitivité, TVA : sur tous ces sujets, il n’y a aucune différence entre la politique menée par Hollande et celle que menait Sarkozy, si ce n’est dans la méthode affichée. A la différence de la droite, qui assumait ses attaques contre les classes populaires, le gouvernement socialiste est plus hypocrite. Comme la réforme du code du travail, la réforme des retraites doit, dit-il, être le fruit du « dialogue social » et de la « concertation ». Quelle mascarade !
Le gouvernement n’a peut-être pas arrêté toutes les modalités de sa future réforme, mais il en a décidé l’essentiel : la durée de cotisation sera augmentée pour tout le monde, jusqu’à 43 ou 44 années. Les confédérations syndicales et le patronat peuvent discuter pendant des semaines et s’empailler sur des détails, le recul est décidé et programmé par le gouvernement. La date du vote à l’Assemblée est même peut-être fixée. Il ne manque plus que l’enrobage.
Parce que le gouvernement réfléchit à des aménagements pour les jeunes, les femmes et les métiers pénibles, il parle de réforme « juste ». Mais ce qu’il donnera d’une main, il le reprendra de l’autre car en augmentant la durée de cotisation pour tous, c’est bien tous les travailleurs qui reculeront !
Quant à prétendre que cette réforme n’aurait rien à voir avec celle de Sarkozy car l’âge de départ ne sera pas touché, c’est se moquer du monde ! Avec 43 ou 44 annuités de cotisation, il faudrait commencer à travailler à 19 et 18 ans pour toucher une retraite complète à 62 ans. Faut-il rappeler qu’un jeune de moins de 25 ans sur quatre est aujourd’hui au chômage ?
Ce discours sur une réforme « juste » est de la poudre aux yeux. Que le gouvernement parvienne ou pas à entraîner dans son jeu les confédérations syndicales ne rendra pas cette attaque meilleure.
« Nous vivons plus longtemps, nous pouvons travailler plus longtemps », entend-on du matin au soir. Mais avant de forcer les salariés à travailler jusqu’à 65 ou 67 ans, il faudrait embaucher les chômeurs. Et que dire des centaines de milliers de femmes et d’hommes qui ne « peuvent » pas travailler plus longtemps parce qu’ils sont licenciés, malades ou en invalidité bien avant 60 ans. (pour lire la suite cliquer sur plus d'infos)

vendredi 21 juin 2013

Compte-rendu de la Commission scolaire du mercredi 19 juin 2013.

Un ordre du jour court :
Reconduction des subventions municipales aux transports scolaires : ceux pour les écoles restent gratuits pour Jaurès), ceux pour le collège ont des tarifs identiques (la mairie compense une hausse de 3 euros). Remboursement des sorties non effectuées pour cause de maladie, ou encore reconduction du montant demandé aux mairies d'élèves scolarisés dans des classes spécialisées. Draveil demande la somme de 580 euros par an. Cette somme a été calculée... pour coller à celle allouée par la mairie à l'école privée.

Quoi de neuf pour la réforme des rythmes scolaires ?
On apprend qu'une personne sera employée à plein temps pour s'occuper de sa mise en place, pour une durée d'une année.
Sur le calendrier rien de neuf : la mairie attend le retour des questionnaires réalisés par les parents. Rien avant la rentrée de septembre donc.

Ouvertures et fermetures de classes sur Draveil : problèmes de comptage
Ce qui est déjà décidé par l’Éducation Nationale : 1 fermeture en élémentaire à Jaurès, une ouverture à Parc de Villiers et une autre sur le groupe scolaire Marie Laurencin. 1 fermeture à Mainville, pour un manque de 3 enfants... mais pas de comptage prévu par l'inspection à la rentrée.
1 ouverture serait possible sur Jaurès puisqu'il y a à ce jour 190 inscrits pour un seuil d'ouverture de 187 : cela dépendra d'un comptage prévu à la rentrée. Sur Ferry le seuil d'ouverture est juste atteint, un comptage là aussi est prévu à la rentrée.

Mon avis : la seule mesure efficace c'est plus d'adultes pour s'occuper des élèves !
Pour mémoire ce sont des dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés depuis des années qui manquent et qui expliquent les effectifs en hausse. Il n'est pas rare que dès l'élémentaire les élèves soient 30 (quand ça n'est pas plus!). A cela s'ajoute le manque de personnel encadrant le midi ou sur le temps périscolaire. Là c'est un choix de la mairie.

Dérogations, problèmes de comptage.... et élèves invisibles : le ministère de l'éducation nationale ne sait pas compter ??
Les dérogations qui concernent les fratries (lorsqu'un aîné est déjà scolarisé les suivants peuvent rester dans la même école, même si la carte scolaire a changé) sont comptées dans les effectifs d'une école.
Par contre, pour l'Inspection d'Académie chargée de décider des ouvertures et fermetures des classes les autres cas de dérogation (cause personnelle, problème lié au lieu de travail...) ne comptent pas !
Concrètement dans ce cas : une dérogation enlève un élève des comptes de son école de secteur... et il n'est pas compté non plus aux effectifs de celle où il arrive par l'inspection. Cela peut donc entraîner dans certains cas une fermeture dans une école d'un côté... sans ouverture dans l'autre !!

Travaux à l'horizon...
Plus d'un an après, ça y est, la négociation avec la compagnie des eaux a abouti et les travaux de réfection du trottoir d'accès à l'école Marie Laurencin sont promis pour cet été. Il était temps...
Pour le grillage entre les deux cours de l'école St Exupéry cela dépendra du prochain budget.

Le sous équipement des écoles
J'ai demandé si un programme d'investissement était prévu pour doter les écoles de matériel suffisant : à ce jour aucun vidéo-projecteur ou presque, des ordinateurs souvent obsolètes et des connexions internet mauvaises lorsqu'elles existent.

Mon avis : la mairie a largement les moyens mais fait d'autres choix !
Pour 1500 euros on peut équiper une salle avec un écran de projection, un vidéo-projecteur et un ordinateur. Rien qu'avec une petite partie des centaines de milliers d'euros dépensés pour les caméras de vidéosurveillance, toutes les écoles seraient équipées à neuf.