jeudi 25 juin 2015

Les profs de Delacroix toujours mobilisés !

Jeudi dernier nous avons appris que l'inspection décidait de la fermeture d'une classe sur les 4 de la SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel adapté).
Le prétexte avancé est qu'il n'y aurait pas assez d'élèves inscrits : en réalité une dizaine d'entre-eux ont été envoyé vers d'autres Segpa d'autres villes !
Cette décision administrative et injustifiée est bien méprisante pour les élèves et les familles, élèves qui sont en difficulté scolaire et familles de milieu populaire.
Cela a écoeuré tout le monde. Nous avons décidé de réagir : dépôt d'un préavis de grève (qui tombe jeudi et vendredi), rassemblement devant l'Inspection d'Académie à Evry (voir photo)...
Nous avons eu enfin une proposition de rendez-vous jeudi après-midi...
L'Inspection doit permettre à tous les élèves et familles qui le souhaitent de s'inscrire à Draveil, là où elles habitent pour beaucoup, voilà une revendication simple et évidente !
à suivre...

lundi 22 juin 2015

La population grecque dans les griffes de la finance (édito LO)

À l’heure où nous écrivons, nous ne savons pas si l’Union Européenne, la BCE et le FMI trouveront un terrain d’accord avec la Grèce. On ne peut jamais exclure que la partie de poker menteur tourne mal et il est difficile de faire la part entre le bluff et les intentions réelles des uns et des autres.
Mais une chose est sûre : ni le gouvernement grec, ni les dirigeants européens ne souhaitent un défaut de paiement de la Grèce et sa sortie de l’euro.
Ce ne sont pas ses conséquences sur la population grecque - l’envolée des prix, les pénuries et la récession qui en découleraient - qui inquiètent les dirigeants européens. La politique qu’ils dictent à la Grèce depuis cinq ans le montre assez : ils n’ont que faire de l’explosion du chômage et de l’effondrement du niveau de vie en Grèce.
Leur problème est l’incertitude que cela fait peser sur la zone euro. Car personne ne peut jurer que cela ne débouchera pas sur de nouvelles attaques spéculatives dans la zone euro et sur la déstabilisation de la monnaie unique.
Les dirigeants européens présentent le bras de fer avec la Grèce comme une « négociation ». Comme s’il s’agissait de discussions entre parties égales ! Comme s’ils ne mettaient pas le couteau sous la gorge de Tsipras en refusant de débloquer la dernière tranche du plan d’aide prévu quand ce dernier est censé rembourser dans huit jours 1,6 milliard d’euros au FMI !
Et comble de cynisme, c’est Tsipras qui est accusé d’être « jusqu’auboutiste ». Mais qui est irresponsable dans cette affaire ? Ceux qui veulent affamer un peuple ou ceux qui s’y refusent ?
Car c’est bien de cela dont il s’agit. En Grèce depuis 2008, les salaires, les pensions de retraite, les droits sociaux ont reculé de 20, 30, 40 %. Le chômage a explosé au point qu’un jeune sur deux est au chômage. Le pays a connu une récession qui l’a renvoyé 50 ans en arrière.
Et tout cela, pourquoi ? Pour payer les intérêts d’une dette que ni les travailleurs, ni les paysans ou les retraités n’ont faite. Et comme, loin de se résorber, cette dette n’a fait qu’augmenter, le versement de ces intérêts toujours plus colossaux ne se fait plus qu’au prix d’immenses sacrifices.
Alors oui, la population grecque paye, comme aucun peuple, le parasitisme de la finance internationale.
Et les nouvelles exigences des créanciers de la Grèce sont criminelles ! Et cela n’a rien à voir avec une question d’argent. La Grèce risque un défaut de paiement pour 1,6 milliard. Qu’est-ce à côté des centaines de milliards que les banques centrales injectent dans la finance ? Qu’est-ce au regard des 10 milliards que le patron de SFR a mis sur la table pour racheter le réseau de Bouygues ?
Il s’agit pour les porte-parole de la bourgeoisie de donner une leçon politique. À travers la Grèce, ils signifient à tous les peuples qu’ils doivent se serrer la ceinture et se résigner à payer leur dîme à la finance.
Aucune des dettes dont on nous rebat aujourd’hui les oreilles, que ce soit la dette grecque, que ce soit, en France, les dettes des collectivités locales ou même celle des hôpitaux, n’ont été contractées au bénéfice des classes populaires.
Elles ont toutes été le fruit des manœuvres des banquiers, des grands groupes capitalistes qui ont investi tous les secteurs de l’économie en forçant à l’endettement. Mais, au nom de ces dettes, on nous impose partout des cures d’austérité.
En Grèce, cela signifiera peut-être encore la suppression des retraites complémentaires, l’augmentation de la TVA.
En France, cela signifie l’augmentation des prix des cantines scolaires, l’abandon de lignes SNCF. Ou encore la suppression des jours de RTT dans les hôpitaux, puisque c’est bien au nom de l’endettement des hôpitaux que le gouvernement veut le faire.
La finance s’est immiscée dans tous les secteurs d’activité et elle ne connaît que la loi des usuriers : faire rentrer les intérêts. Cette loi s’impose au-dessus de tout, au-dessus des gouvernements, au-dessus des élections, au-dessus de la démocratie.
Ce qui se passe en Grèce montre que les élections et « la voix du peuple » ne pèsent rien face du pouvoir du capital. C’est la preuve qu’il ne suffit pas d’élire des gens bien disposés à l’égard des travailleurs pour que notre sort change.
Pour justifier ses trahisons, en 1936, le socialiste Léon Blum, avait déploré l’existence du « mur de l’argent ». C’est ce mur auquel se heurte aujourd’hui la Grèce. Pour le renverser, il faut sortir du cadre capitaliste qui est devenu le règne de la finance. C’est la tâche que devront se fixer tous les exploités non seulement en Grèce mais partout.

samedi 13 juin 2015

Soutien aux migrants traqués par la police de Hollande-Valls

Le gouvernement a, ces jours derniers, fait donner sa police contre des migrants qui, faute de mieux, essayaient de trouver un coin pour survivre, dormir sur des trottoirs et dans des jardins publics parisiens. La police a usé de violence à la fois contre ces migrants et contre ceux qui étaient venus leur apporter leur soutien.
Mais au-delà des brutalités des exécutants policiers, il y a l’attitude de ce gouvernement qui multiplie les déclarations et les décisions musclées, les postures sécuritaires, cautionnant et alimentant sans vergogne les préjugés les plus crasseux et les plus réactionnaires, sur lesquels la droite et l’extrême droite prospèrent aujourd’hui.
Une manifestation est prévue mardi 16 juin à 18h30 à Paris, rendez-vous au métro La Chapelle.  Lutte ouvrière y sera présente

(Communiqué LO)

mercredi 10 juin 2015

Les enfants premières victimes de la crise

Trois millions d’enfants, soit un sur cinq vivent sous le seuil de pauvreté en France. C’est le constat du dernier rapport de l’Unicef publié mardi 9 juin, 30 000 sont sans domicile, 9 000 vivent dans des bidonvilles et 140 000 décrochent de l’école chaque année. Dans ce lamentable tableau, la situation des jeunes migrants, surtout lorsqu’ils arrivent seuls, est particulièrement dramatique et les expose aux agissements de mafias.
Ces chiffres sont en augmentation depuis le début de la crise de 2008, qui a plongé dans la  misère 440 000 enfants de plus, avec leurs familles. Des centaines de milliers d’enfants sont déscolarisés et dorment dans la rue dans l’un des pays les plus riches du monde.
Voilà un des bilans de ce que certains osent appeler le progrès.

mardi 9 juin 2015

Le prochain Cercle Léon Trotsky :

La prochaine conférence du Cerlce Léon Trotsky aura pour sujet : 
La longue lutte des Noirs américains 
Vendredi 19 juin 2015 à 20h30 
 Docks de Paris-Eurosites - Avenue des Magasins généraux à Aubervilliers 
 Métro : Front Populaire (ligne 12)  
Participation aux frais : 3 euros

jeudi 4 juin 2015

Chômage, blocage des salaires.... vivement l'offensive des travailleurs !


Le gel du point d’indice des fonctionnaires en 2015 a été confirmé le 27 mai par la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu. Il devrait donc se poursuivre en 2016. Répondant à l’interpellation de cinq syndicats de fonctionnaires, elle a ainsi déclaré « la croissance est de retour, oui, le retour sur recettes, on ne l’a pas encore » et s’est permis d’ajouter : « Les fonctionnaires comprennent d’une manière globale qu’avec 44 milliards et quelques de remboursement de la dette, on ne peut pas tout faire tout de suite. »
On ne voit pas bien ce qui l’autorise à parler au nom des fonctionnaires en général mais elle a en tout cas confirmé pour la cinquième année consécutive, de 2011 à 2015, le gel de la valeur de ce point d’indice qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires.
Marylise Lebranchu est dans la ligne de Valls, qui avait annoncé il y a un an que le gel se poursuivrait jusqu’en 2017. Reprise ou pas, c’est encore aux travailleurs de l’État autant qu’aux usagers des services publics qu’il est demandé des sacrifices pour redresser les comptes.





à lire aussi dans le numéro de Lutte Ouvrière de cette semaine :

- Des grèves en Turquie, au Brésil, à Haïti...
- Patronat et gouvernement toujours à l'offensive contre les travailleurs
- La Grèce  et le gouvernement Tsipras dans l'impasse ?