vendredi 28 février 2014

Un pacte à combattre, pas à négocier

Aujourd’hui s’ouvrent les négociations entre les confédérations syndicales et les représentants patronaux concernant les contreparties demandées aux patrons pour les 35 milliards d’euros que va leur donner ce « pacte de responsabilité ». Mais entamer des négociations, c’est déjà admettre qu’il est normal que le patronat empoche ces 35 milliards.
Le patronat encaisse depuis toujours des allègements de charges, des subventions sans fin. Cela n’a pas empêché un accroissement record du chômage. Et ces 35 milliards augmenteront les dividendes des actionnaires sans diminuer le chômage. En discuter les modalités d’application, c’est participer à un jeu de dupes dont le monde du travail sera la victime.

La liste Lutte Ouvrière en campagne

Nous serons ce samedi devant la poste du centre-ville, et dimanche sur le marché, entre 10h et 12 h.

jeudi 27 février 2014

La jeunesse en colère

Selon un sondage réalisé auprès de 210 000 jeunes de 18 à 34 ans, 60% des jeunes disent qu’ils participeraient à un « mouvement de révolte de type mai 68 », « demain ou dans les prochains mois ». Cette jeunesse se sent dans sa majorité condamnée au chômage et à la crise.
Il ne lui reste qu’à prendre conscience de la nécessité de s’attaquer à la domination des industriels et des banquiers sur l’économie et la société. Et cela peut venir vite. Car les capitalistes, dans leur avidité à faire des profits, et le gouvernement à leur botte, se chargeront de craquer l’allumette…

mercredi 26 février 2014

Prix des supermarchés : une enquête édifiante

Les prix connaissent des variations allant jusqu’à plus de 40% pour un même chariot de référence d’un supermarché à l’autre, selon l’enquête annuelle de Que Choisir. Non seulement il faudrait imposer que les salaires soient indexés sur ces prix, mais il faudrait aussi que les consommateurs et les salariés de ces secteurs puissent contrôler les prix et la comptabilité des géants de la distribution.

lundi 24 février 2014

Communiqué de presse

Elections municipales à Draveil : Communiqué de presse de la liste
« Lutte Ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs »

Le 24 février 2014
Nous avons déposé en préfecture vendredi dernier notre liste pour les prochaines élections municipales sur la ville de Draveil.

S'il y a beaucoup à dire sur la gestion du maire actuel, M. Tron, par exemple sur la précarité du personnel de la mairie ou encore les équipements des écoles ou l'état des salles municipales, notre campagne ne sera pas centrée sur les problèmes « locaux » mais sur les problèmes fondamentaux des classes populaires.
Pendant des années, la droite au pouvoir avec Sarkozy et sa majorité UMP, à laquelle appartenait le maire actuel de Draveil, a fait payer la crise aux classes populaires, toujours plus chèrement. C'est pourquoi l'argument de la campagne de M. Tron, « les impôts n'augmentent pas à Draveil», est une pure démagogie.
Les classes des écoles sont surchargées, les hôpitaux sont dans une situation critique, l'hôpital Joffre-Dupuytren de Draveil est toujours menacé... M. Tron porte une part de responsabilité directe dans cette situation, même s'il fait semblant de s'indigner en prétendant le contraire. Il est responsable, par ses votes quand il était député ou par ses décisions lorsqu'il était sous-ministre, de la dégradation brutale des conditions d’existence des « draveillois » qu'il prétend défendre aujourd'hui.

Mais aujourd'hui c'est le gouvernement Hollande, « de gauche », qui est au pouvoir : et bien c'est la même politique qui continue et le sort des classes populaires se dégrade encore ! Alors comment croire aux belles promesses de ceux qui se réclament de la majorité au pouvoir, qui, même si elle se déclare « de gauche », poursuit la même politique que son prédécesseur de droite ?
La dernière mesure du gouvernement, le fameux « pacte de responsabilité », n'est qu'une façon nouvelle de continuer des cadeaux aux grands patrons. Ils ne s'engageront à rien, comme d'habitude. Par contre, ces milliards donnés aux plus riches manqueront demain pour les collectivités locales, pour les municipalités. C'est pourquoi ceux qui prétendent que cette campagne est « locale » mentent, souvent car ils n'ont rien à dire sauf à être d'accord avec ces politiques.

Nous affirmerons dans cette campagne que face à la montée de la misère et du chômage il est urgent d'interdire les licenciements, quitte à répartir le travail entre tous, sans perte de salaire. Il faut aussi augmenter les salaires, les retraites ou les pensions, et que leur montant augmente chaque mois au même rythme que les prix. Pour vérifier que cela est possible, il faut imposer l'ouverture et le contrôle des comptabilités des banques et des grands groupes par toute la société.
Les candidats de notre liste sont enseignants, ouvriers, artisans, étudiants, demandeurs d'emploi ou retraités, employés, techniciens... Ils veulent que s'exprime la colère du monde du travail. Ils veulent que face à la droite et à l'extrême-droite arrogantes, contre le gouvernement de gauche, s'exprime une opposition, le plus fort possible, dans le camp des travailleurs !
Alors soyons le plus nombreux possible à exprimer ces idées et à voter pour la liste « Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs ».

samedi 22 février 2014

La liste "Lutte Ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs" de Draveil


Nous avons déposé la liste Lutte Ouvrière pour les élections municipales de Draveil. Il y aura donc  dans cette élection une liste qui voudra affirmer clairement son opposition aux politiques menées depuis des années par les gouvernements successifs qui n'ont fait que "gérer" les affaires en faveur des plus riches.


Merci encore à tous ceux qui nous ont aidé à construire cette liste. Et d'ici le premier tour (dimanche 23 mars), faisons en sorte qu'un maximum de nos collègues, amis, voisins, expriment avec nous, en votant pour notre liste, leur opposition non seulement à la droite et à l'extrême-droite, mais aussi au gouvernement "de gauche" qui porte aujourd'hui les coups contre les classes populaires !

Un premier rendez-vous : dimanche matin sur le marché de Draveil.

mercredi 19 février 2014

SNCF, Villeneuve-Saint-Georges : la mobilisation a fait reculer la direction (article de notre hebdomadaire)


Durant cinq jours, du lundi 10 au vendredi 14 février, entre 90 et 75 % des ateliers de maintenance chargés des voitures Corail, Théoz et TER Bourgogne étaient en grève, contre la suppression prévue en 2014 de 27 postes sur 175 et contre la réorganisation qui s'ensuivrait. (Pour lire la suite cliquer sur Plus d'Infos)

Derrière les intermittents, le Medef cible tous les chômeurs

Non content de s’en prendre au prétendu coût du travail, le Medef s’en prend au « coût du chômage » ! Il voudrait abolir le régime d’indemnisation des intermittents du spectacle, qu’il dénonce comme trop avantageux par rapport au régime général – bien qu’il ait été déjà sévèrement dégradé en 2003.
Quelques-uns de ces artistes et techniciens visés par le Medef renvoient la balle en lançant une pétition en ligne pour réclamer eux aussi une abolition : celle du syndicat patronal.
C’est de l’humour. Pour mettre la grande bourgeoisie hors d’état de sévir, il faudrait plus que cette riposte virtuelle. Il faudrait une riposte réelle, qui lui retire son contrôle sur l’économie.

mardi 18 février 2014

Anxiété patronale

Les 30 milliards d’euros accordés au patronat par le Pacte de Hollande étant chose acquise, Gattaz, le représentant du patronat « partenaire » du Pacte, précise ses exigences sur la façon dont cette transfusion de fonds publics doit être gérée : maintien des allègements de cotisations sur les bas salaires, du Crédit Impôt Compétitivité Emploi, et maintien de la mesure de suppression du paiement des cotisations familiales par les patrons.
Dans cette comédie d’une pseudo-négociation où le gouvernement fait semblant d’exiger du patronat des contreparties à ses cadeaux aux patrons, Gattaz ne fait pas de cinéma et exige plus. Il demande au gouvernement de geler ses projets de loi sur la pénibilité, sur l’apprentissage ou sur le recours au travail des stagiaires...
Quand un cadeau de 30 milliards ne suffit pas à calmer le stress patronal, c’est qu’il s’agit d’une maladie sans remède, qui ne disparaîtra qu’avec le patronat lui-même.

dimanche 16 février 2014

Imerys : les licencieurs ne sont pas sur la paille

Le groupe minier français Imerys vient de lancer une OPA (offre publique d’achat) sur le groupe américain Amcol : il est prêt à débourser 1,2 milliards d’euros pour mettre la main sur ce champion de la bentonite, acquisition qui lui permettrait de doubler de taille.
Quoi de plus banal qu’une OPA dans la grande jungle capitaliste… mais celle-ci intervient alors qu’Imerys est en train de fermer sa mine d’ardoise de Trélazé (Maine-et-Loire), jetant 180 travailleurs sur le carreau.
Une preuve flagrante que, pour maintenir une activité sur le site de Trélazé ou au moins assurer aux ardoisiers le maintien de leur salaire, l’argent existe bel et bien. Il faut donc le prendre là où il est.

samedi 15 février 2014

La Cour des comptes au gouvernement : haro sur les classes populaires

La Cour des comptes vient de publier son rapport. Cette institution, présidée par le socialiste Didier Migaud, fustige les « dérives budgétaires de l’État » qui seraient dues aux dépenses sociales. Elle invite donc le gouvernement à faire des économies en lui soufflant quelques idées. Par exemple cesser d’indexer sur l’inflation des prestations sociales comme les allocations logement, chômage ou famille. Voire décaler le versement de ces prestations ou décaler leur revalorisation de quelques mois.
Cette politique d’économies sur le dos des classes populaires est d’autant plus scandaleuse que les largesses du gouvernement socialiste envers le patronat se chiffrent en dizaines de milliards. Et pour ces dépenses-là, la Cour des comptes ne trouve rien à redire…

vendredi 14 février 2014

Offensive du Medef contre les chômeurs

A la veille d’une nouvelle journée de discussion entre syndicats, patronat et gouvernement, le Medef a fait parvenir ses propositions aux syndicats sur la réforme de l’assurance-chômage. L’organisation patronale voudrait faire varier les droits des chômeurs... en fonction du taux de chômage ! Elle voudrait aussi supprimer le régime des intermittents du spectacle et celui des intérimaires, et cela sous prétexte d’équité !
Le Medef annonce son programme. Aux travailleurs de mettre en avant le leur et de se préparer à lui répondre sur le seul terrain qui peut le faire céder : celui des mobilisations et de la lutte.

jeudi 13 février 2014

Une nouvelle attaque contre les fonctionnaires confirmée

Le chef de file des députés PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, a reconnu que le gel de l’avancement des fonctionnaires était à l’étude au ministère des Finances. Pour se prononcer, il attend des propositions précises, a-t-il déclaré, pour savoir quelle catégorie de fonctionnaires sera la plus touchée...
Mais le fait qu’il faille économiser des milliards pour les donner au patronat, ça, il ne se battra pas contre, il ne le dénoncera pas. Il est complice du gouvernement, comme tous ceux qui le soutiennent.

Cliquer ici pour lire un article sur le sujet dans notre hebdomadaire.

Grève au Lycée Pagnol

Déjà mobilisés il y a quelques jours, les enseignants de Pagnol ont voté la grève ce matin pour protester contre l'annonce de deux suppressions de postes à la rentrée de septembre prochain (en italien et allemand).
Ils se rendront cette après-midi à la manifestation régionale prévue à Paris.

mercredi 12 février 2014

SNCF Villeneuve Saint-Georges : en grève contre les suppressions de postes

Lundi 10 février, aux ateliers de maintenance chargés des trains Théoz et Intercités de la région Bourgogne, la quasi-totalité des 170 cheminots ont répondu à l'appel à la grève reconductible lancé par les syndicats CGT et Sud....(pour lire la suite cliquer sur Plus d'infos)

mardi 11 février 2014

Grève au Lycée Nadar de Draveil

La grève qui se déroule aujourd'hui est massive : près de 90% de grévistes ! 
Il y a de quoi être en colère puisque ce sont plus d'une centaine d'heures (soit l'équivalent de 5 postes) qui doivent être supprimés à la prochaine rentrée...
Réunis en AG les discussions ont portés sur la suite à donner au mouvement, dans la perspective d'un rendez-vous à L'Inspection Académique le lundi 6 février.
Les grévistes exigent de retrouver des conditions acceptables pour l'avenir de leur établissement, et au delà ils sont conscients que les "promesses" de créations de postes de Hollande se sont envolées.
Alors ils sont déterminés à ne pas en rester là et envisagent plusieurs suites possibles à leur mouvement, et si possible avec d'autres établissements. A suivre !

dimanche 9 février 2014

La gangrène de la finance

Selon plusieurs études d’experts financiers réalisées récemment, les banques européennes ont reçu entre 200 et 300 milliards par an de subventions depuis la crise de 2008. Le monde de la finance le reconnaît lui-même : les banques privées siphonnent les caisses publiques. C’est pour cela que tous les gouvernements imposent austérité et sacrifices à toute la population européenne.
L’expropriation des banques et le contrôle de leur fonctionnement par la population laborieuse serait une mesure bien moins coûteuse et bien plus efficace.

samedi 8 février 2014

Politique de haut vol

Pendant qu’Air France supprime plus de 2 800 emplois, la compagnie investit pour chouchouter ses clients les plus riches. 200 millions d’euros ont été dépensés pour moderniser les classes affaires avec, comme clou du projet, un nouveau fauteuil qui coûte 50 000 euros pièce à la fabrication.
Air France, dont l’État est encore l’un des principaux actionnaires, prend grand soin du fondement des hommes d’affaires tout en traitant les emplois à grands coups de pieds au c...
C’est tout l’inverse qu’il faut faire.

vendredi 7 février 2014

Le lycée professionnel Nadar se mobilise

Contre l'équivalent de 3 suppressions de postes d'enseignants prévues pour la prochaine rentrée, les personnels du Lycée Nadar de Draveil ont annoncé qu'ils seront en grève mardi prochain.
Ils ont raison d'exprimer leur colère, comme ceux du lycée Pagnol l'ont fait quelques jours avant.
L'avenir est à la convergence de ces mobilisations.