À l'approche de la date butoir du 1er décembre pour trouver un
repreneur pour le site de Florange, ArcelorMittal refuse d'envisager la
vente de l'ensemble du site.
Arnaud Montebourg brandit la menace d'une « nationalisation à titre
transitoire ». Mais qu'il le fasse donc ! Pour le moment, il ne fait
qu'en parler. Les jours prochains diront s'il y aura une
suite même à cet innocent projet de « nationaliser temporairement » ou
s'il ne s'agit que d'un coup de bluff politique.
Mais le mot « nationalisation » n'a d'intérêt pour les travailleurs
et pour la population de la région que s'il va avec la garantie de
maintenir tous les emplois menacés à Florange et s'il ne
s'agit pas de « nationaliser » avec rachat, c'est-à-dire de
subventionner en fait un licencieur.
Mittal a déjà beaucoup gagné avec cette usine, directement par
l'exploitation de ses ouvriers, indirectement par l'argent qu'il a
touché du côté de l'État.
Nationalisation sans indemnité ni rachat avec le maintien de tous les
emplois, voilà la seule attitude juste vis-à-vis de ce patron
richissime.
Nathalie Arthaud, le 26 novembre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire