Pourquoi Draveil
doit-elle changer de communauté d'agglomération ?
Une loi récente
oblige les communautés de communes à se regrouper pour former des
agglomérations plus importantes. C'est pourquoi l'agglomération du
Val de Seine, à laquelle appartient Draveil, se voit obliger de
fusionner avec celle du Val d'Yerres.
Quels changements ?
Faut-il s'en méfier ?
Fusionner avec
d'autres villes dans une plus vaste agglomération peut paraître
logique et même du bon sens : cela permettrait une association plus
large, donc des moyens plus importants pour réaliser des
investissements collectifs qui se justifient plus facilement à une
grande échelle. Mais ces regroupements risquent aussi d'être une
occasion d'économies faites sur le dos des services municipaux…
De plus, quel
avenir pour les communes et agglomérations qui voient leurs charges
augmenter alors même que l’État baisse ses subventions ?
Sur les tracts de la
majorité municipale, il est indiqué qu'il faut « refuser de
payer plus d'impôt », et ils expliquent que les dettes de la
communauté d'agglomération du val d'Yerres pourraient
provoquer une hausse des impôts locaux.
D'où
vient la dette des communes ?
Aujourd'hui, les
dettes des communes sont principalement le résultat de la politique
des gouvernements de gauche et de droite :
depuis des années ces gouvernements financent à fonds
perdus les grands patrons et les banques à coup de milliards d'euros,
voila ce qui creuse les déficits ! Et ils laissent les communes
se débrouiller pour financer des services nouveaux (crèches, activités
périscolaires liées à la réforme des horaires dans les écoles...) alors
même que les dotations
baissent.
Ces
dotations en baisse frappent encore plus durement les communes
populaires où le chômage est élevé. Par exemple, si Vigneux est
aujourd'hui sur-endettée c'est pour cette raison.
Alors faut-il
croire au référendum ?
Ce que nous
explique
la majorité municipale c'est qu'il suffirait de dire « non »
pour éviter tout problème, et qu'il faudrait
raisonner tout seul à Draveil, comme si nous étions un petit
village gaulois isolé du reste du pays, c'est complètement faux !
Dupont Aignant, maire de Yerres ne fait pas mieux en expliquant que tout
peut de résoudre alors que Tron, lui, hurle au désastre...
Comment croire ces notables de droite ou d'extrême droite, alors
qu'en réalité ils sont d'accord avec la politique nationale qui
consiste à faire des économies sur le dos des classes populaires
tout en baissant les impôts des grandes entreprises ?
Les travailleurs
ne doivent pas se laisser abuser par ce référendum
qui ne concerne en rien les intérêts des classes populaires.
Seules nos luttes
collectives pourront faire respecter nos intérêts.
Benoit Grisaud, ancien conseiller municipal de Draveil.
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