dimanche 17 octobre 2010

“Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire”. (Communiqué de notre porte parole nationale).

Après la journée de manifestations du 16 octobre, il faut développer les grèves et faire du 19 octobre un succès

“Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire”.

Sarkozy et son entourage ont beau fanfaronner, la protestation contre sa politique anti-populaire ne faiblit pas. La manifestation de ce samedi 16 octobre a rassemblé sensiblement le même nombre de manifestants que la mobilisation du samedi 2. La tentative du gouvernement de faire croire que, d’une journée à l’autre, le nombre d’opposants dans la rue à sa politique s’affaiblit est, une fois de plus, démentie. D’autant qu’à chacune de ces journées se joignent des manifestant nouveaux.

Cette journée du 16 octobre constitue un encouragement pour la réussite de la journée suivante que les syndicats ont fixée au mardi 19 octobre et à laquelle Lutte Ouvrière appelle à participer. Il faut que s’amplifie la protestation, et c’est possible car la conviction qu’il ne faut pas laisser passer cette réforme, qu’il faut donner un coup d’arrêt à une politique qui se traduira par d’autres attaques contre le monde du travail, est de plus en plus largement partagée.

L’arrogance de Sarkozy et de ses ministres n’est pas de mise. Ils ont beau prétendre qu’ils ne céderont pas, nous pouvons les contraindre à s’incliner, comme l’ont fait en 2006 leurs prédécesseurs devant les étudiants qui ont réussi à faire annuler le CPE pourtant voté par le Parlement. Parmi les mots d’ordre des manifestant figure cette affirmation : « Ce qu’un Parlement fait, la rue peut le défaire ». Une maxime que nos gouvernants actuels feraient bien de méditer.

Nathalie Arthaud

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