samedi 28 mai 2011

Tron : à l’image de la politique qu’il défend

Georges Tron, le maire et secrétaire d'Etat à la Fonction publique est mis en cause par deux femmes, anciennes employées de la mairie. Elles ont porté plainte pour harcèlement sexuel. Si les faits sont avérés, Tron risque une peine d’emprisonnement.
Trop nombreuses sont les femmes qui subissent des violences y compris sexuelles, accompagnées d’un chantage à l'emploi, de la part de chefs, d’employeurs ou d’individus qui, investit d’une autorité, se croient tout permis. Cela est révoltant.
Or, peu de victimes de ces violences osent porter plainte. C'est ce qu'explique entre autres l'association AVFT (Association européenne des Violences Faites aux femmes au Travail), qui accompagne depuis de nombreux mois l'une des deux plaignantes.
Que ce soit comme maire de Draveil, député ou comme secrétaire d’État (poste qu'il occupe depuis mars 2010), Tron s'est illustré dans de nombreux domaines où il s’en est pris aux services publics et aux travailleurs.
En 2003 il est un des artisans des attaques sur les retraites. Il est aussi le premier à lancer sur les bancs de l'Assemblée la formule de « non remplacement d'un fonctionnaire sur deux ». En 2005 lors des émeutes dans les quartiers populaires, en tant que maire de Draveil cette fois, il menace de supprimer les allocations familiales aux familles dont l'un des enfants serait impliqué. Il se fait ainsi remarquer comme étant un « maire de combat », qui n’hésite pas à s'en prendre aux pauvres et aux travailleurs.
Toujours à Draveil, alors qu’il vient d’être nommé au gouvernement, il décide de radier une employée de mairie en arrêt maladie. Depuis plus d'un an, dans l'attente d'une décision du tribunal administratif qu'elle a saisi, elle doit se débrouiller sans aucun revenu ni aucune indemnité.
Bref, Tron est méprisant et arrogant… à l’image également de la politique qu’il défend.

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