Lundi 10 février, aux ateliers de maintenance chargés des
trains Théoz et Intercités de la région Bourgogne, la quasi-totalité des
170 cheminots ont répondu à l'appel à la grève reconductible
lancé par les syndicats CGT et Sud....(pour lire la suite cliquer sur Plus d'infos)
Ils protestent contre le projet de la direction de supprimer
27 postes en 2014, qui fait suite à la suppression de 19 postes l'an
dernier. Ils dénoncent aussi le changement de roulement
accompagnant ces suppressions de postes, qui signifiera pour eux des
pertes de salaire et une dégradation des conditions de travail.
Une cinquantaine de grévistes en moyenne se retrouvent jour et nuit
au piquet de grève et empêchent tous les véhicules de rentrer. Chaque
matin, les assemblées de grévistes se tiennent à guichets
fermés, pour décider de la reconduction de la grève et des actions à
mener. La venue d'un huissier et de deux policiers dès la première heure
de grève n'a fait que renforcer la colère.
C'est le début d'un bras de fer, mais les cheminots en grève sont
bien décidés à tenir jusqu'aux vacances scolaires, période durant
laquelle la région réclame plus de trains en circulation. Ils ont
tenu à s'adresser aux usagers des TER par un tract d'explication déposé
avant le début de la grève sur tous les sièges des trains partant de
l'atelier. Le lendemain, ils ont diffusé un tract aux
autres cheminots du site. Car l'attaque qui les touche n'est pas isolée.
Tous les cheminots sont concernés par les suppressions de postes :
Guillaume Pepy, le président de la SNCF, en a annoncé 1 500
au total pour l'année 2014, et ceci dans le seul but d'augmenter la
rentabilité et les dividendes.
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